Au docteur Mandl.

Hauteville-House, 8 mars.

C’est mon tour, cher docteur, de m’excuser et de plaider les circonstances atténuantes. Quoique solitaire, je suis, vous le savez, en proie à la foule. Et cette foule, composée surtout des souffrants, je l’aime et je la sers. Vous en faites autant de votre côté, excellent guérisseur que vous êtes. J’ai reçu vos deux figures de la mort. Vous n’avez que cette manière de la donner.

Je vous remercie du précieux et curieux cadeau, je suis heureux que mon château en Hongrie vous ait plu, je vous envoie les meilleures nouvelles possibles de ma gorge guérie par vous, je vous serre la main, et je me mets aux pieds de madame Mandl.

Victor Hugo.

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