Bruxelles, 5 août.
Vos idées ne peuvent se perdre. Depuis deux jours M. Albert Millaud est ici, avec force propositions pour moi. Mon œuvre individuelle est désirée par M. Millaud ; moi je préférerais voir mettre au jour une œuvre collective, votre idée de l’Encyclopédie du 19e siècle. J’en ai parlé à M. Alb. Millaud, qui vous verra.
Tout pour tous.
Répertoire de l’Esprit humain
au xix
e
siècle.
Ce serait le titre, et je crois, vous aidant, à une grande chose, à un grand succès, et à un grand résultat. J’espère bien vous voir, et mûrir tout cela à votre chaleur et à votre lumière.
Je n’ai pas reçu le projet de traité de M. V. Koning. Il l’a probablement envoyé à Guernesey, d’où je suis parti le lundi 27 juillet. — Le Gaulois étant un journal politique, je n’y puis rien donner. Cela ne m’empêche pas d’aimer beaucoup M. de Pêne. Dites-le lui.
Et je vous serre dans mes bras.
V.