À la princesse Sophie Galitzine.

19 7bre.

Rappelez-vous le vers :

Et s’il n’en relie qu’un, je serai celui-là.

Et vous, Madame, aussi noble que bonne, vous serez la première à me dire : non, ne revenez pas ! Quelle chaîne que le devoir puisqu’il est plus fort qu’un ordre de vous ! Vous êtes charmante. Tout ce que vous dites a la grâce parfaite du cœur. Le jour où je pourrai rentrer en France, si vous y êtes encore, quelle joie ce sera pour moi d’apporter mon obéissance à votre esprit délicat et fier ! Il n’en coûtera rien à ma conscience, et je mettrai à vos pieds. Madame, mon long exil. Je vous baise la main.

Victor H.

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