À Mazzini.

Monsieur,

Votre noble et éloquente lettre m’a vivement ému. Elle m’est parvenue au milieu du combat acharné que je soutiens contre la réaction, qui ne me pardonne point d’avoir défendu, sans reculer d’un pas, le peuple en France et les nationalités en Europe. Voilà mon crime.

Cependant mes deux fils sont en prison : demain, peut-être, ce sera mon tour ; mais qu’importe...

Je suis heureux d’avoir reçu, au milieu de cette mêlée, une poignée de main du grand patriote Mazzini.

Victor Hugo.

Paris, 28 septembre 1851.

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