Sept semaines s’étaient à peine écoulées depuis le moment où les Cordouans avaient élu Abdérame V et où celui-ci avait nommé Ibn-Hazm son premier ministre, que déjà l’un avait cessé de vivre et que l’autre, disant adieu pour toujours à la politique et aux grandeurs mondaines, cherchait la consolation et l’oubli du passé dans l’étude, le silence et la prière. Ce n’est pas qu’on pût leur reprocher d’avoir porté dans les affaires sérieuses la vanité et les caprices que le public attribue trop souvent en privilége aux poètes; au contraire, on aimait à leur reconnaître une grande aptitude pour le gouvernement. Elevés dans la rude école de l’infortune et de l’exil, ils avaient appris de bonne heure à connaître les hommes, à comprendre, à juger les événements. Mais ils étaient entourés de périls de tout genre. Abdérame ne s’appuyait que sur la jeune noblesse. Outre Alî ibn-Hazm, un cousin de ce dernier, nommé Abd-al-wahhâb ibn-Hazm, et Abou-Amir ibn-Chohaid étaient ses conseillers habituels. C’étaient des hommes d’esprit et de talent, mais qui choquaient les musulmans rigides par la liberté de leurs opinions religieuses. Quant aux patriciens plus âgés, ils avaient voulu voter pour Solaimân, et ce candidat ayant été repoussé par la majorité, ils avaient cependant intrigué si ouvertement en sa faveur, qu’Abdérame s’était vu obligé de les faire arrêter. Les personnes sensées approuvaient cette mesure, parce qu’elles la croyaient nécessaire; mais l’aristocratie en était mécontente. On reprochait d’ailleurs au monarque de retenir prisonniers ses deux compétiteurs. Il les traitait amicalement, il est vrai, mais il ne leur permettait pas de sortir du palais. D’un autre côté, comme les malheurs publics avaient tari presque toutes les sources de travail, il y avait une foule d’ouvriers inoccupés, qui étaient tout prêts à frapper de leur hache tout l’édifice de la vieille société. Et malheureusement ces cohortes de la destruction avaient un chef. C’était un Omaiyade qui s’appelait Mohammed. Au moment où les assemblées se formaient pour élire un monarque, il avait espéré que le choix tomberait sur lui. Son nom, toutefois, ne fut pas même prononcé, ce qui n’a rien d’étonnant, car Mohammed était un homme sans esprit, sans talents, sans culture, et qui ne connaissait d’autres plaisirs que ceux de la table et de la débauche. Mais lui-même ne se jugeait pas ainsi, et quand il apprit que personne n’avait pensé à lui et que l’on avait donné le trône à un tout jeune homme, il ne mit point de bornes à sa fureur. Il se servit alors de l’influence qu’il avait sur les ouvriers, qui prenaient sa grossièreté pour de la bonhomie et avec lesquels il vivait dans une intimité si étroite, qu’un tisserand, nommé Ahmed ibn-Khâlid, était son meilleur ami. Vigoureusement et habilement secondé par cet homme, Mohammed stimula chez les ouvriers la passion du pillage et du bouleversement, et prépara tout pour une insurrection formidable.
Une coalition de la populace avec les patriciens qui avaient été arrêtés, ne semblait pas à craindre d’abord, puisque les uns et les autres avaient des candidats différents; mais Solaimân étant venu à mourir, les patriciens consentirent à s’allier aux démagogues. L’un d’entre eux, Ibn-Imrân, leur servit d’intermédiaire. Dans sa bonté imprévoyante, Abdérame V lui avait rendu la liberté, quoiqu’un de ses amis s’y fût opposé et qu’il eût dit: «Si cet Ibn-Imrân fait un pas ailleurs que dans votre prison, il retranchera toute une année de votre vie.» En effet, c’était un homme fort dangereux. Il tâcha de gagner les chefs de la garde, et il y réussit d’autant plus facilement, que la garde elle-même était mécontente du calife. Deux jours auparavant, un escadron berber était arrivé à Cordoue pour offrir ses services au monarque, et celui-ci, qui sentait qu’entouré de périls de tout genre il avait besoin de soldats, avait accepté leur offre. C’est ce qui avait excité la jalousie de la garde, et celle-ci, stimulée par Ibn-Imrân, s’adressa maintenant au peuple. «C’est nous qui avons vaincu les Berbers, disaient les soldats, c’est nous qui les avons chassés, et à présent cet homme que nous avons placé sur le trône tâche de les faire rentrer dans la ville et de nous soumettre de nouveau à leur empire détesté.» Le peuple qui, pour s’insurger, n’attendait qu’une occasion, qu’un signal, se laissa facilement séduire à ces instigations, et au moment où Abdérame ne se doutait encore de rien, la foule avait déjà envahi son palais et délivré les nobles qu’il avait fait arrêter. Le malheureux monarque comprit aussitôt que c’était à sa vie qu’on en voulait. Il demanda à ses vizirs ce qu’ils lui conseillaient de faire. Ceux-ci, qui craignaient pour leur propre vie, délibéraient encore sur le parti à prendre, lorsque les gardes leur crièrent qu’ils n’auraient rien à redouter, pourvu qu’ils abandonnassent Abdérame à son sort. Alors l’égoïsme l’emporta chez la plupart d’entre eux; ils quittèrent furtivement le monarque, l’un après l’autre. Bientôt, cependant, ils s’aperçurent que les promesses des gardes avaient été fallacieuses, car plusieurs d’entre eux, tels que le préfet de la ville, furent tués au moment où ils sortaient du palais par la porte de la salle de bain.
Abdérame lui-même, qui était monté à cheval, voulut sortir par cette même porte. Les gardes l’en empêchèrent en lui montrant les pointes de leurs lances et en l’accablant d’injures. Il retourna alors sur ses pas, et, ayant mis pied à terre, il entra dans la salle de bain. Là il ôta tous ses vêtements à l’exception de sa tunique, et se cacha dans le four.
Sur ces entrefaites le peuple et les gardes traquaient les Berbers comme s’ils eussent été des bêtes fauves. Ces malheureux furent massacrés partout où ils avaient cherché un refuge, dans le palais, dans la salle de bain, dans la mosquée. Les femmes du sérail d’Abdérame échurent en partage aux gardes, qui les conduisirent à leurs demeures.
Mohammed triomphait. Proclamé calife dans la chambre où le calife détrôné se tenait caché, il se rendit vers la grande salle et s’assit sur le trône, entouré des gardes et de la populace. Cependant sa position était précaire tant que son prédécesseur vivait encore. Il ordonna donc de le chercher partout, et quand enfin on l’eut trouvé, il le fit mettre à mort (18 janvier 1024).
Mohammed prit le titre de Mostacfî. Il tâcha de se rendre populaire en donnant de l’argent et des titres à tous ceux qui en voulaient; mais la colère de la bourgeoisie et de la noblesse fut extrême quand il nomma son ami, le tisserand, premier ministre. Au reste, son règne ne fut pas de longue durée. Il gouverna mal, comme cela se conçoit. Sachant que l’on conspirait contre lui, il fit jeter en prison plusieurs membres de sa famille. L’un d’entre eux fut même étranglé sur son ordre, ce qui causa une grande indignation à Cordoue. Il fit aussi arrêter les principaux conseillers de son prédécesseur, tels que les deux Ibn-Hazm, et afin de ne pas être frappés du même sort, Abou-Amir ibn-Chohaid et plusieurs autres quittèrent la capitale et se rendirent à Malaga auprès du Hammoudite Yahyâ, qu’ils excitèrent à aller mettre un terme à l’anarchie qui régnait à Cordoue[446]. Les tentatives qu’ils firent à cet effet ne demeurèrent pas absolument infructueuses. On apprit du moins à Cordoue que Yahyâ se préparait à venir attaquer la ville, et alors une émeute y éclata (mai 1025). Le vizir de Mohammed II, l’ancien tisserand, fut égorgé à coups de couteaux par le peuple, qui, dans sa rage brutale, ne cessa de frapper son cadavre que lorsqu’il eut perdu tout reste de chaleur. Quant à Mohammed II, son palais fut cerné, et alors les gardes vinrent le trouver et lui dirent: «Dieu sait que nous avons fait tout ce que nous pouvions pour affermir votre pouvoir, mais nous voyons à présent que nous avons tenté l’impossible. Nous devons nous mettre en marche pour aller combattre Yahyâ qui nous menace, et nous craignons qu’il ne vous arrive quelque chose de fâcheux quand nous serons partis. Nous vous conseillons donc de quitter la ville en secret.» Voyant que tout était perdu pour lui, Mohammed résolut de suivre leurs conseils. Ayant donc pris le costume d’une chanteuse et s’étant couvert le visage d’un voile, il sortit du palais et de la ville, accompagné de deux femmes. Puis il alla cacher sa honte dans un obscur village de la frontière, où il fut empoisonné par un officier trop compromis pour n’avoir pas été forcé de le suivre, mais qui s’ennuyait d’être enchaîné à un proscrit[447].
Pendant six mois, il n’y eut pas de monarque à Cordoue. La ville fut gouvernée, tant bien que mal, par le conseil d’Etat; mais une telle situation ne pouvait encore se prolonger longtemps. Un jour il faudrait en arriver là, mais le moment n’était pas venu; le vieux monde s’écroulait, mais le nouveau n’en était qu’aux essais. Aux hommes de bon sens la monarchie semblait encore la seule forme de gouvernement compatible avec l’ordre, mais en qui la rétablir? Dans la personne d’un Omaiyade? On l’avait voulu, on l’avait tenté, on avait choisi le meilleur prince que possédât cette maison alors qu’on avait donné le trône à Abdérame V, et cependant l’entreprise avait complétement échoué. Pour maintenir l’ordre, pour contenir la populace toujours inquiète, toujours agitée, et prête à tout moment pour l’émeute, le pillage et l’assassinat, il fallait un prince qui disposât de troupes étrangères, et les Omaiyades n’en avaient pas. On s’avisa donc de rendre le trône au Hammoudite Yahyâ, dont on n’avait pas eu trop à se plaindre, et cette pensée ne vint pas, ce nous semble, à quelques personnes mal-intentionnées, comme un auteur arabe donne à l’entendre[448], mais à tout le parti de l’ordre, qui ne voyait pas d’autre moyen de salut. On entra donc en négociations avec Yahyâ qui résidait à Malaga. Il accepta l’offre des Cordouans sans empressement, presque avec indifférence, et se défiant de la mobilité habituelle de ceux qui la faisaient, sachant d’ailleurs que pour eux il n’était qu’un pis aller, il resta où il était et se borna à envoyer à Cordoue un général berber accompagné de quelques troupes (novembre 1025).
