Chapitre 2

1 Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat* auprès du Père, Jésus Christ, le juste ;

2 et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.

— v. 1 : plutôt intercesseur, celui qui vient au secours ; ailleurs (Jean 14 à 16) : Consolateur ; c’est quelqu’un qui soutient la cause d’une personne et lui vient en aide et l’assiste.

3 Et par ceci nous savons que nous le connaissons, [savoir] si nous gardons ses commandements.

4 Celui qui dit : Je le connais, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui.

5 Mais quiconque garde sa parole, — en lui l’amour de Dieu est véritablement consommé* : par cela nous savons que nous sommes en lui.

6 Celui qui dit demeurer en lui, doit lui-même aussi marcher comme lui a marché.

— v. 5 : ou : accompli.

7 Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement. Le commandement ancien est la parole que vous avez entendue.

8 Encore une fois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, parce que les ténèbres s’en vont et que la vraie lumière luit déjà.

9 Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.

10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute.

11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

12 Je vous écris, enfants*, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.

— v. 12 : voir note v. 28.

13 Je vous écris, pères, parce que vous connaissez* celui qui est dès le commencement.

Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu** le méchant.

Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez* le Père.

14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez* celui qui est dès le commencement.

Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu** le méchant.

15 N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ;

16 parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde ;

17 et le monde s’en va et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.

— v. 13* et 14* : avez connu et connaissez. — v. 13** et 14** : avez vaincu et êtes victorieux.

18 Petits enfants, c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu que l’antichrist vient, maintenant aussi il y a plusieurs antichrists, par quoi nous savons que c’est la dernière heure :

19 ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres* ; car s’ils eussent été des nôtres*, ils fussent demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’ils fussent manifestés comme n’étant aucun [d’eux] des nôtres*.

20 Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses.

21 Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité.

22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils.

23 Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père.

24 Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous : si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.

25 Et c’est ici la promesse que lui nous a promise, — la vie éternelle.

26 Je vous ai écrit ces choses touchant ceux qui vous égarent ;

27 et, pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme la même onction vous enseigne à l’égard de toutes choses, et qu’elle est vraie et n’est pas mensonge, — et selon qu’elle vous a enseignés, vous demeurerez en lui.

— v. 19 : litt.: de nous.

28 Et maintenant, enfants*, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui**, à sa venue.

— v. 28* : Comme en 2:12, enfants : terme général évoquant la filiation ; aux v. 13 et 18, l’appellation «petits enfants» marque le jeune âge ; les «enfants» des v. 12 et 28 englobent les trois catégories : petits enfants, jeunes gens et pères. — v. 28** : ou : [étant chassés] de devant lui.

29 Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui.

Chapitre 3. 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu.

2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est.

3 Et quiconque a cette espérance en lui* se purifie, comme lui est pur.

— v. 3 : en Lui qui doit être manifesté.

4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité*, et le péché est l’iniquité*.

5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos* péchés ; et il n’y a point de péché en lui.

6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu*, ni ne l’a pas connu.

— v. 4 : une marche sans loi, sans frein. — v. 5 : plusieurs omettent : nos. — v. 6 : ou : Nul qui demeure en lui ne pèche ; nul qui pèche ne l’a vu.

7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste.

8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable.

9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu* demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu.

10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère.

11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre,

12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.

— v. 9 : litt.: sa semence.

13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait.

14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son* frère demeure dans la mort.

15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.

— v. 14 : litt.: le.

16 Par ceci nous avons connu* l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères.

17 Mais celui qui a les biens* de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?

— v. 16 : avons connu et connaissons. — v. 17 : biens ou subsistance.

18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité.

19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui

20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses.

21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ;

22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui.

23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ;

24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme* ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.

— v. 24 : litt.: en lui.

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