À Madame de Girardin.


29 décembre 1853.

Voilà deux ans d’exil faits.

Savez-vous, madame, que je remercie tous les jours Dieu de cette épreuve où il me trempe. Je souffre, je pleure en dedans, j’ai dans l’âme des cris profonds vers la patrie, mais, tout pesé, j’accepte et je rends grâces. Je suis heureux d’avoir été choisi pour faire le stage de l’avenir.

Ce grand stage, vous le faites de votre côté, vous et ce profond penseur qui est auprès de vous. Vous accomplissez merveilleusement chacun votre œuvre ; vous, vous désenflez le ballon des vanités, des sottises et des ridicules, lui, il sape la vieille forteresse des préjugés, des oppressions et des abus ; j’admire vos coups d’épingle et ses coups de pioche. Continuez tous les deux. Je vous suis des yeux de loin à travers cette sombre nuit qu’on appelle l’exil. Le rayonnement des étoiles la perce.

Tout à l’heure Pierre Leroux était à un coin de ma cheminée de bois peint, et moi à l’autre coin, et le vicomte de Launay est venu s’asseoir entre ces deux démagogues. Vrai, nous nous sommes mis à causer avec vous. En général, les proscrits ne peuvent que pleurer ou rire, vous avez eu ce triomphe, vous nous avez fait sourire. Un moment, grâce à vous, malgré l’ouragan qui tourmente la mer, malgré la neige qui glace la terre, malgré la proscription qui assombrit nos âmes, il y a eu un salon à Marine-Terrace, et vous en étiez la reine, et nous, les anarchistes, nous en étions les sujets. Quel charmant livre que ce beau livre ! Je l’ai lu autrefois, feuilleton à feuilleton ! Je le relis aujourd’hui page à page, j’y retrouve les anciens diamants, et de nouvelles perles. Vous avez ajouté toutes sortes de choses exquises. Il y a sur les femmes une page admirable. — Vous dites : « Tout est perdu, les femmes sont pour les vainqueurs et contre les vaincus ». — Moi je dis : « Tout est sauvé, une femme est avec nous ». — Et quelle femme ! la vraie. Vous.

Oui, vous êtes la vraie femme, parce que vous avez la beauté éclatante et le cœur attendri, parce que vous comprenez, parce que vous souriez, parce que vous aimez. Vous êtes la vraie femme, parce que vous êtes prophétesse et sœur de charité, parce que vous enseignez le devoir aux deux sexes, parce que vous savez dire aux hommes où ils doivent diriger leur âme et aux femmes où elles doivent mettre leur cœur.

J’ai compté les jours sur mes doigts avant d’écrire cette lettre, et si elle ne vous arrive pas le jour de l’an, je serai bien attrapé. Savez-vous que vous avez ébloui Marine-Terrace ! Vous nous avez expédié la cassette d’Aboul-Kasem, des trésors sous forme de livres, des bijoux sous forme de notes, des miracles sous forme de Tables.

En ce moment, nous laissons un peu reposer ce que j’appelle la science nouvelle ; nous avons chacun un travail vers lequel nous faisons force de voiles ; nos plumes crient à qui mieux mieux sur le papier ; nous sommes en classe. Mais à la sortie, quelle récréation, et comme nous allons nous en donner des a-b-c ! Moi, je n’ai nul fluide, vous savez ? et je n’aboutis qu’à a b a x (table) et a b a c a d a r a (abracadabra). Je mets cette magie blanche à vos pieds, blanche magicienne !.

