À Paul Meurice.

H.-H., 6 février.

Oui, mettez ces oiseaux en frontispice aux Chansons des rues et des bois. Cela exprimera un des côtés du livre. Voilà plus d’un mois que je veux vous écrire, et les heures s’en vont pêle-mêle sans que je puisse faire ce qui me plairait le plus. C’est inouï à quel point ma solitude est un tourbillon. Si vous lisiez les deux cents lettres que je reçois par semaine, vous seriez stupéfait. Voudrez-vous remettre à ma femme ce mot pressé. Pardon et merci. Voudrez-vous dire à Auguste que je vais lui écrire. Je vous envoie, ainsi qu’à lui, pour vous demander conseil à tous deux, l’extrait de la Gazette de Guernesey sur Hernani, joué ici. Croyez-vous qu’il faille mettre cela dans les journaux de Paris. Décidez et faites. Avez-vous pensé aux 618 fr., annuité de l’assurance de la rue Ménars ? Que de choses encore à vous dire ! Je vous aime profondément.

V.

Share on Twitter Share on Facebook