III.

Vous souvient-il d’un soir où vous vous reposiez,

Mignonne, sous les cerisiers ?

Seule dans ton repos ! Seule, ô femme, ô nature !

De l’ombre, du silence, et toi…quel souvenir !

Vous l’avez oublié, maudite créature,

Moi je ne puis y parvenir.

Voyez, je me souviens (et n’en soyez surprise),

Je me souviens du soir où vous vous reposiez…

Vous reposiez (pourquoi rougir ?)…vous reposiez…

Je vous pris pour une cerise ;

C’était la faute aux cerisiers.