À Albert Lacroix.

H.-H., 7 février.

Cher monsieur Lacroix,

Je vous écris un mot in haste. J’ai reçu deux lettres excellentes de M. L. Ulbach. J’attends pour lui écrire l’arrivée des bonnes feuilles qu’il m’annonce. Dites-lui, je vous prie, que la table qu’il m’envoie offre un ensemble magnifique. Il a fait merveille. Je regrette plus que jamais l’absence de Meurice et de Vacquerie, et l’abstention de Charles. Je tiens, tout à fait, à MM. Emmanuel des Essarts, Gabriel Guillemot, Adrien Huart, Charles Bataille, Jules Lermina, Charles Asselineau. Pourquoi M. Charles Monselet a-t-il disparu du programme ? (Et aussi les restaurants, cafés et cabarets ?) Recommandez, je vous prie, à mon cher et excellent ami M. Ulbach les noms ci-dessus. Ce sont des amis, et des amis de talent. Je voudrais effacer des titres les mots empire et impérial. Ainsi dire : Archives de France. — Grande Bibliothèque de Paris, etc.. Quelques articles n’y sont pas qui me paraîtraient intéressants : les courses, le côté non peint des coulisses, etc. Envoyez ma lettre à l’ingénieur architecte de ce grand livre, avec toutes mes félicitations, mais tâchez donc d’y faire rentrer Meurice et Vacquerie ! Je n’ai plus de papier. — À bientôt une plus longue lettre. Mille affectueux compliments.

V. H.

Je voudrais rattacher à votre succès l’Étoile belge. Demandez donc un article au charmant correspondant parisien M. Desmoulins.

Rendez-moi le service de transmettre sûrement cette lettre à Paris.

Et à ce propos, demandez donc un article à Mlle de Saint-Amand (à l’Arsenal) pleine d’esprit, et à Mme Marie Nodier. Et Émile Deschanel ? (Versailles).

Et Timothée Trimm ? Comment se fait-il qu’il manque à la liste ? Il est nécessaire. Je vous le demande et vous le recommande.

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