À Paul Meurice.

H.-H., 23 janvier.

Bravo pour la bonne nouvelle ! Vous achevez un drame, et la foule va applaudir encore une fois le doux et puissant et charmant maître qui s’appelle Paul Meurice. Vous êtes comme le dieu, vous préparez votre char, currus parat. Merci de cette joie que vous donnez à votre vieil ami. — Voici la lettre pour M. Lockroy. Voici l’adhésion à la société musicale signée. (Mlle A. Patti chante continuellement sur le théâtre ma chanson : Si vous n’avez rien à me dire. Il y a lieu à droit, ce me semble.) Quel malheur que le théâtre ne soit pas fait dans ce livre Paris par vous ! Pourquoi Auguste a-t-il refusé ? Moi, je désignerais volontiers ce charmant talent M. Louis Leroy. Qu’en dites-vous ? — Voudrez-vous encore payer 40 fr. pour moi à M. Lanvin ? — Avez-vous de l’argent pour payer les 60 fr. de l’assurance ? Ils sont échus. Vous dois-je envoyer pour cela une traite sur Paris ? Répondez-moi un mot là-dessus.

Mon cœur déborde d’amitié pour vous.

À Charles. À François-Victor.

H.-H., 27 janvier. Dimanche.

Chers enfants, votre mère est ici, guérie et gaie. Elle vous reviendra dans cinq semaines, quand Alice se dédoublera. Voici, mon Charles, une lettre pour M. Bois. J’ai lu avec émotion le journal de son pauvre fils. Je me suis fait une grosse coupure au pouce, qui me gêne pour écrire. Qui est-ce qui fait définitivement le Théâtre dans le livre Paris ? Moi, je désignerais M. Louis Leroy, fin et vigoureux esprit. — Voici une traite de 1 200 fr. sur Mallet frères, à l’ordre de Victor. Ces 1 200 fr. se décomposent ainsi :

Le froid a molli. Je ne suis pas d’avis d’un poêle dans la chambre des bonnes de mon ex-logis.

Je vous embrasse tendrement, mes bien-aimés.

V.

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