4.

Sottises de Girardin

Notre habitude est de prendre le taureau par les cornes. Prenons donc le discours par la fin. (7 nov. 1863).

Donc, Girardin croit que les cornes des taureaux sont plantées sur leur derrière. Il confond les cornes avec la queue.

Qu'avant d'imiter les Ptolémées du journalisme français, les journalistes belges se donnent la peine de réfléchir sur la question que j'étudie depuis trente ans sous toutes ses faces, ainsi que le prouvera le volume qui paraîtra prochainement sous ce titre : Questions de presse ; qu'ils ne se hâtent pas de traiter de souverainement ridicule une opinion qui est aussi vraie qu'il est vrai que la terre tourne et que le soleil ne tourne pas.

Émile de Girardin.

« Il y a des gens qui prétendent que rien n’empêche de croire que, le ciel étant immobile, c’est la terre qui tourne autour de son axe. Mais ces gens-là ne sentent pas, à raison de ce qui se passe autour de nous, combien leur opinion est souverainement ridicule ( ) » .

PTOLEMEE, Almageste, livre Ier, chap. VI.

Et habet mea mentrita [sic] meatum.

GIRARDIN.

« souverainement ridicule »

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