À Monsieur Alphonse Lemerre, 47, Passage Choiseul. Pour remettre à Monsieur Paul Verlaine.

H. H., 22 avril [1866].

Une des joies de ma solitude, c’est, monsieur, de voir se lever en France, dans ce grand dix-neuvième siècle, une jeune aube de vraie poésie. Toutes les promesses de progrès sont tenues, et l’arc est plus rayonnant que jamais. Je vous remercie de me faire lire votre livre. Ubi spiritus ibi porta. Certes, vous avez le souffle. Vous avez le vers large et l’esprit inspiré. Salut à votre succès. — Je vous serre la main.

Victor Hugo.

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