L’événement montra qu’il avait agi sagement. Les habitants de la capitale ne tardèrent pas à se dégoûter de la domination africaine, et ils prêtèrent une oreille avide aux émissaires des seigneurs slaves de l’Est, Khairân d’Almérie et Modjéhid de Dénia, qui leur disaient que, s’ils voulaient s’en affranchir, leurs maîtres viendraient les aider. Cette promesse n’était pas vaine. Dans le mois de mai de l’année 1026, lorsque les esprits leur parurent suffisamment préparés, les deux princes marchèrent vers la capitale avec des troupes nombreuses, et alors les Cordouans se mirent en insurrection et chassèrent le gouverneur que Yahyâ leur avait donné, après avoir tué un assez grand nombre de ses soldats. Cela fait, ils ouvrirent leurs portes à Khairân et Modjéhid; mais quand il s’agit d’établir un gouvernement, les deux princes ne furent pas d’accord, et comme Khairân craignait d’être trahi par son allié, il se hâta de retourner à Almérie (12 juin). Modjéhid resta encore quelque temps dans la capitale, mais lui aussi la quitta sans avoir rétabli la monarchie. Après son départ, les membres du conseil d’Etat résolurent de le faire, encore qu’une triste expérience eût dû leur apprendre qu’ils allaient tenter l’impossible. Un prince omaiyade, jeté sans l’appui de troupes étrangères au milieu de deux classes irréconciliables, était condamné d’avance à succomber soit par une insurrection populaire, soit par une conspiration des patriciens. Pour rétablir un gouvernement stable, le rappel des Omaiyades n’était donc qu’un moyen trompeur, mais c’était le seul que les plus habiles sussent imaginer. Abou-’l-Hazm ibn-Djahwar, alors l’homme le plus influent dans le conseil, chérissait surtout cette idée. Il se concerta donc avec les chefs des frontières qui passaient pour appartenir au parti omaiyade ou slave, mais qui, à vrai dire, n’avaient en commun entre eux qu’une haine profonde contre les Berbers. Après de longues négociations, quelques-uns de ces seigneurs donnèrent enfin leur assentiment au projet, probablement parce qu’ils étaient convaincus qu’il n’avait aucune chance de réussir, et l’on résolut de donner le trône à Hichâm, frère aîné d’Abdérame IV Mortadhâ. Ce prince demeurait à Alpuente, où il avait cherché un refuge après le meurtre de son frère. Dès le mois d’avril 1027, les habitants de Cordoue lui prêtèrent serment, mais près de trois ans se passèrent encore avant que toutes les difficultés fussent aplanies, et pendant ce temps, Hichâm III, surnommé Motadd[449], errait de ville en ville, car plusieurs chefs s’opposaient à ce qu’il se rendît à Cordoue[450]. Les Cordouans apprirent enfin qu’il allait arriver. Les membres du conseil d’Etat firent aussitôt, pour le recevoir avec pompe, les préparatifs nécessaires; mais avant que tout fût prêt, on reçut la nouvelle, le 18 décembre 1029, que Hichâm allait entrer dans la ville. Les troupes se portèrent alors à sa rencontre, et toute la ville retentit de cris d’allégresse. La foule encombrait les rues par lesquelles le prince devait passer, et l’on s’attendait à le voir déployer une pompe magnifique et toute royale. Cet espoir fut déçu: Hichâm était monté sur un cheval médiocre et pauvrement équipé; il portait des vêtements simples et nullement en harmonie avec la dignité califale. Il n’y eut donc aucun prestige; néanmoins le peuple le salua avec de bruyants témoignages de joie, car on espérait que les désordres étaient finis et qu’un gouvernement équitable et vigoureux allait renaître.
Hichâm III était peu fait pour réaliser de telles espérances. Bon et doux, il était en même temps faible, irrésolu, indolent, et ne savait apprécier que les plaisirs de la table. Dès le lendemain les patriciens furent à même de se convaincre que leur choix n’avait pas été heureux. Il y eut alors, dans la salle du trône, une grande audience, et tous les employés furent présentés au calife; mais nullement accoutumé aux réceptions, aux harangues, le vieillard put à peine balbutier quelques mots, et un des grands dignitaires dut prendre la parole en son nom. Ensuite, quand les poètes lui récitèrent les odes qu’ils avaient composées à l’occasion de son avénement au trône, il ne sut leur adresser aucune parole gracieuse; il ne semblait même pas comprendre ce qu’on lui récitait.
Le début du calife avait donc déjà dissipé toute illusion; mais ce fut pis encore quand, peu après, il nomma Hacam ibn-Saîd son premier ministre. Client des Amirides, Hacam avait exercé d’abord le métier de tisserand dans la capitale, et c’est là qu’il avait fait la connaissance de Hichâm, car les princes omaiyades formaient souvent des liaisons dans les basses classes de la société, dont ils recherchaient l’appui. Plus tard, pendant la guerre civile, Hacam s’était fait soldat, et comme il ne semble avoir manqué ni de bravoure ni de talents militaires, il était monté rapidement en grade, et avait gagné l’estime des seigneurs des frontières sous lesquels il servait. Ensuite, Hichâm ayant été proclamé calife, il était allé le trouver, et lui ayant rappelé leur ancienne amitié, il avait su si bien s’insinuer dans ses bonnes grâces, qu’il n’avait pas tardé à le dominer entièrement. Nommé premier ministre, il prit soin que la table du monarque fût chargée chaque jour des mets les plus exquis et des meilleurs vins; il l’entoura de chanteuses, de danseuses, il tâcha, en un mot, de lui rendre la vie aussi douce que possible, et le faible Hichâm, indifférent à tout le reste, trop heureux même de ne pas avoir à se mêler d’affaires qui l’ennuyaient, lui abandonnait volontiers le gouvernement de l’Etat.
Hacam trouva le trésor vide. Pour suffire aux dépenses, il fallait trouver des revenus plus considérables et plus prompts que ceux que la loi accordait; mais comment s’y prendre? Lever de nouvelles contributions, il ne fallait pas y songer, c’eût été le plus sûr moyen de se rendre impopulaire. Le ministre dut donc recourir à divers expédients, peu honorables il est vrai, mais commandés par la nécessité. Ayant découvert des objets précieux que les fils de Modhaffar l’Amiride avaient déposés chez leurs amis, il s’en empara et força les principaux négociants à les acheter à un prix très-élevé. Il les contraignit aussi à acheter le plomb et le fer qui provenaient des palais royaux démolis pendant la guerre civile. Mais l’argent acquis de cette manière ne suffisant pas encore, il accorda sa confiance à un faqui haï et décrié, Ibn-al-Djaiyâr, qui, dans le temps, avait déjà indiqué au calife Alî ibn-Hammoud des moyens efficaces, mais honteux, pour remplir le trésor. Cette fois encore cet homme sut procurer à Hacam des revenus considérables aux dépens des mosquées. Cette action frauduleuse ne resta pas secrète, et les Cordouans, les faquis surtout, en murmurèrent. Il n’y avait pas longtemps, toutefois, que les faquis qui siégeaient dans le tribunal avaient laissé augmenter leurs traitements, quoiqu’ils n’ignorassent pas que l’argent qu’on leur donnait provenait de contributions illégales, et que, par conséquent, il ne leur était pas permis de l’accepter. Aussi Hacam s’indigna-t-il de l’hypocrisie des faquis, et il leur répondit en leur lançant un manifeste fulminant. Abou-Amir ibn-Chohaid, qui l’avait composé, le lut en public, d’abord dans le palais, ensuite dans la mosquée (juin 1030). Vivement offensés, les faquis tâchèrent de faire partager leur colère au peuple; mais comme les masses ne semblent pas avoir eu de graves motifs de plainte, ils n’y réussirent pas. De son côté, le gouvernement redoubla de rigueur. Un vizir qui avait trempé dans un complot, fut exécuté, et Ibn-Chohaid voulait qu’on sévît contre les gros bonnets, comme il disait. «Ne faites pas attention aux déclamations de cette troupe d’avares qui méritent bien qu’on les vole, disait-il dans une pièce de vers adressée au calife, et laissez à ma langue de basilic le soin de leur dire leur fait.»
Que si Hacam n’eût eu contre lui que les théologiens, il se serait maintenu au pouvoir, car à cette époque ils avaient trop peu de crédit pour lui nuire; mais il avait des ennemis bien autrement dangereux: presque toute la noblesse lui était hostile. La bassesse de sa naissance était aux yeux des patriciens une tache ineffaçable. Ils voyaient en lui, non pas un officier de fortune, mais un tisserand, et ils le mettaient à peu près sur la même ligne que le premier ministre de Mohammed II, quoiqu’il y eût une grande différence entre ces deux hommes, l’un n’ayant jamais été autre chose qu’un ouvrier, et l’autre ayant passé les meilleures années de sa vie dans les camps ou à la cour des princes de la frontière. Peu scrupuleux sur les moyens de remplir le trésor, ils auraient facilement pardonné à un homme de leur caste les opérations financières auxquelles le ministre avait été forcé de recourir; mais comme c’était un plébéien qui les avait faites, ils les dénoncèrent au peuple dès qu’ils en eurent le vent, et les exploitèrent au profit de leur haine. Cette haine, du reste, nuisait à leurs propres intérêts. Au commencement, Hacam ne s’était pas senti de répugnance pour eux, il ne les avait pas exclus de parti pris, à preuve qu’il avait fait du patricien Ibn-Chohaid son ami et son confident; mais comme il voyait qu’ils ne répondaient à ses avances que par le dédain et le mépris; comme il ne trouvait chez eux que mauvais vouloir, répulsion, hostilité ouverte, sa susceptibilité s’était alarmée, et il avait cherché ses employés parmi les plébéiens. Ceux auxquels il confiait les postes étaient frappés d’avance de la réprobation de la noblesse; aussi ne manquait-elle pas de dire que le ministre ne donnait les emplois qu’à «de jeunes tisserands sans expérience, des vauriens sans religion, qui ne s’occupaient que de vin, de fleurs et de truffes, qui montraient leur esprit aux dépens des gens les plus respectables, et se moquaient des malheureux qui venaient leur demander justice.» Quant à Hacam lui-même, ils le déclaraient un intrigant sans capacité, un officier sans courage, un bon cavalier et rien de plus. La haine les aveuglait peut-être; mais ce qui est certain, c’est que, pour faire tomber celui qu’ils haïssaient, ils recoururent aux moyens les plus odieux.