Archives Spoelberch de Lovenjoul. Publiée en partie dans Les Châtiments. Historique, Édition de l’Imprimerie Nationale. — Collection Jules Hetzel. Pelvey, éditeur. Les Châtiments. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Collection Jules Hetzel. Archives de la famille de Victor Hugo. Théorie de l’amour et de la jalousie, publiée en 1852. Hetzel aux prises avec les éditeurs et imprimeurs belges, en avait vu successivement trois renoncer à la publication, de crainte de procès et d’amendes. Louis Labarre, publiciste belge, dirigeait à Bruxelles La Nation. Il écrivit de nombreux pamphlets contre Napoléon III. Publiée en partie dans Les Châtiments. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Collection Jules Hetzel. Collection de M. Détroyat. Louise Colet débuta en 1836 par un recueil de poésies ; ses poèmes furent plus d’une fois couronnés par l’Académie Française ; elle publia plusieurs volumes de vers et quelques-uns de prose. Sa liaison avec Flaubert fut assez mouvementée et elle eut une certaine célébrité dans le monde des lettres par son aventure avec Alphonse Karr qu’elle tenta de poignarder parce qu’il l’avait critiquée et raillée. — Victor Hugo, dès 1850, avait vivement recommandé à la bienveillance de ses collègues à l’Académie un poème de Louise Colet : La Colonie de Mettray. Quand il eut quitté Paris et jusqu’à la fin de l’exil, Louise Colet entretint avec Victor Hugo une correspondance suivie ; elle fit même le voyage de Jersey pour l’aller voir et le poète ne cessa de l’encourager et de la conseiller. Victor Hugo, dans Les Châtiments, a consacré une poésie à Pauline Roland ; il y dépeint son ardeur à prêcher au peuple la résistance au coup d’État, il loue sa fermeté d’âme durant sa captivité et son séjour à Lambessa, d’où elle ne revint que pour mourir. Gustave Simon. — Victor Hugo et Louise Colet, Revue de France. 15 mai 1926. Le pape des fous, dont il est parle dans Notre-Dame de Paris. Clément-Janin. — Le Monde nouveau. Septembre 1921. Hetzel, rebuté par les défections des imprimeurs belges qu’il avait considérés comme ses co-associés, proposait de créer une imprimerie et de supporter les frais à quatre (Victor Hugo, lui Hetzel, Charras et Mœrtens). Il demandait à Victor Hugo, qui s’était engagé pour 1 500 francs, d’avancer le reste, soit 3 000 francs, le capital prévu étant de 6 000 francs et Mœrtens y contribuant pour 1 500 francs. Mais Victor Hugo, éprouvé par l’exil, n’avait pas cette somme et cherchait autour de lui des concours. Mœrtens, éditeur éventuel des Châtiments. Publiée en partie dans Les Châtiments, Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Collection Jules Hetzel. Communiquée par la fille de Nefftzer. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Imprimeur polonais qui devait se charger d’imprimer Les Châtiments à Jersey même. On devait alors imprimer et clicher à Jersey l’édition clandestine, complète, et imprimer à Bruxelles l’édition expurgée. Samuel était proposé comme imprimeur responsable en cas de procès. Publiée en partie dans Les Châtiments. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Sur la tombe de Jean Bousquet, discours prononcé le 20 avril. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Dans sa lettre du 1er mai, Noël Parfait apprend à Victor Hugo que les proscrits résidant à Bruxelles vont faire réimprimer, pour le répandre, le discours du 20 avril. Quelques pièces des Châtiments circulaient avant la publication du volume. Le Temps, 30 juin 1903. Gustave Flaubert, en 1853, n’avait pas encore écrit ses chefs-d’œuvre ; avec la publication de Madame Bovary, les persécutions commencèrent ; il ne fut pas compris, taxé d’immoralité, il fut jugé, condamné. Victor Hugo alors ne lui ménagea pas son approbation, son appui ; ses lettres montrent pour chacune des grandes œuvres de Flaubert une admiration qui ne se démentit jamais. La correspondance de Victor Hugo était très surveillée et souvent interceptée. Victor Hugo envoyait à Flaubert les lettres destinées à Louise Colet. Savoye, juriste, avocat, représentant du Haut-Rhin en 1849, fut expulsé après le coup d’État. Il se réfugia d’abord à Bruxelles, puis à Londres. Gustave Simon. Victor Hugo et Louise Colet. Revue de France, 15 mai 1926. Gustave Simon. — Victor Hugo et Louise Colet. Revue de France. 15 mai 1926. Sur la tombe de Jean Bousquet. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Archives de la famille de Victor Hugo. Hetzel, le 11 mai, avait écrit à Victor Hugo : « Nous avons une imprimerie qui est à nous. Nous imprimons publiquement, une seule édition. Nous n’avons ni les frais ni les ennuis d’une édition expurgée. Nous tirerons à 10 000. Nous distribuerons nos dix mille avant la mise en vente. Ils sont partout le jour où nous mettons en vente ostensiblement, puis nous attendons le procès s’il le faut, et nous le gagnons très probablement, car l’esprit public a fait un grand pas ici contre Napoléon. Publiée en partie dans Les Châtiments. