À Louis Ulbach.

Mardi 23 avril.

Puisque vous ne voulez pas venir, je suis la montagne, et je vais à vous, Mahomet. Que c’est bon, les vieilles amitiés, et comme il me serait doux de les conserver toutes ! Réconcilier, ce fut toujours mon rêve. Vous parlez de l’Année terrible admirablement, avec une douce et sympathique cordialité. Cette page est éloquente parce qu’elle est forte et parce qu’elle est bonne. Vous y êtes tout entier. Le poëte qui est en vous, le philosophe qui est en vous, l’ami qui est en vous, je retrouve là tous vos rayons. Votre fond d’invincible justice vous dicte des paroles attendries. Cher Ulbach, je salue votre noble esprit. C’est égal, venez donc dîner avec moi.

Tuus.

V. H.

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