à Monsieur Émile Perrin.

Hauteville-House, 4 février.

Monsieur et très honorable ami, j’ai écrit quelques lignes en tête de l’édition spéciale faite pour la reprise actuelle de Marion De Lorme .

Ces lignes expliquent mon absence. Ces lignes disent ma reconnaissance pour vous, rare artiste et administrateur supérieur, et pour les grands talents du théâtre-français qui me prêtent leur concours. Vous lirez cette courte préface et vous comprendrez mon absence et mon regret. Un travail, que je ne puis interrompre, même un jour, me retient ici.

Mais, de loin et du fond de ma solitude, je vous envoie, j’envoie à mes chers et excellents auxiliaires, des remerciements émus. Dites-le leur, je vous prie.

Votre lettre, si honorable et si noble, écrite au nom de tous, m’a profondément touché. Recevez, je vous prie, mon plus cordial serrement de main.

Victor Hugo.

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