La flottille remontait le fleuve avec toute la vitesse possible, s’amarrant au coucher du soleil et se remettant en route au petit jour.
A Richard-Toll, le premier poste français, on avait encore embarqué des hommes, des négresses et du matériel.
A Dagana, on s’arrêta pour deux jours, et la Falémé reçut l’ordre de continuer seule sa route sur Podor, le dernier poste avant le pays de Galam où quelques compagnies de tirailleurs étaient déjà rassemblées.