HISTOIRE DE COGIA HASSAN ALHABBAL.

« Commandeur des croyants, dit-il, pour mieux faire entendre à Votre Majesté par quelles voies je suis parvenu au grand bonheur dont je jouis, je dois, avant toute chose, commencer par lui parler de deux amis intimes, citoyens de cette même ville de Bagdad, qui vivent encore, et qui peuvent rendre témoignage de la vérité, auxquels j’en suis redevable après Dieu, le premier auteur de tout bien et de tout bonheur.

« Ces deux amis s’appellent, l’un Saadi et l’autre Saad. Saadi, qui est puissamment riche, a toujours été du sentiment qu’un homme ne peut être heureux en ce monde qu’autant qu’il a des biens et de grandes richesses pour vivre hors de la dépendance de qui que ce soit.

« Saad est d’un autre sentiment : il convient qu’il faut véritablement avoir des richesses autant qu’elles sont nécessaires à la vie ; mais il soutient que la vertu doit faire le bonheur des hommes sans d’autre attache aux biens du monde que par rapport aux besoins qu’ils peuvent en avoir et que pour en faire des libéralités selon leur pouvoir. Saad est de ce nombre, et il vit très-heureux et très-content dans l’état où il se trouve. Quoique Saadi, pour ainsi dire, soit infiniment plus riche que lui, leur amitié néanmoins est très-sincère, et le plus riche ne s’estime pas plus que l’autre. Ils n’ont jamais eu de contestation que sur ce seul point : en toute autre chose leur union a toujours été très-uniforme.

« Un jour, dans leur entretien, à peu près sur la même matière, comme je l’ai appris d’eux-mêmes, Saadi prétendait que les pauvres n’étaient pauvres que parce qu’ils étaient nés dans la pauvreté, ou que, nés avec des richesses, ils les avaient perdues ou par débauche ou par quelqu’une des fatalités imprévues qui ne sont pas extraordinaires. « Mon opinion, disait-il, est que ces pauvres ne le sont que parce qu’ils ne peuvent parvenir à amasser une somme d’argent assez grosse pour se tirer de la misère en employant leur industrie à la faire valoir, et mon sentiment est que s’ils venaient à ce point, et qu’ils fissent un usage convenable de cette somme, ils ne deviendraient pas seulement riches, mais même très-opulents avec le temps. »

« Saad ne convint pas de la proposition de Saadi. « Le moyen que vous proposez, reprit-il, pour faire qu’un pauvre devienne riche, ne me paraît pas aussi certain que vous le croyez. Ce que vous en pensez est fort équivoque, et je pourrais appuyer mon sentiment contre le vôtre de plusieurs bonnes raisons qui nous mèneraient trop loin. Je crois au moins, avec autant de probabilité, qu’un pauvre peut devenir riche par tout autre moyen qu’avec une somme d’argent. On fait souvent, par un hasard, une fortune plus grande et plus surprenante qu’avec une somme d’argent telle que vous le prétendez, quelque ménagement et quelque économie que l’on apporte pour la faire multiplier par un négoce bien conduit.

« – Saad, repartit Saadi, je vois bien que je ne gagnerais rien avec vous en persistant à soutenir mon opinion contre la vôtre. Je veux en faire l’expérience pour vous en convaincre, en donnant, par exemple, en pur don une somme telle que je me l’imagine, à un de ces artisans pauvres de père en fils, qui vivent au jour la journée, et qui meurent aussi gueux que quand ils sont nés. Si je ne réussis pas, nous verrons si vous réussirez mieux de la manière que vous l’entendez. »

« Quelques jours après cette contestation, il arriva que les deux amis, en se promenant, passèrent par le quartier où je travaillais de mon métier de cordier, que j’avais appris de mon père, et qu’il avait appris lui-même de mon aïeul, et ce dernier, de nos ancêtres. À voir mon équipage et mon habillement, ils n’eurent pas de peine à juger de ma pauvreté.

