À Victor Pavie.

Paris, 17 mars 1827.

Votre Dernière feuille est charmante. Vous y avez attaché de certains vers et un certain nom qui mourront comme elle ; mais j’ai été, moi, bien touché de cette preuve d’amitié que me donne votre beau talent.

Vous m’avez écrit une lettre charmante qui m’aurait consolé du Globe et de l’Étoile si j’avais eu besoin d’en être consolé. Ce sont des gens qui m’attaquent, et qui ont leurs raisons sans doute. Je suppose que cela leur fait plaisir ; pourquoi donc m’en affligerais-je ? Je m’en réjouis, au contraire, puisque cela me vaut des lettres comme la vôtre.

J’ai chargé mon libraire de vous envoyer cette Ode à la Colonne qui ne vaut pas ce seul vers

C’était une feuille d’automne.

Adieu, monsieur. Vous me promettez de m’écrire souvent. N’y manquez pas, de grâce. Votre amitié, votre poésie me rajeunissent ; vos lettres sont déjà plus qu’un plaisir pour moi.

V. H.

À monsieur Sainte-Beuve (très pressé).

Ce mercredi soir [1827].

Voici, cher ami, une lettre que je reçois de l’Album. Si vous êtes toujours dans la même intention relativement au Globe, vous pouvez envoyer directement à M. Folleville, dont l’adresse est sur la lettre. Ils sont et seront ravis. Mille fois merci.

Il vuestro hermano,

Victor.

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