À Edgar Quinet.

Hauteville-House, 30 déc. 1869.

Cher Quinet, les mots me manquent pour vous dire à quel point votre lettre me touche. Vous me parlez de mes fils en termes exquis et tendres. Mettez mon émotion aux pieds de votre noble femme. Unissons-nous profondément, mon admirable ami. L’avenir a besoin de votre grand esprit et de votre cœur puissant. La puissance du cœur est encore la plus grande des forces. Vous l’avez. Et à ce don suprême vous joignez toutes les hautes lumières de la pensée. Il y a du prophète en vous. Je vous aime et je vous embrasse.

Victor Hugo.

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