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Collection Jules Hetzel. Un mot illisible. À propos du livre : Théorie de l’amour et de la jalousie. (Voir lettre du 6 mars 1853. — Victor Hugo conseillait à Hetzel de faire passer son livre en contrefaçon et de poursuivre ensuite les contrefacteurs pour faire juger le cas par un procès.) — Poëte persan qui a composé le poème : Le Livre des Rois, histoire légendaire de la Perse. Les Châtiments. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. Inédite. Laurent-Pichat publia plusieurs volumes de vers et prit, avec Théophile Gautier, Arsène Houssaye et Maxime du Camp, la direction de la 'Revue de Paris en 1853. Mais en 1858, la Revue de Paris fut supprimée, à cause de ses tendances républicaines. Laurent-Pichat entra alors au Phare de la Loire et publia des romans philosophiques. En 1871 il se fit élire député et vota avec la gauche; en 1875 il devint sénateur inamovible. Son dernier volume de poésie : Les Réveils, parut en 1880. Laurent-Pichat publia plusieurs volumes de vers et prit, avec Théophile Gautier, Arsène Houssaye et Maxime du Camp, la direction de la 'Revue de Paris en 1853. Mais en 1858, la Revue de Paris fut supprimée, à cause de ses tendances républicaines. Laurent-Pichat entra alors au Phare de la Loire et publia des romans philosophiques. En 1871 il se fit élire député et vota avec la gauche; en 1875 il devint sénateur inamovible. Son dernier volume de poésie : Les Réveils, parut en 1880. Tournachon, dit Nadar, avant d’être un photographe célèbre, fit d’abord du journalisme, s’illustra dans la caricature dont le Panthéon Nadar fut l’expression la plus réussie. Quelques années plus tard, il se passionna pour l’aérostation et fit plusieurs ascensions dont l’une, en 1864, faillit lui coûter la vie. Pendant le siège de Paris, il rendit de grands services par ses ballons qui assuraient le transport de certains membres du gouvernement et se chargeaient des lettres. Bibliothèque Nationale. Il s’agit de la féerie tirée de la Légende du Beau Pécopin, et écrite en collaboration avec Barré : Le ciel et l’enfer, Victor Hugo touchait un tiers des droits d’auteur. Intermédiaire des chercheurs et curieux, 30 juillet 1898. Réponse de Flaubert à la lettre du 5 mai.
« ... Vous me permettrez. Monsieur, de vous remercier pour tous vos remerciements et de n’en accepter aucun. L’homme qui, dans ma vie restreinte, a tenu la plus large place, et la meilleure, peut bien attendre de moi quelque service, — puisque vous appelez cela des services !
La pudeur que l’on a à exposer soi-même toute passion vraie m’empêche — malgré l’exil — de vous dire ce qui m’attache à vous. C’est la reconnaissance de tout l’enthousiasme que vous m’avez causé. Mais je ne veux pas m’empêtrer dans des phrases qui en préciseraient mal l’étendue.
Personnellement, déjà, je vous ai vu ; nous nous sommes rencontrés quelquefois, vous m’ignorant, et moi vous considérant. C’était dans l’hiver de 1844, chez ce pauvre Pradier, de si gracieuse mémoire ! On était là cinq ou six, on buvait du thé, et l’on jouait au jeu de l’oie ; je me rappelle même votre grosse bague d’or, sur laquelle est gravé un lion rampant — et qui servait d’enjeu. Vous avez depuis compromis d’autres enjeux, en des facéties plus terribles. Mais la patte du lion y était toujours. Il en porte au front la cicatrice, et les siècles le reconnaîtront à cette marque rouge, quand il défilera dans l’histoire ». — Lettre de Flaubert à Victor Hugo, 2 juin 1853. Archives Spoelberch de Lovenjoul.
Albalat. Gustave Flaubert et ses amis. Auguste Préault, sculpteur français, élève de David d’Angers, se distingua d’abord par des œuvres d’une facture romantique, puis peu à peu s’assagit et exécuta de nombreux travaux pour l’État. Gustave Simon. Victor Hugo et Louise Colet. La Revue de France ; 15 mai 1926. Hetzel lui avait écrit le 4 juillet : « D’accord avec vous sur ce but, l’impossibilité où vous êtes de venir pour le procès, je diffère sur les moyens. Ce n’est pas à vous de dire : je ne viendrai pas ; c’est à votre imprimeur responsable de dire à vous qui voudriez venir : Je ne veux pas que vous veniez. Avant la loi Faider, votre présence à Bruxelles en cas de procès m’aurait couvert, aujourd’hui elle ne me couvrirait peu, à quoi bon offrir deux proies pour une ? Et ceci, Samuel vous le dira, vous l’écrira, et le fera. Mais ce qu’il ne faut pas faire, dans l’intérêt de votre caractère même, ce sont d’une part ces considérants au traité, d’autre part cette préface qui, en faisant voir aux juges et à M. Bonaparte qu’ils n’ont point à redouter votre venue, votre parole, l’éclat qui s’ensuivrait, leur jette en quelque sorte en pâture et d’avance, et votre livre et votre imprimeur abandonné, leur fait