Au général Hugo.

20 août 1818.

... Tu sens qu’en sortant du pensionnat nous nous trouverons dénués de tout, même de lits, si l’on ne nous remet pas absolument tous les effets que nous avons chez M. Decotte ; nous te supplions donc de lui écrire pour que vers le 10 septembre, tout notre mobilier, qui nous est actuellement si nécessaire, se trouve à notre disposition.

Nous allons commencer notre droit : sois sûr, mon cher papa, que dans tous les temps nous nous ferons une étude de mériter ta satisfaction par nos travaux et notre conduite. Cette année même ce n’est pas sans quelque honneur que nous avons terminé nos cours ; nous ne doutons pas du plaisir que tu éprouveras en apprenant que nous avons obtenu des accessits dans nos classes et au grand concours des quatre collèges.

« … Je ne trouve point vos prétentions exagérées… Suivez donc le droit. Je vous ferai compter à chacun et par douzièmes huit cents francs par an. » (Lettre du général Hugo, 6 août 1818.) Louis Belton. — Victor Hugo et son frère Eugène à la pension Cordier et Décotte et au Collège Louis-le-Graud. — Extrait. Eugène et Victor, en sortant de pension, retournaient, d’après le jugement de séparation de corps, habiter avec leur mère. Louis Belton. — Victor Hugo et son frère Eugène à la pension Cordier et Decotte et au Collège Louis-le-Grand. Extrait.

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