Ils tâchèrent d’abord de pousser le peuple à une émeute, en lui disant que la stagnation du commerce, dont les calamités publiques étaient la véritable cause, ne devait être imputée qu’aux droits que le ministre avait établis sur plusieurs marchandises. Ces discours portèrent leurs fruits, et quelques hommes du peuple promirent aux nobles d’aller attaquer la demeure du ministre; mais averti à temps par un de ses amis, ce dernier quitta son palais, et, s’étant installé dans celui du calife, il abolit les impôts dont on se plaignait, et adressa au peuple un long manifeste, dans lequel il disait qu’il n’avait établi ces droits que pour satisfaire aux besoins pressants du trésor, mais que dans la suite il tâcherait de s’en passer. Le peuple ayant donc cessé de murmurer, les nobles eurent recours à un autre moyen. Comme Hacam avait peu de confiance dans les soldats andalous qui étaient à la dévotion des patriciens, il tâchait de former des compagnies berbères[451]. Les Andalous en murmuraient, et les nobles ne manquèrent pas de fomenter leur mécontentement; mais s’apercevant de ce qui se tramait contre lui, Hacam prit des mesures efficaces pour maintenir les soldats dans l’obéissance et punit les boute-feu en retenant leur paye. Alors les patriciens essayèrent de le faire tomber en disgrâce auprès de Hichâm. Ils n’y réussirent pas davantage: Hacam avait plus d’influence qu’eux sur l’esprit du faible monarque, et l’entrée du palais leur fut interdite. Ibn-Djahwar seul, le président du conseil d’Etat, conservait un certain empire sur le calife, qui le regardait avec un sentiment de respect mêlé de reconnaissance, car c’était à lui qu’il était redevable de son trône, ou plutôt de son oisiveté dorée. Tous les efforts de Hacam pour faire destituer Ibn-Djahwar de ses fonctions demeurèrent infructueux; cependant il ne se laissait pas décourager; il insistait sans cesse auprès du monarque et se promettait bien de vaincre à la fin ses scrupules. Ibn-Djahwar le savait; il s’apercevait peut-être qu’il perdait du terrain, et dès lors son parti était pris: il fallait en finir, non seulement avec le ministre, mais avec la monarchie, et dorénavant le conseil d’Etat régnerait seul. Ses collègues goûtèrent facilement ce projet; mais comment feraient-ils pour gagner des partisans? La difficulté était là; il y avait bien des gens prêts à tout entreprendre pour détrôner Hichâm III, mais quant à substituer une oligarchie au gouvernement d’un seul, nul, sauf les membres du conseil, ne semble y avoir songé, tant les sentiments et les idées étaient encore monarchiques. Les conseillers crurent donc prudent de cacher leur jeu, et feignant de vouloir seulement substituer un autre monarque à Hichâm III, ils entrèrent en négociations avec un parent du calife. Il s’appelait Omaiya. C’était un jeune homme téméraire et ambitieux, mais peu clairvoyant. Les conseillers lui donnèrent à entendre que, s’il voulait se mettre à la tête d’une insurrection, il pourrait conquérir le trône. Sans soupçonner qu’il n’était pour eux qu’un instrument qu’ils repousseraient dès qu’ils s’en seraient servis, le jeune prince accueillit avidement leurs ouvertures, et comme il ne ménageait pas l’argent, il gagna facilement les soldats dont le ministre avait retenu la paye. En décembre 1031[452], ces hommes se mirent donc en embuscade, fondirent sur Hacam au moment où il sortait du palais, le jetèrent dans la boue, et l’assassinèrent avant qu’il eût eu le temps de tirer son épée; puis ils lui coupèrent la tête, et l’ayant lavée dans un cuvier de la poissonnerie, car le sang et la boue l’avaient rendue méconnaissable, ils la promenèrent au bout d’une pique. Omaiya vint alors diriger les mouvements des soldats et de la foule qui s’était réunie à eux, tandis que Hichâm, effrayé par les cris horribles qu’il entendait retentir autour de sa demeure, montait sur une tour très-haute, accompagné des femmes de son harem et de quatre Slaves.
—Que me voulez-vous? cria-t-il aux insurgés qui s’emparaient déjà du palais; je ne vous ai rien fait, moi; si vous avez quelque sujet de plainte, allez trouver mon vizir, il vous fera justice.
—Ton vizir? répondit-on d’en bas; on va te le montrer.
Et alors Hichâm vit, au bout d’une lance, une tête horriblement mutilée.
—Voici la tête de ton vizir, cria-t-on, de cet infâme auquel tu as livré ton peuple, misérable fainéant!
Tandis que Hichâm cherchait encore à apaiser ces hommes féroces qui ne lui répondaient que par des injures et des outrages, une autre bande pénétra jusqu’aux appartements des femmes, où l’on prit tout ce qui valait la peine d’être emporté, et où l’on trouva des chaînes entièrement neuves, que Hacam, disait-on, avait fait fabriquer pour les nobles. Omaiya stimulait les pillards du geste et des paroles. «Prenez, mes amis, criait-il, toutes ces richesses sont à vous; mais tâchez donc aussi de monter sur la tour et tuez-moi cet infâme.» On tenta l’escalade, mais en vain; la tour était trop haute. Hichâm appelait à son secours les habitants de la ville qui ne prenaient pas de part au pillage; mais personne ne répondit à son appel.
Cependant Omaiya, convaincu que les vizirs allaient le reconnaître pour calife, s’était établi dans la grande salle. Assis sur le sofa de Hichâm et entouré des principaux d’entre les pillards, auxquels il avait déjà conféré des emplois, il leur donnait des ordres comme s’il était déjà calife. «Nous craignons qu’on ne vous tue, lui dit un de ceux qui se trouvaient là, car la fortune semble avoir abandonné votre famille.—N’importe, lui répondit Omaiya; que l’on me prête serment aujourd’hui, et que l’on me tue demain[453]!» Le jeune ambitieux ne se doutait pas de ce qui se passait alors dans la maison d’Ibn-Djahwar.
Dès le commencement de l’émeute, le président du conseil avait délibéré avec ses collègues, qu’il avait convoqués dans sa demeure, sur les mesures qu’il fallait prendre, et tout ayant été réglé entre eux, les membres du conseil se rendirent au palais, accompagnés de leurs clients et de leurs serviteurs, tous bien armés. «Que le pillage cesse! crièrent-ils; Hichâm abdiquera, nous vous en répondons.» Soit que la présence de ces hauts dignitaires imposât à la multitude, soit qu’elle craignît d’en venir aux mains avec leur escorte, soit, enfin, qu’il n’y eût plus grand’chose à piller, l’ordre se rétablit peu à peu. «Rendez-vous et descendez de la tour, crièrent alors les vizirs en s’adressant à Hichâm; vous abdiquerez, mais vous aurez la vie sauve.» Malgré qu’il en eût, Hichâm fut obligé de se mettre entre leurs mains, car il manquait de vivres dans la tour. Il descendit donc, et les vizirs le firent conduire avec ses femmes dans une espèce de corridor qui faisait partie de la grande mosquée. «J’aimerais mieux être jeté dans la mer que de passer par tant de tribulations, s’écria-t-il pendant le trajet. Faites de moi ce que vous voudrez, mais épargnez mes femmes, je vous en supplie.»
A la nuit tombante les vizirs convoquèrent les principaux habitants de Cordoue dans la mosquée et se consultèrent avec eux sur ce que l’on ferait de Hichâm. On résolut de l’enfermer dans une forteresse qu’on nomma et de le faire partir sans délai. Quelques chaikhs furent chargés d’aller communiquer cette décision au captif.
Quand ils furent arrivés dans le corridor, un triste spectacle frappa leurs regards. Ils trouvèrent Hichâm assis sur les dalles et entouré de ses femmes qui pleuraient les cheveux épars et à peine vêtues. L’œil triste et morne, il tâchait de réchauffer dans son sein sa fille unique, qu’il aimait passionnément et jusqu’à la folie. La pauvre enfant, trop jeune encore pour comprendre le malheur qui avait frappé son père, frissonnait dans cet endroit mal aéré, humide et que le froid très-vif de la nuit rendait plus glacial encore, et elle se mourait de faim, car, soit oubli, soit raffinement de cruauté, personne n’avait songé à donner un peu de nourriture à cette famille infortunée.
Un des chaikhs prit la parole.
—Nous venons vous annoncer, seigneur, dit-il, que les vizirs et les notables, réunis dans la mosquée, ont arrêté que vous....
—Bien, bien, interrompit Hichâm, je me soumettrai à leur décision, quelle qu’elle soit; mais faites donc donner, je vous en supplie, un morceau de pain à cette pauvre enfant qui se meurt de faim.
Profondément émus, les chaikhs ne purent retenir leurs larmes. Ils firent apporter du pain, et alors celui qui portait la parole reprit en ces termes:
—Seigneur, on a arrêté qu’à la pointe du jour vous serez transporté dans une forteresse où vous devrez rester prisonnier.
—Soit, répondit Hichâm d’un air triste, mais résigné. Je n’ai plus qu’une seule grâce à vous demander: donnez-nous une lumière, car l’obscurité qui règne dans ce triste endroit nous fait peur.
