Se livrer à Satan, qu’est-ce que c’est ?
Quoi de plus absurde que le Progrès, puisque l’homme, comme cela est prouvé par le fait journalier, est toujours semblable et égal à l’homme, c’est-à-dire toujours à l’état sauvage. Qu’est-ce que les périls de la forêt et de la prairie auprès des chocs et des conflits quotidiens de la civilisation ? Que l’homme enlace sa dupe sur le Boulevard, ou perce sa proie dans des forêts inconnues, n’est-il pas l’homme éternel, c’est-à-dire l’animal de proie le plus parfait ?
– On dit que j’ai trente ans ; mais si j’ai vécu trois minutes en une… n’ai-je pas quatre‑vingt-dix ans ?
… Le travail, n’est-ce pas le sel qui conserve les âmes momies ?
Début d’un roman, commencer un sujet n’importe où et, pour avoir envie de le finir, débuter par de très belles phrases.