« Saad, qui se souvint de l’engagement de Saadi, lui dit : « Si vous n’avez pas oublié à quoi vous vous êtes engagé avec moi, voilà un homme, ajouta-t-il en me désignant, qu’il y a longtemps que je vois faisant le métier de cordier et toujours dans le même état de pauvreté. C’est un sujet digne de votre libéralité et tout propre à faire l’expérience dont vous parliez l’autre jour. »

« – Je m’en souviens si bien, reprit Saadi, que je porte sur moi de quoi faire l’expérience que vous dites, et je n’attendais que l’occasion que nous nous trouvassions ensemble et que vous en fussiez témoin. Abordons-le, et sachons si véritablement il en a besoin. »

« Les deux amis vinrent à moi, et comme je vis qu’ils voulaient me parler, je cessai mon travail. Ils me donnèrent l’un et l’autre le salut ordinaire du souhait de paix, et Saadi, en prenant la parole, me demanda comment je m’appelais.

« Je leur rendis le même salut, et pour répondre à la demande de Saadi : « Seigneur, lui dis-je, mon nom est Hassan ; à cause de ma profession, je suis connu communément sous le nom de Hassan Alhabbal.

« – Hassan, reprit Saadi, comme il n’y a pas de métier qui ne nourrisse son maître, je ne doute pas que le vôtre ne vous fasse gagner de quoi vivre à votre aise, et même je m’étonne que depuis le temps que vous l’exercez, vous n’ayez pas fait quelque épargne et que vous n’ayez pas acheté une bonne provision de chanvre pour faire plus de travail, tant par vous-même que par des gens à gage que vous auriez pris pour vous aider et pour vous mettre insensiblement plus au large.

« – Seigneur, lui repartis-je, vous cesserez de vous étonner que je ne fasse pas d’épargne, et que je ne prenne pas le chemin que vous dites pour devenir riche, quand vous saurez qu’avec tout le travail que je puis faire depuis le matin jusqu’au soir, j’ai de la peine à gagner de quoi me nourrir, moi et ma famille, de pain et de quelques légumes. J’ai une femme et cinq enfants, dont pas un n’est en âge de m’aider en la moindre chose : il faut les entretenir et les habiller, et dans un ménage, si petit qu’il soit, il y a toujours mille choses nécessaires dont on ne peut se passer. Quoique le chanvre ne soit pas cher, il faut néanmoins de l’argent pour en acheter, et c’est le premier que je mets à part de la vente de mes ouvrages. Sans cela il ne me serait pas possible de fournir à la dépense de ma maison.

« Jugez, seigneur, ajoutai-je, s’il est possible que je fasse des épargnes pour me mettre plus au large moi et ma famille. Il nous suffit que nous soyons contents du peu que Dieu nous donne, et qu’il nous ôte la connaissance et le désir de ce qui nous manque ; mais nous ne trouvons pas que rien nous manque quand nous avons pour vivre ce que nous avons accoutumé d’avoir, et que nous ne sommes pas dans la nécessité d’en demander à personne. »

« Quand j’eus fait tout ce détail à Saadi : « Hassan, me dit-il, je ne suis plus dans l’étonnement où j’étais, et je comprends toutes les raisons qui vous obligent à vous contenter de l’état où vous vous trouvez. Mais si je vous faisais présent d’une bourse de deux cents pièces d’or, n’en feriez-vous pas un bon usage, et ne croyez-vous pas qu’avec cette somme vous deviendriez bientôt au moins aussi riche que les principaux de votre profession ?

