1 Jacques, esclave de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion*, salut !
— v. 1 : voir note à Jean 7:35.
2 Estimez-le comme une parfaite* joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations,
3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
4 Mais que la patience ait son œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien.
5 Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et il lui sera donné ;
6 mais qu’il demande avec foi, ne doutant nullement ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et jeté çà et là ;
7 or* que cet homme-là ne pense pas qu’il recevra quoi que ce soit du Seigneur :
8 il est un homme incertain dans ses pensées, inconstant dans toutes ses voies.
— v. 2 : litt.: toute. — v. 7 : litt.: car.
9 Or que le frère de basse condition se glorifie dans son élévation,
10 et le riche dans son abaissement, car il passera comme la fleur de l’herbe.
11 Car le soleil s’est levé avec sa brûlante chaleur et a séché l’herbe, et sa fleur est tombée, et la grâce de sa forme a péri : ainsi aussi le riche se flétrira dans ses voies.
12 Bienheureux est l’homme qui endure la tentation ; car, quand il aura été manifesté fidèle par l’épreuve, il recevra la couronne de vie, qu’Il a promise à ceux qui l’aiment.
13 Que nul, quand il est tenté, ne dise : Je suis tenté par Dieu ; — car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui ne tente personne.
14 Mais chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise ;
15 puis la convoitise, ayant conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé*, produit** la mort.
— v. 15* : c. à d. : accompli, commis. — v. 15** : litt.: engendre.
16 Ne vous égarez pas, mes frères bien-aimés :
17 tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, en qui il n’y a pas de variation ou d’ombre de changement*.
18 De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité, pour que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures.
— v. 17 : comparer Ésaïe 37:16 ; 41:4 ; 43:10 etc.
19 Ainsi*, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère ;
20 car la colère de l’homme n’accomplit pas* la justice de Dieu.
21 C’est pourquoi, rejetant toute saleté et tout débordement de malice, recevez avec douceur la parole implantée, qui a la puissance de sauver vos âmes.
22 Mais mettez la parole en pratique, et ne l’écoutez pas seulement, vous séduisant vous-mêmes.
23 Car si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir ;
24 car il s’est considéré lui-même et s’en est allé, et aussitôt il a oublié quel il était.
25 Mais celui qui aura regardé de près dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais un faiseur d’œuvre, celui-là sera bienheureux dans son faire.
26 Si quelqu’un pense* être religieux et qu’il ne tienne pas sa langue en bride, mais séduise son cœur, le service religieux de cet homme est vain.
27 Le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père*, est celui-ci : de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, de se conserver pur du monde.
— v. 19 : d’autres lisent : Sachez-le. — v. 20 : ou : n’opère pas. — v. 26 : ou : paraît. — v. 27 : litt.: Dieu et Père.