au même.

15 septembre.

La lettre, à vous deux adressée, est à la copie. Le prochain courrier vous la portera probablement. Je vous envoie les i, ii, iii et v de la section Bruxelles . Votre lettre formera la division iv. Je crois que vous trouverez le tout bien arrangé ainsi. Ce volume en somme, bien que composé de documents et de pièces, me paraît, par son enchaînement, avoir un certain intérêt. Je renvoie aux notes sous le titre post-scriptum de l’incident belge , le fait des tableaux de Victor et le simulacre d’instruction contre lequel vous avez lu sans doute ma protestation. Est-il vrai que l’état de siège durera autant que l’absence de l’assemblée ? Si dans ma lettre, à vous deux adressée, et qui résume avec quelques développements tout ce que je vous ai écrit pendant la commune, vous trouviez des choses dangereuses au point de vue de la pseudo-liberté de la presse qui sévit en ce moment, avertissez-moi. Ne voulant pas être jugé sous la république par les juges impériaux, je ne veux pas de procès, et je mettrais des points, je m’exilerais plutôt que de me laisser traduire devant ces gens-là ; je ne dois paraître devant la magistrature de Bonaparte que comme juge. Je l’ai dit, je dois le faire. à vous ex imo .

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