À Paul Meurice.

H.-H., 30 juin.

Je vous réponds courrier par courrier. Voici ma réponse aux lyonnais. Vous l’attendiez ainsi, et vous aviez raison. Voulez-vous être assez bon pour la mettre à cette adresse : M. Knohhoch, 3, place Bellecour, Lyon, et pour l’envoyer ?

Cela dit, j’arrive à Césara. Quelle émotion ! le juge naturel ! je savais bien qu’il viendrait, et il me bouleverse. Comme c’est vrai, triste et grand ! Votre conseil des ministres est peint comme d’après nature. Le petit empereur dédaigneux est un profil de médaille antique. Vous avez un burin de graveur sur diamant, et puis tout de suite de grands coups de pinceau, qui peignent tout le cœur humain avec un mot.

J’attends la suite. Nous attendons, vous donnez ici la fièvre à deux âmes. C’est beau et profond. Je suis chargé d’admirations que je vous transmets et je vous serre dans mes bras.

V.

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