à Louise Colet.

10 novembre, Paris.

Vous m’avez adressé de belles et puissantes strophes, naturellement impossibles à publier, vu l’état de siège et l’imbroglio (étymologie, broglie ) dans lequel nous barbotons. Quel noble et grand esprit vous êtes ! Vous luttez, vous vaincrez. Hélas ! Moi je suis garde-malade. De là, mon absorption et mon silence. Dès que Victor ira mieux, je le mènerai dans le Midi : là nous serons près de vous, et j’aurai, j’espère, le bonheur de vous baiser la main, vaillante muse. à vous. con todo mi corazon.

V H.

Share on Twitter Share on Facebook