La Cigale et la Fourmi

On connaît les amis dans les occasions.

Chère Fourmi, d’un grain soyez-moi libérale ;

J’ai chanté tout l’été : tant pis pour vous Cigale ;

Et moi j’ai tout l’été fait mes provisions.

Vous qui chantez, riez, et toujours sans souci,

Ne songez qu’au présent, profitez de ceci.

Pleurs, dit un vieux refrain, sont au bout de la danse.

J’ajoute : l’on périt faute de prévoyance.

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