à Paul Meurice.

H-H, 28 janvier.

Coup sur coup. C’est encore moi. Cher ami, j’ai réfléchi qu’il était inutile d’insister, jusqu’au développement, sur une note triste et personnelle, dans les quelques lignes finales pour l’édition de Marion que je vous ai envoyées hier. Voulez-vous être assez bon pour retrancher (2 e paragraphe) la phrase qui commence par d’ailleurs et finit par lumière . Il sied de terminer le paragraphe à : envers sa pensée .

Maintenant, laissez-moi vous dire que vous avez réussi, avec un art inouï, à maintenir dans Jeanne D’Arc la pucelle gothique tout en en faisant la vierge actuelle, sorte d’incarnation de la patrie. Vous avez admirablement groupé autour de cette figure les fées, les saintes et les vierges ; de là une harmonie profonde et une explication suprême. Votre Lahire est un grand livre. — c’est la légende des superstitions, mêlée à l’histoire des idées. Les lignes, où vous ramenez tout à l’esprit moderne, et que je lis aujourd’hui dans le n du 27, sont excellentes et utiles. — je vous demande pardon pour tous les ennuis que vous cause Marion. Et nos quatre bras vous embrassent.

V.

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