À Paul de Saint-Victor.

27 février.

Cher grand écrivain, je serais presque tenté de vous dire : Remerciez-moi. Je vous ai donné l’occasion d’un chef-d’œuvre. Votre étude sur Ruy Blas est une admirable page d’histoire, de critique et de philosophie. Laissez-moi vous dire que je sens une parenté profonde entre nos deux esprits.

Comme vous seriez aimable de renouer nos bonnes habitudes d’il y a un an ! Dans l’idéal où nous habitons vous et moi, il n’y a qu’harmonie et lumière. Et puis j’ai tant de choses à vous dire !

Voulez-vous que notre table de famille vous attende à dîner samedi 2 mars (à sept heures, 55 rue Pigalle). Si vous ne pouvez venir samedi, choisissez vous-même le jour que vous voudrez, et écrivez-le moi. J’aurai tant de bonheur à vous serrer la main.

V. H.

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