APPENDIX VIII

Of all the excesses of the age the most fashionable was excess in drink. Smyrna was particularly famous for a kind of wine which connoisseurs pronounced only inferior to Canary:[317] so excellent, indeed, was this wine that a butt of it formed a most acceptable present from an English Ambassador to a Secretary of State.[318] The Franks made it in their own houses, buying the grapes in the town. In the circumstances, it is not surprising that inebriation nowhere attained greater heights than at Smyrna. When ships from home came into port, captains and merchants vied with each other in feats of conviviality. Here is a picture of these jollifications drawn by a competent and appreciative eye-witness: “Les marchands vont quelquefois se divertir à bord des vaisseaux.... Ils y viennent de bon matin et s’en retournent fort tard. Très souvent les conviés ont besoin qu’on les mette dans leurs bateaux avec des palans, de crainte que les pieds leur manquent en descendant par les échelles. Cette précaution est sage et nécessaire après ces sortes de longs festins où l’on a bu beaucoup, et, pour l’ordinaire, beaucoup trop.... Quand les divertissements se font à terre chez les marchands, et surtout chez les Anglois, on ne peut rien ajouter à la magnificence des festins ni à la quantité de vin qui s’y boit. Après qu’on a cassé tous les verres et les bouteilles, on s’en prend aux miroirs et aux meubles. On casse et on brise tout pour faire honneur à ceux à qui on boit et on pousse quelquefois la débauche si loin que, ne trouvant plus rien à casser, on fait allumer un grand feu et on y jette les chapeaux, les perruques, et les habits, jusqu’aux chemises, après quoi ces messieurs sont obligés de demeurer au lit jusqu’à ce qu’on leur ait fait d’autres habits.[319]

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