[Août 1858.]
... L’épidémie « régnante » aujourd’hui est une maladie dite l’autorité ; je n’aime, moi, que la liberté, de là ma solitude. Dans cette solitude, quand l’âme d’un poëte vient à moi, je suis heureux, et quand le poëte, c’est vous, je suis fier. Vos poèmes sont au nombre des plus beaux de notre temps. Vous sentez et vous pensez ; vous avez l’instinct qui vient du cœur et le souffle qui vient de Dieu. Votre critique est aussi haute que votre poésie, l’une traduit l’autre.