à Jules Simon, ministre de l’instruction publique et des beaux-arts.

Hauteville-House, 29 avril.

Mon cher Jules Simon, je vous recommande la veuve d’Albert Glatigny. Albert Glatigny était un talent charmant. Il était de cette race de comédiens-poëtes qui commence à Thespis et arrive à Molière. Plusieurs des pages qu’il a laissées entreront dans l’anthologie française. Il y avait dans cette âme de poëte des côtés exquis et généreux. Le voilà mort. Il laisse une veuve pauvre. Vous consolerez cette tombe en secourant cette veuve. Je vous demande une pension pour Mme Glatigny, et je vous serre la main.

V H.

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