À Albert Lacroix.

H.-H. 11 oct. [1862].

Mon cher monsieur Lacroix, vous trouverez sous ce pli une lettre pour Bruxelles, (M. Van Beummel), trois pour Paris et une pour Lyon. Vous comprenez l’importance de ces dernières, toutes adressées à des journaux. Faites en sorte qu’elles parviennent sûrement. Je les recommande à votre bonne grâce si intelligente et si cordiale.

Autre détail important. Voici, pour les réimpressions des Misérables, les variantes annoncées. Je les indique sur l’édition de Paris, n’ayant pas sous la main en ce moment l’édition de Bruxelles. Il importe que Thénardier ne sache pas le nom de Pontmercy ; ce qui entraîne le changement suivant : (3e partie. Marius, tome 6, p. 211, l. 27) au lieu de :

Un général appelé le comte de Pontmercy…


il faut :

Un général appelé le comte de je ne sais quoi. Il m’a dit son nom, mais sa chienne de voix était si faible que je ne l’ai pas entendu. Je n’ai entendu que merci. J’aurais mieux aimé son nom que son remerciement. Cela m’aurait aidé à le retrouver. Ce tableau, etc.

Plus bas, même page, ligne 21 : au lieu de :

le général Pontmercy…,


il faut :

ce général…

(5e partie, Jean Valjean, tome VI, même édition, p. 263, après la ligne 1), intercaler cet alinéa :

Quant au nom de Pontmercy, on se rappelle que sur le champ de Waterloo, il n’en avait entendu que les deux dernières syllabes, pour lesquelles il avait toujours eu le légitime dédain qu’on doit à ce qui n’est qu’un remercîment.

Du reste, etc.

Priez M. Verboeckhoven de m’envoyer épreuve de ces passages importants. — Madame Lacroix va bien, j’espère ; offrez-lui mes hommages.

Ex imo.

V.

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