en un mot une proie facile à atteindre... Il faut que, tant qu’il n’y aura pas procès, ils redoutent le procès avec vous ; et il faut, quand ils le feront, qu’ils aient ce procès sans vous. Avant le procès nous leur disons : prenez garde, si vous faites le procès, il peut vous en cuire, Victor Hugo peut venir. Le procès arrive. Nous leur disons : Vous imaginez-vous que nous allons souffrir qu’un homme dont la liberté vous est terrible, vienne se livrer à vous et se mettre dans vos mains ? Et c’est alors que l’imprimeur, exécutant ce qu’il aura écrit, vous dira : je refuse votre venue… Réfléchissez, cher ami, et comprenez que la situation est mille fois meilleure pour nous telle que je la fais, que telle que, dans votre sincérité maladroite, passez-moi le mot, vous voulez la faire. » Publiée en partie dans Les Châtiments. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.Collection Jules Hetzel. Les Châtiments. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Collection Jules Hetzel. Lettre convenue pour établir un alibi couvrant Hetzel en cas de poursuites judiciaires. Les Châtiments. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Collection Jules Hetzel. Inédite. Monsieur Samuel. Mot douteux. Mot illisible. Collection Jules Hetzel. Les libraires Gosselin et Renduel avaient acquis, d’abord en 1831, puis en 1832, le droit de publier un roman en deux volumes ; le traité ne donnait pas de titre ; une convention du 30 décembre 1847 renouvelle avec modifications le traité de 1832, toujours sans dénomination. — Les Misérables. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. C’est avec un passeport établi au nom de Lanvin, ouvrier typographe, que Victor Hugo avait pu gagner la Belgique en décembre 1851. Tout le début de cette lettre est d’une écriture très fine et d’une lecture difficile. Mirecourt se fit connaître en publiant, en 1845, un pamphlet contre Alexandre Dumas : Fabrique de romans ; maison Alexandre Dumas et Compagnie ; Dumas, à la suite de cette publication, intenta un procès en diffamation à Mirecourt qui fut condamné à six mois de prison. Il entreprit en 1854 une série de portraits sous le titre : Galerie des contemporains et consacra l’un de ses premiers petits volumes à Victor Hugo. Plus tard, passant de la louange à l’insulte, en 1862, il fit paraître Les Vrais Misérables, diatribe violente contre le roman et son auteur. Rémy était le titre sous lequel on désignait, par prudence, Les Châtiments. « ... J’avais précisément sous les yeux un galet que vous m’avez donné et où vous avez écrit votre nom et la date 31 août 1852. Havre du Pas. Ce cher caillou ne quitte pas ma table et je serre dessous les feuillets que j’écris, cela leur doit porter bonheur ». Lettre de Paul Meurice. Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Archives de la famille de Victor Hugo. Nous publions cette lettre sans nom de destinataire, car il nous a semblé impossible qu’elle ait été adressée à Mlle Louise Bertin, comme l’indiquent les éditions antérieures à celle-ci ; il s’agit peut-être de Mme d’Aunet. Archives de la famille de Victor Hugo. Brouillon. Les Châtiments. Marie Dumas, fille d’Alexandre Dumas. Archives de la famille de Victor Hugo. Collection Spoelberch de Lovenjoul. La Famille Aubry, roman publié par La Presse. Personnage de La Famille Aubry. La Presse, 29 novembre 1853. En 1845, Victor Hugo avait intenté un procès au Théâtre Italien pour protester contre les représentations de Lucrèce Borgia. Le tribunal ayant décidé que la traduction de Lucrèce Borgia était une contrefaçon, les directeurs du Théâtre Italien avaient été obligés de signer un traité avec Victor Hugo, traité qui lui attribuait 10 p. 0/0 sur la recette. Pagnerre, éditeur, était en tiers dans le traité Gosselin et Renduel. — Il fut, en 1862, l’éditeur des Misérables, pour Paris. Correspondance entre Victor Hugo et Paul Meurice. Inédite. Paul Huet, peintre paysagiste de grand talent ; de 1827 à sa mort, chaque tableau qu’il exposa obtint un succès. Paillard de Villeneuve, avocat célèbre, plaida et gagna de nombreux procès littéraires ; il fut l’un des fondateurs de la Gazette des tribunaux. Ami de Victor Hugo, il plaida pour lui, en 1838, contre la Comédie-Française qui avait manqué à ses engagements pour les reprises d’Hernani et d’Angelo. Jules Janin. Bibliothèque Nationale. Inédite. Les Châtiments. Octave Lacroix, poète et journaliste. Les Chansons d’avril. Bibliothèque Nationale. Alfred Busquet, journaliste, fit à La Semaine des chroniques judiciaires fort remarquées ; il collabora au Pays, à L’Artiste ; à la Revue française : il dirigea la librairie Pagnerre jusqu’en 1876. Archives Spoelberch de Lovenjoul. Pseudonyme de Mme de Girardin. Les Tables tournantes, que Mme de Girardin avaient importées à Jersey. Collection de M. Détroyat.

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