« – Seigneur, repris-je, vous me paraissez un si honnête homme, que je suis persuadé que vous ne voudriez pas vous divertir de moi et que l’offre que vous me faites est sérieuse. J’ose donc vous dire, sans trop présumer de moi, qu’une somme beaucoup moindre me suffirait, non-seulement pour devenir aussi riche que les principaux de ma profession, mais même pour le devenir en peu de temps plus moi seul qu’ils ne le sont tous ensemble dans cette ville de Bagdad, aussi grande et aussi peuplée qu’elle est. »

« Le généreux Saadi me fit voir sur-le-champ qu’il m’avait parlé sérieusement. Il tira la bourse de son sein, et en me la mettant entre les mains : « Prenez, me dit-il, voilà la bourse, vous y trouverez les deux cents pièces d’or bien comptées. Je prie Dieu qu’il y donne sa bénédiction et qu’il vous fasse la grâce d’en faire le bon usage que je souhaite, et croyez que mon ami Saad, que voici, et moi, nous aurons un très-grand plaisir quand nous apprendrons qu’elles vous auront servi à vous rendre plus heureux que vous ne l’êtes. »

« Commandeur des croyants, quand j’eus reçu la bourse et que d’abord je l’eus mise dans mon sein, je fus dans un transport de joie si grand et je fus si fort pénétré de reconnaissance, que la parole me manqua et qu’il ne me fut pas possible d’en donner autre marque à mon bienfaiteur que d’avancer la main pour lui prendre le bord de sa robe et la baiser. Mais il la retira en s’éloignant, et ils continuèrent leur chemin, lui et son ami.

« En reprenant mon ouvrage après leur éloignement, la première pensée qui me vint fut d’aviser où je mettrais la bourse pour être en sûreté. Je n’avais dans ma petite et pauvre maison ni coffre, ni armoire qui fermât, ni aucun lieu où je pusse m’assurer qu’elle ne serait pas découverte si je l’y cachais.

« Dans cette perplexité, comme j’avais coutume, avec les pauvres gens de ma sorte, de cacher le peu de monnaie que j’avais dans les plis de mon turban, je quittai mon ouvrage et je rentrai chez moi sous prétexte de le raccommoder. Je pris si bien mes précautions que, sans que ma femme et mes enfants s’en aperçussent, je tirai dix pièces d’or de la bourse, que je mis à part pour les dépenses les plus pressées, et j’enveloppai le reste dans les plis de la toile qui entourait mon bonnet.

« La principale dépense que je fis dès le même jour fut d’acheter une bonne provision de chanvre. Ensuite, comme il y avait longtemps qu’on n’avait vu de viande dans ma famille, j’allai à la boucherie et j’en achetai pour le souper.

« En m’en revenant je tenais ma viande à la main, lorsqu’un milan affamé, sans que je pusse me défendre, fondit dessus, et me l’eût arrachée de la main si je n’eusse tenu ferme contre lui. Mais, hélas ! j’aurais bien mieux fait de la lui lâcher pour ne pas perdre ma bourse. Plus il trouvait en moi de résistance, plus il s’opiniâtrait à la vouloir avoir. Il me traînait de côté et d’autre, pendant qu’il se soutenait en l’air sans quitter prise ; mais il arriva malheureusement que dans les efforts que je taisais mon turban tomba par terre.

« Aussitôt le milan lâcha prise et se jeta sur mon turban avant que j’eusse eu le temps de le ramasser, et l’enleva. Je poussai des cris si perçants que les hommes, femmes et enfants du voisinage, en furent effrayés et joignirent leurs cris aux miens pour lâcher de faire quitter prise au milan.

« On réussit souvent par ce moyen à forcer ces sortes d’oiseaux voraces à lâcher ce qu’ils ont enlevé. Mais les cris n’épouvantèrent pas le milan, il emporta mon turban si loin que nous le perdîmes tous de vue avant qu’il l’eût lâché. Ainsi, il eût été inutile de me donner la peine et la fatigue de courir après pour le recouvrer.

« Je retournai chez moi fort triste de la perte que je venais de faire de mon turban et de mon argent. Il fallut cependant en racheter un autre, ce qui fit une nouvelle diminution aux dix pièces d’or que j’avais tirées de la bourse. J’en avais déjà dépensé pour l’achat du chanvre, et ce qui me restait ne suffisait pas pour me donner lieu de remplir les belles espérances que j’avais conçues.

