CCXV

L 'EMPEREUR, lui le premier, s'arme. Rapidement il a revêtu sa brogne. Il lace son heaume, il a ceint Joyeuse, dont le soleil même n'éteint pas la clarté. Il pend à son cou un écu de Biterne. Il saisit son épieu et le brandit. Puis, sur Tencendur, son bon cheval, il monte : il l'a conquis aux gués qui sont sous Marsonne, quand il jeta hors des arçons Malpalin de Nerbone et le renversa mort. Il lâche au destrier la rêne, l'éperonne à coups pressés, prend son galop sous le regard de cent mille hommes. Il invoque Dieu et l'apôtre de Rome.

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