À Paul Meurice.

H.-H., 3 avril.

Votre lettre m’arrive, doux et cher ami, tout est parfait. Vous avez tous les cinq fait pour le mieux aux Français, et c’est très bien. Pour l’Odéon, (Frederick étant hors du possible) vous m’envoyez une distribution superbe. MM. Mélingue et Beauvallet sont mes anciens amis. Voulez-vous vous charger d’envoyer ces deux lettres, l’une à M. de Chilly, l’autre à M. Beauvallet. Quelle belle, pathétique et charmante reine d’Espagne je vais avoir. Mettez-moi à ses pieds. Je vais écrire demain à Auguste. Je n’ai que le temps de ces quelques lignes en petit texte. Welcome à la Vie nouvelle !

Mon vieux cœur est à vous.

V.

Vous tiendrez l’affiche au moins jusqu’à l’hiver. À quel moment croyez-vous que Ruy Blas pourra passer ? Viendrai-je immédiatement après vous ? M. de Chilly me dit que vous vous chargeriez de régler les questions d’argent. — À propos, et Bagier !!!

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