À Théophile Gautier.

8 mai [1845].

Mme Bouclier que vous avez vue, je crois, chez moi, cher Théophile, me presse depuis longtemps à votre sujet, car elle désire ardemment connaître l’homme dont elle aime passionnément la poésie et l’esprit. C’est une personne jolie et aimable. Je serai ce soir jeudi chez elle (rue Neuve-des-Capucines, 13). Vous devriez bien y venir. Mme Bouclier vous souhaite ; je lui ai presque dit de vous espérer. Si vous êtes libre, venez. J’aurai grande joie à vous serrer la main.

Vous êtes, pour Mme Bouclier, un charmant poëte ; elle sera pour vous une charmante femme. Je suis déjà de son avis et du vôtre. — Venez donc si vous le pouvez. — Vous savez comme je suis à vous du fond de l’âme et du fond du cœur.

Todo vuestro.

À XXX.

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