Le lendemain, dès que Hichâm eut quitté la ville, les vizirs annoncèrent par un manifeste aux Cordouans que le califat était aboli à perpétuité et que le conseil d’Etat avait pris en mains les rênes du gouvernement. Puis ils se rendirent au palais. Omaiya y était encore. Il avait cru fermement jusque-là aux promesses secrètes des vizirs, et déjà il avait convoqué les officiers afin qu’ils lui prêtassent serment. Il allait être détrompé. Les vizirs reprochèrent aux officiers et aux soldats la précipitation avec laquelle ils allaient reconnaître un aventurier, sans avoir attendu la décision des notables. «Les notables, poursuivit Ibn-Djahwar, ont aboli la monarchie, et le peuple a applaudi à cette mesure. Gardez-vous donc, soldats, d’allumer la guerre civile; souvenez-vous des bienfaits que vous avez reçus de nous, et attendez-vous à en recevoir de plus considérables, si vous vous montrez disposés à nous obéir.» Puis s’adressant aux officiers: «Je vous charge, leur dit-il, d’arrêter Omaiya, de le conduire hors du palais d’abord, et ensuite hors du territoire de la ville.»
Cet ordre fut exécuté sur-le-champ. Omaiya, au comble de la fureur, criait vengeance contre les perfides vizirs qui, après l’avoir bercé d’espérances trompeuses, le chassaient comme un vil criminel, et il essayait d’intéresser les officiers à sa cause; mais comme ceux-ci étaient accoutumés à obéir aux membres du conseil, les promesses qu’il leur prodigua furent aussi vaines que ses menaces et ses injures. On ne sait pas au juste quel fut son sort. Quelque temps se passa sans qu’on entendît parler de lui. Dans la suite il tâcha de rentrer dans Cordoue, et il y en a qui disent qu’à cette occasion les patriciens le firent assassiner secrètement[454].
Quant au malheureux Hichâm, il s’enfuit du château où on l’avait enfermé[455] et se rendit à la ville de Lérida qui était alors au pouvoir de Solaimân ibn-Houd. Soit oubli, soit dédain, dit un auteur de l’époque, le sénat (car nous pouvons donner désormais ce nom au conseil d’Etat) ne lui avait jamais fait signer un acte d’abdication; jamais il ne lui avait fait déclarer, en présence de témoins, qu’il était incapable de régner et que le peuple était délié de son serment, comme cela se faisait d’ordinaire quand on détrônait un prince[456]. Personne ne s’occupa plus de lui, on l’oublia, et quand il mourut cinq ans plus tard (décembre 1036), sa mort fut à peine remarquée à Cordoue. Le reste de l’Espagne s’en soucia moins encore.
FIN DU TOME TROISIÈME.
NOTES:
[1] Djowainî, traduction de M. Defrémery, dans le Journ. asiat., Ve série, t. VIII, p. 363, 364.
[2] Chwolsohn, Die Ssabier und der Ssabismus, t. I, p. 283-291.
[3] Comparez le passage du Fihrist cité par M. Chwolsohn, t. I, p. 289.
[4] Weil, t. II, p. 107.
[5] Macrîzî, dans le Journ. asiat., IIIe série, t. II, p. 134.
[6] Djowainî, dans le Journ. asiat., Ve série, t. VIII, p. 364, 365.
[7] De Sacy, Exposé de la religion des Druzes, Introduction, p. CLXIV.
[8] Voir de Sacy, p. CXLIX-CLIII.
[9] De Sacy, p. CXII, CLIII-CLVI.
[10] De Sacy, p. CLXII.
[11] Voir de Sacy, p. CXIX.
[12] Voir Arîb, t. I, p. 190.
[13] Le calife Moïzz, interrogé sur les preuves de la parenté qui l’unissait au gendre du Prophète, répondit fièrement, en tirant à moitié son épée du fourreau: «Voilà ma généalogie!» Puis, répandant à pleines mains les pièces d’or sur les assistants, il ajouta: «Voilà mes preuves!» Tous protestèrent que cette démonstration leur paraissait incontestable. Journ. asiat., IIIe série, t. III, p. 167.
[14] Obaidallâh faisait maudire, dans les prières publiques, tous les compagnons de Mahomet, à l’exception d’Alî et de quatre autres.
[15] Apud Ibn-Adhârî, t. I, p. 295.
[16] Man. de Leyde, p. 39.
[17] Tarîkh Ibn-Habîb, p. 160.
[18] Çâid de Tolède, fol. 246 r.
[19] Voyez Homaidî, fol. 47 r. et v. J’ai donné une traduction de ce passage dans le Journ. asiat., Ve série, t. II, p. 93. Comparez aussi sur les réunions dont il est question dans le texte, Abou-’l-mahâsin, t. I, p. 420, 421, et Masoudî, apud Chwolsohn, t. II, p. 622.
[20] Maccarî, t. I, p. 136.
[21] Voyez sur Ibn-Masarra (883-931) le Tarîkh al-hocamâ (apud Amari, Biblioteca Arabo-Sicula, p. 614, 615), Ibn-Khâcân, Matmah, L. II, c. 11 (ce chapitre se trouve aussi chez Maccarî, t. II, p. 376), Homaidî, fol. 27 r., et Ibn-Hazm, apud Maccarî, t. II, p. 121. Le célèbre Zobaidî écrivit un livre pour réfuter les opinions de ce philosophe (Ibn-Khallicân, Fasc. VII, p. 61).
[22] Abdérame III, comme nous le raconterons plus loin, fit décapiter un prince de sa famille à cause de ses opinions chiites.
[23] Moralès, qui écrivait sa Corónica general au XVIe siècle, donne une description détaillée et fort pittoresque de cette vallée et de cette caverne (t. III, fol. 3 et 4).
[24] Maccarî, t. II, p. 9, 10, 671, 672.
[25] Les chroniqueurs espagnols, qui ont fort exagéré l’importance des succès remportés par Pélage, prétendent aussi que Monousa fut tué pendant sa retraite. Il est certain au contraire que ce général survécut plusieurs années à sa déroute et qu’il mourut en Cerdagne. Voyez Isidore, c. 58, et comparez Ibn-Adhârî, t. II, p. 27, l. 15.
[26] Voyez mes Recherches, t. I, p. 126 et suiv.
[27] Chez Ahmed ibn-abî-Yacoub, qui écrivait vers l’année 890, Mérida (sur le Guadiana) est une ville frontière. Voyez de Goeje, Specimen liter. exhibens descriptionem al-Magribi, p. 16, l. 1-3 du texte arabe.
[28] Voir Mon. Sil., c. 42 à la fin, et Chron. Conimbr. II.
[29] Chron. Albeld., c. 64. L’expression: castra de Nepza, dont se sert ce chroniqueur, signifie les châteaux de la tribu berbère de Nefza, laquelle habitait entre Truxillo et le Guadiana; voyez Ibn-Haiyân, fol. 99 r., et 101 v.
[30] Ibn-Haiyân, fol. 99 r.
[31] Voyez Ibn-Haiyân, fol. 83 r., et comparez la description de Zamora que donne Masoudî (dans mes Recherches, t. I, p. 181).
[32] Ibn-Haiyân, fol. 98 v.-102 v.; Sampiro, c. 14.
[33] Charte chez Sota, Escr. 1; autre charte (de l’année 993) dans l’Esp. sagr., t. XIX, p. 383.
[34] Charte chez Berganza, t. I, p. 197, col. 2, l. 6.
[35] Mon. Sil., c. 44, 45; Ibn-Khaldoun, fol. 14 v. J’ai suivi ce dernier auteur pour ce qui concerne la date.
[36] Arîb, t. II, p. 176; Ibn-Khaldoun, fol. 14 v.
[37] Voyez Arîb, t. II, p. 186, l. 3 et 4.
[38] Arîb, t. II, p. 177, 178; Sampiro, c. 17; Mon. Sil., c. 46, 47.
[39] Nécour était une ville du Rîf marocain, à cinq lieues de la mer.
[40] Voyez mes Recherches, t. II, p. 285, 293, 294.
[41] Voyez ce que j’ai dit sur le texte et le sens de ces vers, dans les Annales de Gœttingue, année 1858, p. 1091, 1092, en rendant compte de l’Ibn-Khaldoun de M. de Slane.
[42] Arîb, t. I, p. 177, 178; Becrî, p. 94-97 éd. de Slane; Ibn-Adhârî, t. I, p. 178-183; Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbers, t. I, p. 282-285 du texte.
[43] Mon. Sil., c. 47.
[44] Arîb, t. II, p. 179.
[45] Le texte d’Arîb montre que telle est la véritable leçon, mais on ignore la situation de cet endroit.
[46] Arîb, t. II, p. 179-181; Sampiro, c. 18.
[47] Entre Estella et Pampelune, ou, plus précisément encore, entre Muez et Salinas de Oro.
[48] Arîb, t. II, p. 183-189; Ibn-Khaldoun, fol. 13 v., 14 v.; Sampiro, c. 18; Raguel, Vita vel passio Sancti Pelagii (collection de Schot, t. IV, p. 348).
[49] C’est dans cette année que l’expédition d’Ordoño doit avoir eu lieu, car Sampiro dit qu’en retournant à Zamora, le roi trouva sa femme morte, et d’un autre côté il est certain que la reine mourut dans l’été de 921; voyez Esp. sagr., t. XXXVII, p. 269.
[50] Sampiro, c. 18.
[51] Sampiro, c. 19.
[52] Sancho cite ce texte dans un privilége donné après la prise de Viguera. Esp. sagr., t. XXXIII, p. 466.
[53] Ce bruit n’était vrai qu’en partie; quelques nobles, mais en petit nombre, réussirent à se sauver.—Comparez Arîb, t. II, p. 195, avec Ibn-Haiyân, fol. 15 r.
[54] Arîb, t. II, p. 196-201; Ibn-Khaldoun, fol. 13 v.
[55] En 311 de l’Hégire (Arîb, t. II, p. 195), et par conséquent avant le 9 avril 924.
[56] Voir mes Recherches, t. I, p. 154-163.
[57] Ibn-Khordâdbeh, man. d’Oxford, p. 90.
[58] Arîb, t. II, p. 211, 212; Ibn-Adhârî, t. II, p. 162.
[59] Voyez Esp. sagr., t, XXXIV, p. 241.
[60] Comparez Arîb, t. II, p. 220.
[61] Voyez mes Recherches, t. I, p. 164-166.
[62] Sampiro, c. 22.
[63] Arîb, t. II, p. 222.
[64] Sampiro, c. 22.
[65] Voyez mes Recherches, t. I, p. 166-170.
