À Auguste Vacquerie.

H.-H., 27 juin.

J’ai écrit à M. de St-Victor. Quel admirable article ! Voici mon remercîment à M. Ed. Thierry. Tout doit passer par vous, car tout me vient de vous. Voulez-vous le lui remettre. Je ne vous dirai jamais assez comme je suis attendri de votre incomparable amitié. Vous avez tout voulu, tout fait, tout réussi. Puisque vous allez à Wiesbade, je donne ordre à mon vieux Rhin de vous guérir. Il me doit bien cela, et, cher ami, cher poëte, cher confrère et maître, buvez l’eau généreuse du Père des fleuves, et de ses vieilles ruines, sortez tout neuf. Ayez la santé, comme vous avez la gloire.

Ex imo. — tuus.

Post-scriptum.

Quelle étrange chose ! M. A. Blondeau, pour qui j’ai tant d’amitié, et qui m’en a tant montré et prouvé, m’est-il donc devenu hostile ? Je lis ceci, stupéfait :

Vous savez que c’est le contraire qui est la vérité. J’ai refusé de recevoir le reliquat du traitement offert aux représentants par le coup d’état, et j’ai dit que je n’admettais rien de tronqué, pas plus l’indemnité que le mandat. Tout ou rien. Le droit.

Accepter un reliquat quelconque, c’était donner quittance au coup

d’état.

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