À Auguste Vacquerie.

H.-H., 10 Xbre.

Je ne puis répondre à Chilly, car ce n’est pas lui qui m’a écrit. Je réponds au véritable auteur de la lettre. Voici la réponse. Si vous avez moyen de la faire parvenir à son adresse, faites, mes admirables et chers amis. Il est important de maintenir la chose entre M. L. Bonaparte et moi.

Quelle bonne et charmante lettre vous m’avez écrite, cher Auguste ! et comme vous avez raison de tout point !

Je m’attends à la suspension d’Hernani et à sa suppression définitive. Disparu de l’affiche, il disparaîtra du répertoire. On ne le jouera plus. Soit.

À vous. Ex imo.

Détail à côté : J’ai remis votre mot à Julie. Permettez-moi de vous mettre un peu en garde contre M. Chenay. Je désire que ma femme ne le reçoive pas. Rappelez-vous les 500 fr. d’il y a deux ans. Il médite une récidive. J’ai averti ma femme. Aidez-moi.

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