[66] Ibn-Khaldoun, fol. 15 r.
[67] Voyez les citations dans mes Recherches, t. I, p. 232, 233.
[68] En 915 ou dans l’année suivante. Arîb, t. II, p. 175.
[69] Ibn-Khaldoun, fol. 13 r.; Akhbâr madjmoua, fol. 114 r. et v.; Masoudî, dans mes Recherches, t. I, p. 182.
[70] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, Appendice, nº XI, et man., fol. 15 r., l. 15 et 16.
[71] Vita Johannis Gorziensis, c. 136.
[72] Ibn-al-Abbâr, p. 124, l. 8 et 9.
[73] Maccarî, t. I, p. 92.
[74] Voyez Ibn-Haucal, man. de Leyde, p. 39. Les chroniqueurs de Cordoue donnent à Otton Ier le titre de roi des Slaves; voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 234, Maccarî, t. I, p. 235.
[75] Ibn-Haucal, p. 39.
[76] Liudprand, Antapodosis, L. VI, c. 6.
[77] Ibn-Haucal, p. 39; Maccarî, t. I, p. 92. Comparez Reinaud, Invasions des Sarrasins en France, p. 233 et suiv.
[78] Maccarî, t. II, p. 57.
[79] Maccarî, t. I, p. 372, 373.
[80] Dans la suite, du moins, il n’est plus question de lui.
[81] Le calife fit tout ce qu’il pouvait pour le faire relâcher, mais Mohammed ne recouvra la liberté qu’au bout de deux ans.
[82] Voyez mes Recherches, t. I, p. 171-186.
[83] Dans Sampiro (c. 19) il faut lire placitum au lieu de palatium, comme porte l’édition de Florez. La bonne leçon se trouve dans le man. de Leyde (fonds Vossius, nº 91). Lucas de Tuy (p. 92) emploie ici le mot juneta (aujourd’hui junta en espagnol), qui est à peu près l’équivalent de placitum. Cf. Esp. sagr., t. XIX, p. 383 med.
[84] Voyez Sampiro, c. 19.
[85] Egregius comes. Voyez Berganza, t. I, p. 215.
[86] Sampiro, c. 23.
[87] Voyez Ibn-al-Abbâr, p. 140.
[88] Ibn-Adhârî, t. II, p. 226.
[89] Plusieurs chroniqueurs ont donné des renseignements tout à fait faux sur le premier séjour d’Abou-Yézîd à Cairawân. J’ai suivi Ibn-Sadoun (apud Ibn-Adhârî, t. I, p. 224-226), auteur presque contemporain et dont le récit circonstancié porte un cachet de vraisemblance que les autres n’ont pas.
[90] Cf. Kairaouânî, Histoire de l’Afrique, p. 104, trad. Pellissier et Rémusat.
[91] Voyez sur Abou-Yézîd, Ibn-Adhârî, Ibn-Khaldoun, Kairaouânî Aboulfeda etc.
[92] Sampiro, c. 23.
[93] Voyez la charte publiée par Berganza, t. II, Escr. 32, et Risco, Historia de Leon, t. I, p. 211.
[94] Voyez les chartes publiées par Berganza, t. II.
[95] Il donna, par exemple, le verger du comte au cloître de Cardègne. Voyez la charte du 23 août 944, chez Berganza, t. II, Escr. 34.
[96] Voyez les chartes publiées par Berganza.
[97] Cronica rimada, p. 2 (dans les Wiener Jahrbücher, Anzeige-Blatt du tome CXVI).
[98] Cf. Sampiro, c. 23.
[99] «Juramento llevan hecho.»
[100] Sampiro, c. 23.
[101] Ibn-Adhârî, t. II, p. 226, 227, 230.
[102] Ibn-Adhârî, t. II, p. 229, 230.
[103] Sampiro, c. 24.
[104] Voyez mes Recherches, t. I, p. 186-189.
[105] Manuscrit de Meyá.
[106] La mère de Sancho et l’épouse de Ferdinand étaient sœurs.
[107] Voyez Sampiro, c. 25.
[108] Ibn-Adhârî, t. II, p. 233.
[109] Ibn-Adhârî, t. II, p. 233, 234, 235, 236.
[110] Chronicon de Cardeña, p. 378.
[111] Sampiro, c. 25.
[112] Ibn-Khaldoun, fol. 15 v.
[113] Ibn-Adhârî, t. II, p. 237 (au lieu de Chabrout, comme porte le manuscrit, il faut lire: Hasdaï ibn-Chabrout); Ibn-Khaldoun, fol. 15 v.
[114] Ibn-Khaldoun, fol. 15 v.
[115] Voyez Amari, Storia dei musulmani di Sicilia, t. II, p. 242-248.
[116] Voyez Amari, ibid., p. 249, 250, et les auteurs qu’il cite.
[117] Ibn-Adhârî, t. II, p. 237.
[118] Le nom d’Ordoño III se trouve dans les chartes jusqu’au mois de mars de l’année 957; voyez Esp. sagr., t. XXXIV, p. 268. La comparaison des chroniques arabes montre aussi que la date à laquelle les manuscrits de Sampiro fixent la mort de ce roi (955), est fautive.
[119] Abdérame l’avait nommé à ce poste en 954; voyez Ibn-al-Abbâr, p. 140, et Ibn-Adhârî, t. II, p. 235.
[120] Ibn-Adhârî, t. II, p. 237, dern. ligne, et p. 238.
[121] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 104.
[122] Sampiro dit à peu près la même chose en parlant de Ramire III.
[123] Voyez le poème de Dounach, strophe 4, apud Luzzatto, Notice sur Abou-Iousouf Hasdaï ibn-Schaprout, p. 24.
[124] Voyez Ibn-Khaldoun, fol. 15 v., et dans mes Recherches, t. I, p. 105.
[125] Voyez Esp. sagr., t. XXXIV, p. 269.
[126] Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 201, l. 2.
[127] Voyez plus bas le récit de l’audience d’Ordoño IV auprès de Hacam II.
[128] El Malo en espagnol, al-khabîth en arabe (voyez Maccarî, t. I, p. 252, l. 3).
[129] Trompé par un interpolateur de Sampiro, qui a introduit une foule d’erreurs dans l’histoire du royaume de Léon, on a dit souvent qu’Ordoño III avait répudié Urraque alors que Ferdinand s’était révolté contre lui. Risco (Esp. sagr., t. XXXIV, p. 267, 268) a prouvé par les chartes qu’Urraque a été l’épouse d’Ordoño III jusqu’à la fin du règne de ce dernier.
[130] Sampiro, c. 26.
[131] Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 237.
[132] Vita Johannis Gorziensis, c. 121.
[133] Voyez Maccarî, t. I, p. 253, l. 3, 4, 8 et 9.
[134] Comparez Sampiro, c. 26, le poème hébreu de Dounach ben-Labrat, celui de Menahem ben-Saruk (apud Luzzatto, Notice etc., p. 24, 25, 29-31), le passage d’Ibn-Khaldoun que j’ai communiqué à M. Luzzatto et que ce savant a imprimé dans sa Notice (p. 46, 47), et celui qu’on trouve dans mes Recherches, t. I, p. 105.
[135] Ibn-Khaldoun, Histoire des Berbers, t. II, p. 542 de la traduction; cf. Ibn-Adhârî, t. II, p. 238.
[136] Sampiro, c. 26.
[137] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 105.
[138] Esp. sagr., t. XXXIV, p. 270.
[139] Sampiro, c. 26.
[140] Esp. sagr., t. XXXIV, p. 270, 271.
[141] Ibn-Khaldoun, fol. 15 v.
[142] Annales Compostellani; Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 105.
[143] Sampiro, c. 26.
[144] Ibn-Adhârî, t. II, p. 239, 161.
[145] Ibn-Adhârî, t. II, p. 247.
[146] Ibn-Haucal, p. 40.
[147] Voyez Ibn-Haucal, p. 38, 42.
[148] Ibn-Haucal, p. 38, 41.
[149] Voyez la lettre de Hasdaï au roi des Khozars, dans Carmoly, Des Khozars au X e siècle, p. 37.
[150] Ibn-Adhârî, t. II, p. 247, 248.
[151] Hroswitha, Passio S. Pelagii.
[152] Ibn-Haucal, p. 40; Ibn-Adhârî, t. II, p. 246, 247; Maccarî, t. I, p. 344-346, 370 et suiv.
[153] Comparez Vita Joh. Gorz., c. 135.
[154] Voyez Maccarî, t. I, p. 254, l. 9 et 10.
[155] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 105.
[156] Sampiro, c. 26.
[157] Ibn-Khaldoun, fol. 16 r.
[158] Ibn-Adhârî, t. II, p. 250.
[159] Maccarî, t. I, p. 252-256; Ibn-Adhârî, t. II, p. 251 (chez cet auteur il faut substituer p. 250, l. 11: année 351 à année 352; le récit des événements de l’année 352 ne commence qu’à la page 251, l. 19); Ibn-Khaldoun, fol. 16 v.
[160] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 106.
[161] Ibn-Khaldoun (fol. 16 v.) l’appelle Walîd Ibn-Moghîth, et non ibn-Khaizorân, comme on lit chez Maccarî.
[162] Le Catholico, dit Ibn-Khaldoun, d’où il résulte qu’à Cordoue on donnait ce titre à l’évêque, de même que dans l’Orient on le donnait à l’évêque des Nestoriens (voyez Ahmed ibn-abî-Yacoub, Kitâb al-boldân, fol. 3 v.).
[163] Ibn-Khaldoun l’appelle Abdallâh.
[164] Ibn-Khaldoun, fol. 16 v.
[165] Voyez Sampiro, c. 27.
[166] Ibn-Adhârî, t. II, p. 251; Ibn-Khaldoun, fol. 16 v.
[167] Manuscrit de Meyá, § 15; comparez Sampiro, c. 26.
[168] Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 251, l. 18.
[169] Ibn-Adhârî, t. II, p. 251; Ibn-Khaldoun, fol. 16 r.
[170] Comparez Ibn-Adhârî, t. II, p. 257.
[171] Sampiro, c. 27.
[172] Ibn-Khaldoun, fol. 16 v., 17 r.
