à Auguste Vacquerie. H-H, 15 juin.

Cher Auguste, qu’il y a longtemps que je n’ai causé avec vous ! Je veux tous les jours vous écrire, et, lâche voluptueux, je me contente de vous lire. Figurez-vous que je fais un rêve. Le voici : vous avoir un peu à Hauteville-House. Hein ? Comme on a raison de dire que je suis un ambitieux ! J’espère Meurice, et je voudrais vous espérer aussi. écrivez-moi un bon oui , pour que je puisse préparer votre chambre. Charles va passer huit jours à Jersey ; mais comme il serait joyeux de revenir à temps pour vous recevoir sur le quai neuf que vous ne connaissez pas ! J’écrivais l’autre jour à Meurice en parlant de vous : qu’il est charmant ce grand esprit ! — prouvez que je dis vrai, soyez charmant, venez.

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