XIV.

Désireux de nous orienter sur cette terre jusqu’alors inconnue, nous avions gravi le flanc d’une haute colline. Le sommet de cette colline se trouva être un promontoire d’où la vue embrassait une mer immense. La mer était là, avec ses rivages où s’épanouissait à fleur d’eau la cime des Tarrios qui formaient comme autant d’îlots de verdure bercés par les vagues.

Combien d’idées de force, de majesté et de vie s’élevaient en nous à la vue de ces arbres colosses, qui, plongeant leurs racines au fond des mers peu profondes ou le long des rivages, soulèvent au-dessus des flots, au moyen d’un tronc énorme, des rameaux puissants, capables de résister aux efforts des vagues et des tempêtes !

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