à Jules Simon.

lundi soir 21 novembre. Cher confrère et cher ministre, je veux donner au peuple une fête républicaine, lui offrir gratis une lecture des châtiments dans la salle de l’opéra que l’empereur souillait et que le peuple glorifiera. Vous êtes un noble esprit et un grand cœur. Vous m’y aiderez. La société des gens de lettres, dont nous sommes tous deux présidents honoraires, attend cela de nous. On me parle des objections de M Perrin, démissionnaire. M Perrin et ses objections sont de peu de poids devant le peuple et devant le devoir républicain. Je vous remercie d’avance de l’ordre immédiat que vous donnerez. Votre ami. Victor Hugo.

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