[173] Sampiro, c. 27; Chronicon Iriense, c. 10. Sancho mourut vers la fin de l’année 966; voyez Risco, Historia de Leon, t. I, p. 212.
[174] Mon. Sil., c. 70.
[175] Voyez sur cette invasion, mes Recherches, t. II, p. 300-315.
[176] Voyez Sampiro, c. 28.
[177] Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 255, l. 14 et 23.
[178] Ibn-al-Abbâr, p. 101-103; Maccarî, t. I, p. 256.
[179] Çâid de Tolède, fol. 246 r.
[180] Ibn-Khaldoun, Prolégomènes.
[181] Ibn-Adhârî, t. II, p. 256.
[182] Maccarî, t. I, p. 136.
[183] Ibn-Adhârî, t. II, p. 274.
[184] Voyez Ibn-Khallicân, traduction de M. de Slane, t. I, p. 210-212.
[185] Voyez Maccarî, t. II, p. 396.
[186] Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 274, l. 13.
[187] Ibn-al-Khatîb, man. G., fol. 117 v.; Abd-al-wâhid, p. 18, 19.
[188] Mohammed ibn-Ishâc ibn-as-Salîm.
[189] Abd-al-wâhid, p. 18.
[190] Voyez plus haut, t. II, p. 31.
[191] Maccarî (t. I, p. 904) lui a consacré un court article.
[192] Voyez Ibn-abî-Oçaibia.
[193] Ibn-Adhârî, t. II, p. 273, 274; Abd-al-wâhid, p. 17, 18, 26; Ibn-al-Abbâr, p. 148, 152.—Voici la généalogie complète de Mohammed: Abou Amir Mohammed, fils d’Abou-Hafç Abdallâh et de Boraiha, fils de Mohammed et de la fille du vizir Yahyâ, fils d’Abdallâh, fils d’Amir (le favori du sultan Mohammed), fils d’Abou-Amir Mohammed, fils d’al-Walîd, fils de Yézîd, fils d’Abdalmélic.
[194] Comparez le vers que cite Ibn-Adhârî, t. II, p. 273, dernière ligne.
[195] Ibn-Adhârî, t. II, p. 274.
[196] Ibn-al-Abbâr, p. 152.
[197] Maccarî, t. I, p. 259.
[198] Il avait été nommé cadi de Cordoue en décembre 966, en remplacement de Mondhir ibn-Saîd Bolloutî, qui venait de mourir. Khochanî, p. 352.
[199] Voyez Khochanî, p. 352.
[200] Comparez Ibn-Adhârî, t. II, p. 251.
[201] En arabe elle s’appelait Çobh; mais à cause de l’euphonie nous avons cru devoir traduire ce nom.
[202] Ibn-Adhârî, t. II, p. 267, 268. Le nom d’Amir se trouve sur les monnaies de cette époque.
[203] Comparez Maccarî, t. I, p. 252, l. 2.
[204] Maccarî, t. II, p. 61.
[205] Ibn-Adhârî, t. II, p. 268; Maccarî, t. II, p. 61.
[206] Ibn-Adhârî, t. II, p. 268.
[207] Ibn-Adhârî, t. II, p. 269.
[208] Ibn-Adhârî, t. II, p. 267, 268.
[209] Comparez Ibn-Adhârî, t. II, p. 260, l. 4; p. 270, l. 14 et 15.
[210] Ibn-Adhârî, t. II, p. 275.
[211] Mohammed ibn-Câsim ibn-Tomlos.
[212] Hadjar an-nasr en arabe.
[213] Câdhî al-codhât.
[214] Ibn-Adhârî, t. II, p. 260-265, 268, 269; Cartâs, p. 56-58; Ibn-Khaldoun, Histoire des Berbers, t. II, p. 149-151, t. III, p. 215, 216 de la traduction.
[215] Ibn-Adhârî, t. II, p. 265, 276, l. 3.
[216] Ibn-Adhârî, t. II, p. 265.
[217] Ibn-Adhârî, t. II, p. 269, 276.
[218] Cartâs, p. 58; Ibn-Khaldoun, Histoire des Berbers, t. II, p. 152 de la traduction.
[219] Ibn-Adhârî, t. II, p. 265; Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbers, t. II, p. 151, 152, et surtout t. III, p. 216.
[220] Ibn-Adhârî, t. II, p. 265; comparez Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbers, t. III, p. 216.
[221] Ibn-Adhârî, t. II, p. 266.
[222] Ibn-Adhârî, t. II, p. 251, 252, 253.
[223] Voyez Maccarî, t. II, p. 59.
[224] Ibn-Adhârî l’appelle al-Djafarî. Djafar était un nom de guerre que Hacam avait donné à Aurore (voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 269, dern. ligne), et c’est pour cette raison que ses affranchis portaient le surnom de Djafarî ou de Djoaifirî (Djoaifir est le diminutif de Djafar). On sait que les califes, tant à Bagdad qu’ailleurs, aimaient à donner des noms d’hommes aux femmes de leurs harems.
[225] Ibn-Adhârî, t. II, p. 265, 266.
[226] Ibn-Adhârî, t. II, p. 249. A la page 269 on lit Ramadhân au lieu de Çafar. C’est une faute.
[227] Ibn-Adhârî, t. II, p. 268.
[228] Rien ne nous autorise à croire que Fâyic et Djaudhar fussent réellement frères; mais les eunuques se donnaient ordinairement ce nom. Voyez le passage d’Ibn-al-Khatîb cité dans mes Recherches, t. I de la 1re édition, p. 37, dans la note.
[229] Ibn-Adhârî, t. II, p. 276-279; Maccarî, t. II, p. 59, 60.
[230] Ibn-Adhârî, t. II, p. 270, 280; Ibn-al-Abbâr, p. 141.
[231] Voyez Maccarî, t. II, p. 60.
[232] Ibn-Adhârî, t. II, p. 270, 276.
[233] Ibn-Adhârî, t. II, p. 280, 281.
[234] Voyez Ibn-al-Abbâr, p. 148.
[235] Les historiens arabes donnent à cette forteresse le nom d’Alhâma. C’est la traduction littérale de Balneos, comme écrit Sampiro (c. 23), aujourd’hui los Baños.
[236] Ibn-Adhârî, t. II, p. 281, 282; Maccarî, t. II, p. 60, 61.
[237] Ibn-al-Abbâr, p. 141, 142; Ibn-Adhârî, t. II, p. 271.
[238] Maccarî, t. II, p. 60.
[239] Maccarî, ibid.
[240] Ibn-al-Abbâr, p. 142.
[241] Maccarî, t. II, p. 60.
[242] Maccarî, t. II, p. 61.
[243] Il paraît que cet endroit n’existe plus.
[244] Comparez Ibn-al-Abbâr, p. 142, l. 6, avec Ibn-Adhârî, t. II, p. 284.
[245] Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 290.
[246] Voyez Ibn-al-Abbâr, p. 142.
[247] Cette date est donnée non-seulement par Ibn-Adhârî, mais aussi par Nowairî (p. 470).
[248] Ibn-Adhârî, t. II, p. 282-285; Maccarî, t. II, p. 61, 62.
[249] Ibn-Adhârî, t. II, p. 288; Maccarî, t. I, p. 395.
[250] Ibn-Adhârî, t. II, p. 285; Maccarî, t. II, p. 62.
[251] Ibn-Adhârî, t. II, p. 285; Maccarî, t. II, p. 62.
[252] Ibn-Adhârî, t. II, p. 286, 287, 291; Ibn-Khâcân, apud Maccarî, t. I, p. 275, 276.
[253] Ibn-Adhârî, t. II, p. 289.
[254] Ibn-Adhârî, t. II, p. 286; Maccarî, t. I, p. 396.
[255] Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 268, Ibn-al-Abbâr, p. 142, Nowairî, p. 470.
[256] Ibn-Adhârî, t. II, p. 288, 289.
[257] Nowairî, p. 470.
[258] Ibn-Hazm, Traité sur l’amour, fol. 32 r.
[259] Il y a deux rédactions de ce dernier hémistiche. Celle que donne Ibn-Adhârî (t. II, p. 300) me paraît préférable à l’autre qui se trouve chez Maccarî (t. I, p. 396). Dans l’opinion publique, Ibn-abî-Amir partageait les faveurs de la sultane avec le cadi Ibn-as-Salîm.
[260] Comparez Abd-al-wâhid, p. 17, avec les vers de Ramâdî dont je donnerai la traduction dans la note suivante.
[261] «Bien certains qu’ils étaient désormais les maîtres, dit Ramâdî dans une de ses élégies (apud Maccarî, t. II, p. 442), ils nous firent marcher vers Zahrâ, comme coupables de haute trahison. J’étais au milieu d’une foule d’hommes de lettres, et Djaudhar avait les vêtements déchirés.»
[262] Ibn-al-Abbâr, p. 154, 155; Ibn-Hazm, Traité sur l’amour, fol. 38 v.; cf. Maccarî, t. I, p. 286, l. 8.
[263] Abd-al-wâhid, p. 17. Il paraît cependant que plus tard Ramâdî fut gracié tout à fait, car on le trouve nommé parmi les poètes salariés qui accompagnaient Ibn-abî-Amir pendant son expédition contre Barcelone, dans l’année 986. Voyez Ibn-al-Khatîb, man. G., fol. 181 r.
[264] Çâid de Tolède, Tabacât-al-omam, fol. 246 r. et v.; Ibn-Adhârî, t. II, p. 315; Maccarî, t. I, p. 136.
[265] Ibn-Adhârî, t. II, p. 315, l. 1-3.
[266] Voyez, par exemple, Ibn-al-Abbâr, p. 151, 152.
[267] Maccarî, t. I, p. 266.
[268] Ibn-Adhârî, t. II, p. 309, 310; Maccarî, t. I, p. 266.
[269] Maccarî, t. II, p. 51.
[270] Ibn-Adhârî, t. II, p. 270.
[271] Voyez Ibn-Hazm, Traité sur l’amour, fol. 101 r.
[272] Ibn-Adhârî, t. II, p. 296-298.
[273] Comparez mes Recherches, t. I, p. 87-89.
[274] Voyez Ibn-Haucal, p. 40.
[275] Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbers, t. II, p. 556, t. III, p. 237.
