Au même.

H.-H., mardi 11 juin.

J’ai votre lettre excellente. Je vous recommande M. Ph. Audebrand, en dépit des mistakes. Il m’a écrit deux fois, et il a fait trois articles très chauds ; bien qu’il n’aime pas mes dessins dont il me suppose amoureux. Je vous le re-recommande. — Observation très importante : l’escalier du 4e acte, qui fait la grandeur du spectacle de l’entrée des électeurs dans le caveau, doit être praticable. Il faut qu’il soit monté et tout prêt au fond du théâtre, et tout en place avant le lever du rideau du Ier acte, autrement la pose du décor serait interminable, et glacerait la représentation par la longueur de l’entr’acte du 3 au 4. J’avais coutume de faire répéter, montre en main, la pose des décors. Les longs entr’actes me font peur. Je confie le tout à votre admirable amitié. — Il y a donc des événements à Paris. Un cheval blessé, c’est triste. Je n’aime pas les coups de pistolet, même sur les empereurs. Mais ce polonais me semble vaillant.

Je suis charmé que ma lettre pour Barthe ait plu à votre grand cœur et à votre grand esprit.

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