à Paul Meurice.

H-H, 13 février.

Ce succès est à vous. Je le dois à votre glorieuse et douce amitié, à votre sollicitude, à votre science dramatique, à ce cœur si bon qui se mêle à votre haut esprit. Quand vous êtes présent, je ne suis pas absent. Ce triomphe est vôtre, et vous en êtes l’âme. Vous, l’un des plus rares maîtres de ce temps-ci, vous le créateur de tout un théâtre vivant, profond et charmant, vous me donnez la main par-dessus des gouffres de haines et de colères, et je vous dois d’avoir passé le pont de l’abîme. ô mon doux et cher Meurice, que je vous aime !

V.

Je ne sais pas si j’ai été clair dans mon billet d’hier. — lundi, à 4 h, en recevant le télégramme où Mlle Favart me demandait un encouragement, je lui répondis par ce distique : à Mlle Favart, 11 février 4 h après midi. Bel astre, ton lever m’envoie un pur rayon. Je vois d’ici Stella briller dans Marion. Mais je me suis borné à lui envoyer le second vers, n’osant pas charger d’un distique le bureau télégraphique anglais qui, dans la dépêche de Mlle Favart, avait écrit maison au lieu de Marion . Expliquez, je vous prie, à ma belle Marion, ma dépêche tronquée.

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