[276] Voyez la date précise dans Ibn-Adhârî, t. I, p. 240, l. 3 et 4.
[277] Voyez sur lui et sur sa famille, Ibn-Khaldoun, t. II, p. 553 et suiv. de la traduction, et Ibn-Adhârî, t. II, p. 258 et suiv.
[278] Ibn-Adhârî, t. II, p. 293, 299, 316.
[279] Voyez Maccarî, t. I, p. 273, l. 1.
[280] Maccarî, t. I, p. 272.
[281] Mon. Sil., c. 70; Maccarî, t. I, p. 272, l. 17.
[282] Maccarî, t. I, p. 186.
[283] Ibn-al-Abbâr, p. 103.
[284] Maccarî, t. II, p. 64; Ibn-Adhârî, t. II, p. 299; Ibn-Hazm, Traité sur l’amour, fol. 59 r. Comparez Ibn-al-Abbâr, dans mes Recherches, t. I, Appendice, p. XXXIV. Sur la date, voyez ibid., t. I, p. 192, 193.
[285] Il paraît qu’il devait ce surnom à son avarice.
[286] Voyez mes Recherches, t. I, p, 190 et suiv.
[287] Mon. Sil., c. 71; comparez mes Recherches, t. I, p. 198.
[288] Al-manzor billâh, c’est-à-dire aidé par Dieu, victorieux par le secours de Dieu.
[289] Ibn-Adhârî, t. II, p. 299, 300.
[290] Voyez Maccarî, t. I, p. 258.
[291] Ibn-Adhârî, t. II, p. 300, 301; cf. Maccarî, t. I, p. 260.
[292] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 106.
[293] Sampiro, c. 29; Chron. Iriense, c. 12.
[294] Voyez mes Recherches, t. I, p. 196.
[295] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 107.
[296] Voyez mes Recherches, t. I, p. 195-197.
[297] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 107.
[298] Chron. Iriense, c. 12; Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 107.
[299] Voyez Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 124.
[300] «Le mardi, douze jours passés de Dhou-’l-hiddja de l’année 374, ce qui correspond au 5 mai.» Ibn-abî-’l-Faiyâdh, apud Ibn-al-Abbâr, p. 252. Dans l’année 985, le 5 mai tombait réellement un mardi.
[301] Ibn-al-Khatîb, dans son article sur Almanzor (man. G., fol. 181 r.), donne la liste de ces poètes.
[302] Du temps d’Ibn-al-Abbâr, c’est-à-dire au XIIIe siècle, les Beni-Khattâb se prétendaient Arabes; mais leurs ancêtres du Xe siècle ne songeaient même pas à se donner une telle origine.
[303] Ibn-abî-’l-Faiyâdh dit: durant vingt-trois jours. J’ai suivi Ibn-Haiyân.
[304] Ibn-al-Abbâr, p. 251-253.
[305] Ibn-al-Khatîb, man. G., fol. 180 v.
[306] D’après Ibn-al-Khatîb, Barcelone fut prise «le lundi, au milieu de Çafar de l’année 375.» Ce jour répond au 6 juillet 985. Les documents arabes ne laissent donc aucun doute sur l’année de la prise de Barcelone, et ils sont parfaitement d’accord avec les documents latins cités par M. Bofarull. Ce savant, qui veut que la prise de Barcelone ait eu lieu une année plus tard, ne s’est pas aperçu que son opinion est contredite par les pièces mêmes sur lesquelles il tâche de l’appuyer. La date Kalendarum Julii feria quarta, à laquelle deux documents fixent le commencement du siége, est parfaitement exacte pour l’année 985, mais non pas pour l’année suivante.
[307] Bofarull, Condes de Barcelona, t. I, p. 163, 164.
[308] Ibn-al-Abbâr, p. 251. Almanzor avait fait plusieurs campagnes contre le comte de Castille et le roi de Navarre, sur lesquelles nous ne possédons pas de détails.
[309] Ibn-Adhârî, t. I, p. 248.
[310] Les auteurs qui disent qu’Almanzor envoya encore en Afrique un autre corps d’armée, commandé par son fils Abdalmélic (Modhaffar), ont confondu cette expédition avec une autre (celle contre Zîrî), dont nous parlerons plus tard. A l’époque dont il s’agit, Abdalmélic ne comptait encore que douze ans (cf. Nowairî, p. 473).
[311] Cartâs, p. 58, 59; Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbers, t. III, p. 219, 237; Ibn-Adhârî, t. II, p. 301; Ibn-al-Abbâr, p. 154.
[312] Ceci est une pure médisance; d’après des témoignages plus impartiaux, Almanzor était un fort bel homme.
[313] Ibn-Adhârî, t. II, p. 301, 302; Ibn-al-Abbâr, p. 119; Maccarî, t. I, p. 389.
[314] Maccarî, t. I, p. 359, 360, l. 3, 20 et suiv.; Ibn-Adhârî, t. II, p. 307 et suiv.
[315] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 107.
[316] Chron. Conimbricense I et IV.
[317] Voyez la charte de l’abbesse Flora, Esp. sagr., t. XXXVI, nº 14, et celle que cite Risco, Historia de Leon, t. I, p. 228.
[318] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 107.
[319] Lucas de Tuy, p. 87. Comparez pour ce qui concerne la date et le nom du commandant, mes Recherches, t. I, p. 198-201.
[320] Charte latine citée par Risco, Hist. de Leon, t. I, p. 228, et Esp. sagr., t. XXXIV, p. 308.
[321] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 108.
[322] Comparez Annales Complutenses, p. 311. Dans les Anales Toledanos (p. 383) la date est fautive.
[323] Ibn-Adhârî, t. II, p. 303-306; Ibn-al-Abbâr, dans mes Recherches, t. I, p. 279 de la 1re édition; Ibn-Kbaldoun, dans le même ouvrage, t. I, p. 108 de la 2de édition.
[324] Voyez mes Recherches, t. I, p. 24-27 de la 1re édition.
[325] Abd-al-wâhid, p. 24, 25; Aboulfedâ, t. II, p. 534; Maccarî, t. II, p. 57; Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 108; Chron. Burg., p. 309; Ann. Complut., p. 313; Ann. Compost. p. 320; Ann. Toled. I, p. 384. Dans les chroniques qui portent: VIII Kal. Ianuarii, il faut lire Iunii au lieu de Ianuarii.
[326] Charte de 993, Esp. sagr., t. XIX, p. 382 et suiv., et de 1000, ibid., t. XXXVI, nºIV.
[327] Charte de 990, analysée dans l’Esp. sagr., t. XIX, p. 382 et suiv.
[328] Voyez mes Recherches, t. I, p. 108, 109.
[329] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 108.
[330] Ibn-Khaldoun, ibid., p. 110.
[331] Ibn-al-Abbâr, p. 113.
[332] Ibn-al-Abbâr, dans mes Recherches, t. I, p. 280 de la 1re édition.
[333] Ibn-al-Abbâr, p. 113, 114, et dans mes Recherches, t. I, p. 279 de la Ire édition.
[334] Ibn-Adhârî, t. II, p. 315.
[335] Cartâs, p. 73.
[336] Ibn-Adhârî, t. II, p. 316.
[337] Maccarî, t. I, p. 389.
[338] Maccarî, t. I, p. 393.
[339] Nowairî, p. 471.
[340] Ibn-Khaldoun, Histoire des Berbers, t. II, p. 41 du texte; Cartâs, p. 65.
[341] Maccarî, t. II, p. 64; Ibn-Adhârî, t. I, p. 262; Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbers, t. III, p. 243, 244; Cartâs, p. 65, 66; Ibn-al-Abbâr, dans mes Recherches, t. I, p. 285 de la 1re édition.
[342] Voyez les derniers vers de l’élégie d’Ibn-Darrâdj Castallî sur la mort d’Aurore, apud Thaâlibî, Yetîma, man. d’Oxford, Seld. A. 19 et Marsh. 99.
[343] Ibn-Khaldoun et Cartâs, ubi supra.
[344] Voyez Florez, Esp. sagr., t. III et XIX, et comparez Ibn-Adhârî, t. II, p. 316, 317 et 318.
[345] Le texte que nous suivons porte ici: medîna Galicia, c’est-à-dire la capitale de la Galice. Le mot Galice a ici un sens fort restreint: il désigne la province portugaise qui porte aujourd’hui le nom de Beira. Cette province avait été souvent un royaume à part, et Viseu en était la capitale. Voyez mes Recherches, t. I, p. 163, 164.
[346] Ibn-Adhârî nomme dans cette province un district qu’il appelle Valadares. Ce district se trouve nommé aussi dans une charte de 1156, publiée dans l’Esp. sagr., t. XXII, p. 275.
[347] Ibn-Adhârî, t. II, p. 316-318.
[348] Il résulte d’une charte de Bermude II, publiée dans l’España sagrada (t. XIX, p. 381), que ce défilé se trouvait sur les bords du Minho.
[349] Ibn-Haiyân apud Ibn-Adhârî, t. II, p. 312. Les mots ilâ bâbi’z-Zâhira semblent avoir été ajoutés par Ibn-Adhârî.
[350] Ce cloître, qui se trouvait dans les montagnes, entre Bayona et Tuy, reçut plus tard le nom de San Colmado. Voyez Sandoval, Antiguedades de Tuy, p. 120.
[351] Malego chez Ibn-Adhârî. Les Arabes ont transposé de cette manière les lettres de ce nom propre.
[352] Ibn-Adhârî, t. II, p. 318, 319. Ce qu’on lit au sujet de cette expédition dans l’Hist. Compost. (L. I, c. 2, §. 8) est inexact. Rodrigue Velasquez, qui, d’après cette chronique, aurait été parmi les alliés d’Almanzor, était déjà mort dix-neuf années auparavant. Voyez Esp. sagr., t. XIX, p. 166, 169. Sur les relations des chroniques latines en général, on peut voir mes Recherches, t. I, p. 217 et suiv.
[353] Ibn-Khaldoun, dans mes Recherches, t. I, p. 109.
[354] Maccarî, t. II, p. 146; Rodrigue de Tolède, L. V, c. 16; Lucas de Tuy, in fine.
[355] Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbers, t. III, p. 244-248; Cartâs, p. 66, 67.
[356] Ibn-Adhârî, t. II, p. 310.