Ce qui me fit le plus de peine fut le peu de satisfaction que mon bienfaiteur aurait d’avoir si mal placé sa libéralité, quand il apprendrait le malheur qui m’était arrivé, qu’il regarderait peut-être comme incroyable, et par conséquent comme une vaine excuse.

« Tant que dura le peu des dix pièces d’or qui me restait, nous nous en ressentîmes ma petite famille et moi ; mais je retombai bientôt dans le même état et dans la même impuissance de me tirer hors de misère qu’auparavant. Je n’en murmurai pourtant pas. « Dieu, disais-je, a voulu m’éprouver en me donnant du bien dans le temps que je m’y attendais le moins ; il me l’a ôté presque dans le même temps parce qu’il lui a plu ainsi et qu’il était à lui ; qu’il en soit loué comme je l’avais loué jusqu’alors des bienfaits dont il m’avait favorisé, tel qu’il lui avait plu aussi ! je me soumets à sa volonté. »

« J’étais dans ces sentiments pendant que ma femme, à qui je n’avais pu m’empêcher de faire part de la perte que j’avais faite et par quel endroit elle m’était venue, était inconsolable. Il m’était échappé aussi, dans le trouble où j’étais, de dire à mes voisins qu’en perdant mon turban je perdais une bourse de cent quatre-vingt-dix pièces d’or ; mais comme ma pauvreté leur était connue et qu’ils ne pouvaient pas comprendre que j’eusse gagné une si grosse somme par mon travail, ils ne firent qu’en rire, et les enfants plus qu’eux.

« Il y avait environ six mois que le milan m’avait causé le malheur que je viens de raconter à Votre Majesté, lorsque les deux amis passèrent peu loin du quartier où je demeurais. Le voisinage fit que Saad se souvint de moi. Il dit à Saadi : « Nous ne sommes pas loin de la rue où demeure Hassan Alhabbal ; passons-y et voyons si les deux cents pièces d’or que vous lui avez données ont contribué pour quelque chose à le mettre en chemin de faire au moins une fortune meilleure que celle dans laquelle nous l’avons vu.

« – Je le veux bien, reprit Saadi ; il y a quelques jours, ajouta-t-il, que je pensais à lui en me faisant un grand plaisir de la satisfaction que j’aurais en vous rendant témoin de la preuve de ma proposition. Vous allez voir un grand changement en lui, et je m’attends que nous aurons de la peine à le reconnaître. »

« Les deux amis s’étaient déjà détournés, et ils entraient dans la rue en même temps que Saadi parlait encore. Saad, qui m’aperçut de loin le premier, dit à son ami : « Il me semble que vous preniez gain de cause trop tôt. Je vois Hassan Alhabbal, mais il ne me paraît aucun changement en sa personne : il est aussi mal habillé qu’il l’était quand nous lui avons parlé ensemble ; la différence que j’y vois, c’est que son turban est un peu moins malpropre : voyez vous-même si je me trompe. »

« En approchant, Saadi, qui m’avait aperçu aussi, vit bien que Saad avait raison, et il ne savait sur quoi fonder le peu de changement qu’il voyait en ma personne. Il en fut même si fort étonné que ce ne fut pas lui qui me parla quand ils m’eurent abordé. Saad, après m’avoir donné le salut ordinaire : « Eh bien, Hassan, me dit-il, nous ne vous demandons pas comment vont vos petites affaires depuis que nous ne vous avons vu ; elles ont pris sans doute un meilleur train ; les deux cents pièces d’or doivent y avoir contribué.

