À Paul Meurice.

H.-H. 21 février [1864].

Vous joignez la délicatesse d’une femme à toutes les puissances du penseur. Quelle douce lettre vous m’avez écrite. Ah ! cher Meurice, je suis ineffablement votre ami.

Je serais aussi fier que touché si votre idée du banquet Shakespeare se réalisait, mais je crois que, d’ici ou de là, vous trouverez des obstacles.

Quand vous verrai-je ? Vous êtes de la famille de mon âme, et vous voir est un besoin pour moi. J’espère en cette année, toute sombre et toute glacée qu’elle semble être. J’ai mille choses à vous dire de tous côtés. Tout ce qui m’aime vous aime.

Je mets d’avance mon livre sub umbrâ alarum tuarum.

V.

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