[357] Dans la Rioja, à 9 lieues S. de Najera.
[358] Maccarî, t. II, p. 65; Ibn-al-Abbâr, p. 151; Ibn-al-Khatîb, article sur Almanzor, man. G., fol. 181 v.
[359] Maccarî, t. I, p. 259.
[360] Chron. Burgense, p. 309.
[361] Charte de 1027, Llorente, t. III, p. 355.
[362] Mon. Sil., c. 72.
[363] Maccarî, t. I, p. 392. Comparez Rodrigue de Tolède, Hist. Arabum, c. 31.
[364] Maccarî, t. I, p. 392.
[365] Ibn-Adhârî, t. II, p. 320, 321.
[366] Maccarî, t. I, p. 274.
[367] Voyez mes Recherches, t. II, p. 257-260.
[368] Voyez sur Çâid, Homaidî, fol. 100 v.-103 r., Abd-al-wâhid, p. 19-25, Ibn-Khallicân, t. I, p. 322 éd. de Slane, et surtout Maccarî, t. II, p. 52 et suiv.
[369] Ibn-Adhârî, t. II, p. 309.
[370] Maccarî, t. I, p. 387.
[371] Maccarî, t. I, p. 274.
[372] Voyez plus haut, p. 111 et suiv.
[373] Ibn-al-Khatîb, man. G., fol. 118 r.
[374] Maccarî, t. I, p. 273.
[375] Ibn-Adhârî, t. II. p. 310.
[376] Maccarî, t. I. p. 406, 407. A la page 407, l. 4, je lis ’an au lieu de fi.
[377] Ibn-Adhârî, t. II, p. 310, 311.
[378] Nowairî, p. 472.
[379] Ibn-al-Abbâr, p. 159. Ibn-Haiyân (apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 30 r.-31 v.) donne un récit détaillé de cette conspiration.
[380] Ibn-al-Abbâr, p. 149.—Faute de documents, j’ai dû passer rapidement sur le règne de Modhaffar.
[381] Ces quatre familles étaient les principales parmi la noblesse de cour. Voyez Ibn-Adhârî, t. II, p. 290.
[382] Sous le nom de Slaves on comprenait aussi les chrétiens du Nord de l’Espagne qui servaient dans l’armée musulmane. Voyez Ibn-al-Khatîb, article sur Hobâsa, man. G., fol. 124 r.
[383] Khochanî, p. 327.
[384] Ibn-Hazm, Traité sur les religions, t. II, fol. 80 v., 146 r. et v.
[385] Ibn-Hazm, t. I. fol. 128 r. et v.
[386] Ibn-Hazm, t. I, fol. 127 r.-128 r.
[387] Al-milla al-collîya en arabe.
[388] Ibn-Hazm, t. II, fol. 228 r.-230 v.
[389] Maccarî, t. I, p. 387.
[390] Voyez à ce sujet mes Recherches, t. I, p. 205 et suiv.
[391] Aujourd’hui on dirait Sanchuelo, mais à l’époque dont il s’agit on disait Sanchol. Voyez mes Recherches, t. I, p. 206.
[392] Nowairî, p. 473, 479.
[393] Ibn-al-Athîr, sous l’année 366; Raihân; An. Tol. II (p. 403).
[394] Ibn-al-Abbâr, p. 150.
[395] Le texte de ce document se trouve chez Ibn-Bassâm (t. I, fol. 24 v.), Nowairî, Ibn-Khaldoun et Maccarî (t. I, p. 277, 278).
[396] Voyez mes Recherches, t. I, p. 207.
[397] Maccarî, t. I, p. 388.
[398] Ibn-al-Athîr, sous l’année 366. On donna à cette campagne le nom de campagne de la boue (Nowairî, p. 474).
[399] Al-Mahdî billâh, guidé par Dieu.
[400] V. sur ces comtes, Sandoval, Cinco Reyes, fol. 62 v. et suiv.
[401] C’était le surnom que Sanchol avait pris.
[402] Nowairî, p. 474-9; Maccarî, t. I, p. 278, 379.
[403] Voyez Nowairî, p. 479-484; Ibn-Khaldoun, fol. 19 r. et v.; Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 7 v., 8 r. et v. (Ibn-Bassâm semble avoir fort abrégé ce passage); Abd-al-wâhid, p. 28-30; Ibn-al-Abbâr, p. 159, 160; Ibn-al-Athîr, sous l’année 366; Maccarî, t. I, p. 278; Rodrigue de Tolède, Hist. Arabum, c. 32-35. Sur les dates on peut comparer un article dans mes Recherches, t. I, p. 238 et suiv., 710 de la 1re édition. Sur l’épitaphe d’Otton, évêque de Girone, voyez aussi Esp. sagr., t. XLIII, p. 157 et suiv.
[404] Voyez Abbad., t. I, p. 244.
[405] Dans son Traité sur l’amour (fol. 121 r.), Ibn-Hazm parle incidemment de la révolte de ce Hichâm, qui prit le surnom de Rachîd.
[406] Ibn-al-Khatîb, article sur Zâwî, man. G., fol. 133 v.
[407] Ce nombre se trouve chez l’historien le plus ancien et le plus digne de foi, à savoir Ibn-Haiyân (apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 8 r.). D’autres donnent vingt mille, ou même trente-six mille.
[408] Voyez Edrisi, t. II, p. 64, 65. Aujourd’hui Castillo del Bacar.
[409] Cette date est donnée par Nowairî. Elle se trouve aussi dans un document latin, publié dans l’Esp. sagr., t. XLIII, p. 156.
[410] «Dans les flots de la mer,» dit Nowairî. On sait que le flux va jusqu’à l’endroit où la bataille s’était livrée.
[411] Nowairî, p. 484-6; Ibn-al-Athîr, sous l’année 400; Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 8 v.; Rodrigue de Tolède, c. 36-39.
[412] Ann. Compost., Chron. de Cardeña.
[413] Maccarî, t. I, p. 250.
[414] Ibn-Hazm, Traité sur l’amour, fol. 106 r.; cf. Rodrigue, c. 38.
[415] Ibn-al-Khatîb, article sur Hobâsa, man. G., fol. 124 r.
[416] Ibn-Hazm, Traité sur l’amour, fol. 38 r. et v.
[417] Le même, fol. 96 r.
[418] Ihn-Bassâm, t. I, fol. 161 r.; Maccarî, t. I, p. 546.
[419] Voyez son Traité sur l’amour, fol. 87 r.-88 r.
[420] Ibn-al-Abbâr, p. 164.
[421] Abd-al-wâhid, p. 28; Ibn-Hazm, fol. 102 r.; Ibn-Bassâm, t. III, fol. 1 v. et suiv.
[422] Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 6 v., 7 r. et v., 22 v.-24 r., 120 r.-122 v., 127 v.-129 r., 9 r. et v.; Maccarî, t. I, p. 315-319; Abd-al-wâhid, p. 35-38; Ibn-al-Athîr, sous l’année 407; Nowairî, p. 486-490; Ibn-al-Khatîb, article sur Alî ibn-Hammoud, man. E.; Ibn-al-Abbâr, p. 160, 161. Comparez Rodrigue, c. 40-44, et mes Recherches, t. 1, p. 238-241.
[423] Ibn-Bassâm, t. I, fol. 6 r. et v.
[424] On sait que Solaimân est la forme arabe de Salomon.
[425] Maccarî, t. I, p. 280.
[426] Voyez Ibn-Bassâm, t. III, fol. 5 r.
[427] Voyez Abbad., t. I, p. 222.
[428] Maccarî, t. I, p. 102.
[429] Voyez Abbad., t. II, p. 214.
[430] Comparez Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbers, t. II, p. 8 et 61, avec Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 122 r.
[431] Ces détails importants se trouvent chez Ibn-Haiyân et chez Ibn-al-Athîr. Aboulfeda (t. III, p. 28) a copié ce dernier auteur.
[432] Voyez Abbad., t. I, p. 222.
[433] Ibn-Hazm, dans mon Catalogue, t. I, p. 225.
[434] Voyez Maccarî, t. I, p. 315, l. 19. Les mêmes paroles se trouvent chez Ibn-Haiyân.
[435] Ibn-Hazm, loco laudato.
[436] Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. III, fol. 141 r.
[437] Voyez l’explication de ces mots dans une note de Sale sur sa traduction anglaise du Coran.
[438] Ibn-Haiyân, fol. 128 r.; Abd-al-wâhid, p. 45; Maccarî, t. I, p. 316, 318.
[439] J’ai cru devoir préférer ici le témoignage de l’auteur copié par Maccarî (t. I, p. 319), dont le récit est le plus circonstancié, à celui de Homaidî (apud Abd-al-wâhid, p. 37).
[440] Ibn-al-Abbâr, p. 165, 166. Le man. d’Ibn-Bassâm, (t. I, fol. 11 r. et v.) m’a servi à corriger quelques fautes dans ces textes.
[441] Maccarî, t, I, p. 285; variantes chez Ibn-Bassâm, t. I, fol. 11 v., 12 r.
[442] Voyez mon Catalogue des man. orient. de la Bibl. de Leyde, t. I, p. 227.
[443] Ibn-Hazm, Traité sur les religions, t. II, fol. 227 r.
[444] Voyez mon Catalogue, t. I, p. 225, 230.
[445] Ibn-Hazm, Traité sur l’amour, fol. 99 r.-102 v.
[446] Voyez Ibn-Bassâm, t. I, fol. 82 v.
[447] Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 9 v.-11 r., 114 r.-115 r.; Ibn-al-Athîr; Maccarî, t. I, p. 319, 320; Abd-al-wâhid, p. 38-40; Rodrigue de Tolède, c. 44.
[448] Homaidî, que tous les autres écrivains arabes ont copié.
[449] Ou Motamid, selon d’autres.
[450] Abd-al-wâhid, p. 40, 41.
[451] Voyez Ibn-al-Athîr.
[452] Voyez Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 157 r.
[453] Ibn-al-Athîr, sous l’année 407.
[454] Voyez Ibn-al-Athîr, sous l’année 407.
[455] Le même, ibid.
[456] Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. III, fol. 139 v.-143 v.
TOME QUATRIÈME
LE Y D E
E. J. B R I L L
Imprimeur de l'Université
——
1861