« – Seigneurs, repris-je en m’adressant à tous les deux, j’ai une grande mortification d’avoir à vous apprendre que vos souhaits, vos vœux et vos espérances, aussi bien que les miennes, n’ont pas eu le succès que vous aviez lieu d’attendre et que je m’étais promis à moi-même. Vous aurez de la peine à ajouter foi à l’aventure extraordinaire qui m’est arrivée ; je vous assure néanmoins en homme d’honneur, et vous devez me croire, que rien n’est plus véritable que ce que vous allez entendre. » Alors je leur racontai mon aventure avec les mêmes circonstances que je viens d’avoir l’honneur de l’exposer à Votre Majesté.

« Saadi rejeta mon discours bien loin. « Hassan, dit-il, vous vous moquez de moi et vous voulez me tromper ; ce que vous me dites est une chose incroyable : les milans n’en veulent pas aux turbans ; ils ne cherchent que de quoi contenter leur avidité. Vous avez fait comme tous les gens de votre sorte ont coutume de faire : s’ils font un gain extraordinaire ou que quelque bonne fortune qu’ils n’attendaient pas leur arrive, ils abandonnent leur travail, ils se divertissent, ils se régalent, ils font bonne chère tant que l’argent dure, et dès qu’ils ont tout mangé ils se retrouvent dans la même nécessité et dans les mêmes besoins qu’auparavant. Vous ne croupissez dans votre misère que parce que vous le méritez et que vous vous rendez vous-même indigne du bien que l’on vous fait.

« – Seigneur, repris-je, je souffre tous ces reproches et je suis prêt d’en souffrir encore d’autres bien plus atroces que vous pourriez me faire : mais je les souffre avec d’autant plus de patience que je ne crois pas en avoir mérité aucun. La chose est si publique dans le quartier, qu’il n’y a personne qui ne vous en rende témoignage. Informez-vous-en vous-même, vous trouverez que je ne vous en impose pas. J’avoue que je n’avais pas entendu dire que des milans eussent enlevé des turbans ; mais la chose m’est arrivée comme une infinité d’autres qui ne sont jamais arrivées et qui cependant arrivent tous les jours. »

« Saad prit mon parti, et il raconta à Saadi tant d’autres histoires de milans non moins surprenantes, dont quelques-unes ne lui étaient pas inconnues, qu’à la fin il tira sa bourse de son sein : il m’en compta deux cents pièces d’or dans la main, que je mis à mesure dans mon sein, faute de bourse.

« Quand Saadi eut achevé de me compter cette somme : « Hassan, me dit-il, je veux bien vous faire encore présent de ces deux cents pièces d’or ; mais prenez garde de les mettre dans un lieu si sûr qu’il ne vous arrive pas de les perdre aussi malheureusement que vous avez perdu les autres, et de faire en sorte qu’elles vous procurent l’avantage que les premières devraient vous avoir procuré. » Je lui témoignai que l’obligation que je lui avais de cette seconde grâce était d’autant plus grande que je ne la méritais pas après ce qui m’était arrivé, et que je n’oublierais rien pour profiter de son bon conseil. Je voulais poursuivre, mais il ne m’en donna pas le temps : il me quitta et il continua sa promenade avec son ami.

« Je ne repris pas mon travail après leur départ : je rentrai chez moi, où ma femme ni mes enfants ne se trouvaient pas alors. Je mis à part dix pièces d’or des deux cents et j’enveloppai les cent quatre-vingt-dix autres dans un linge que je nouai. Il s’agissait de cacher le linge dans un lieu de sûreté. Après y avoir bien songé, je m’avisai de le mettre au fond d’un grand vase de terre plein de son qui était dans un coin, où je m’imaginai bien que ma femme ni mes enfants n’iraient pas le chercher. Ma femme revint peu de temps après, et comme il ne me restait que très-peu de chanvre, sans lui parler des deux amis, je lui dis que j’allais en acheter. »

La sultane Scheherazade, n’ayant pu le jour précédent finir l’histoire de Cogia Hassan Alhabbal, à laquelle elle sentait que le sultan des Indes, son époux, prenait un singulier plaisir, ne manqua pas, aussitôt qu’elle fut éveillée par sa sœur Dinarzade, de la reprendre ainsi :

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