À Auguste Vacquerie.

H.-H., 19 janvier.

Votre dernière lettre m’a charmé. Quel merveilleux commentaire vous faites de mon livre ! Je crois que lorsque vous aurez l’ensemble de toute l’œuvre sous les yeux et devant l’esprit, vous serez content. Et que de bonnes attentions de compagnon d’exil ! J’ai reconnu votre écriture sur la bande d’un journal. Merci ex imo. — J’ai envoyé le T. II à M. Lacroix. L’imprimerie marche bien lentement. Aujourd’hui encore je ne reçois qu’une feuille. Et puis maladresses sur maladresses. Je n’ai pas reçu la feuille 11, et j’ai peur qu’elle n’ait été égarée en route, ce qui pourrait avoir des conséquences très ennuyeuses par ce temps de chiperie acharnée. Plaignez-vous, je vous prie, à M. Lacroix, et recommandez-lui le soin et la discrétion. Toutes vos observations calmantes quant à M. Z., sont absolument justes. En tout je vous obéis, je vous suis, et j’emboîte le pas derrière vous. Que de peines je vous donne ! À quand Faust ! Quando te aspiciam ! Je vous serre tendrement la main.

V.

J’ai écrit à Meurice que je pensais absolument comme vous deux, sur le mode de publication. Tout au plus en deux fois, jamais en trois. Et serrez la main excellente de votre neveu, et mettez-moi aux pieds de

madame Ernest, et précipitez-vous aux pieds de Catherine.

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