RÉPONSE.

Je ne nie pas que moi, qui pense, ne sois distingué de ma pensée, comme une chose l'est de son mode ; mais où je demande, qu'y a-t-il donc qui soit distingué de ma pensée ? j'entends cela des diverses façons de penser qui sont là énoncées, et non pas de ma substance ; et où j'ajoute, qu'y a-t-il que l'on puisse dire être séparé de moi-même ? je veux dire seulement que toutes ces manières de penser qui sont en moi ne peuvent avoir aucune existence hors de moi ; et je ne vois pas qu'il y ait en cela aucun lieu de douter, ni pourquoi l'on me blâme ici d'obscurité.

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