(p. 288) ÉCLAIRCISSEMENTS TRIADES DE L'ÎLE DE BRETAGNE.

Qui sont les triades de choses mémorables, de souvenirs et de sciences, concernant les hommes et les faits nombreux qui furent en Bretagne, et concernant les circonstances et les infortunes qui ont désolé la nation des Cambrions à plusieurs époques (traduites par Probert. Voy. page 193.)

Voici les trois noms donnés à l'île de Bretagne.—Avant qu'elle fût habitée, on l'appelait le Vert-Espace entouré des eaux de l'Océan (the Seagirt Green Space); après qu'elle fût habitée, elle fut appelée île de Miel; et après que le peuple eût été formé en société par Prydain, fils d'Aedd le Grand, elle fut appelée l'île de Prydain. Et personne n'a droit sur elle que la tribu des Cambriens, car les premiers ils en prirent possession; et avant ce temps-là, il n'y eut aucun homme vivant, mais elle était pleine d'ours, de loups, de crocodiles et de bisons.

Voici les trois principales divisions de l'île de Bretagne.—Cambrie, Lloegrie et Alban, et le rang de souveraineté appartient à chacun d'eux. Et sous une monarchie, sous la voix de la contrée, ils sont gouvernés selon les établissements de Prydain, fils d'Aedd le Grand; et à la nation des Cambriens appartient le droit d'établir la monarchie selon la voix de la contrée et du peuple, selon le rang et le droit primordial. Et sous la protection de cette règle, la royauté doit exister dans chaque contrée de l'île de Bretagne, et toute la royauté doit être sous la protection de la voix de la contrée; c'est pourquoi il y a ce proverbe: Une nation est plus puissante qu'un chef.

Voici les trois piliers de la nation dans l'île de Bretagne.—La voix de la contrée, la royauté et la judicature d'après les établissements de Prydain, fils d'Aedd le Grand. Le premier fut Hu le (p. 289) Puissant, qui amena la nation le premier dans l'île de Bretagne; et ils vinrent de la contrée de l'été, qui est appelée Defrobani (Constantinople?); et ils vinrent par la mer Hazy (du Nord) dans l'île de Bretagne et dans l'Armorique, où ils se fixèrent. Le second fut Prydain, fils d'Aedd le Grand, qui le premier organisa l'état social de la souveraineté en Bretagne. Car avant ce temps il n'y avait de justice que ce qui était fait par faveur, ni aucune loi excepté celle de la force. Le troisième fut Dyvnwal Moemud; car il fit le premier des règlements concernant les lois, maximes, coutumes et priviléges relatifs au pays et à la tribu. Et à cause de ces raisons ils furent appelés les trois piliers de la nation des Cambriens.

Voici les trois tribus sociales de l'île de Bretagne.—La première fut la tribu des Cambriens, qui vint dans l'île de Bretagne avec Hu le Puissant, parce qu'ils ne voulaient pas posséder un pays par combat et conquête, mais par justice et tranquillité. La seconde fut la tribu des Lloegriens, qui venaient de la Gascogne; ils descendaient de la tribu primitive des Cambriens. Les troisièmes furent les Brython, qui étaient descendus de la tribu primitive des Cambriens. Ces tribus étaient appelées les pacifiques tribus, parce qu'elles vinrent d'un accord mutuel, et ces tribus avaient toutes trois la même parole et la même langue.

Les trois tribus réfugiées: Calédoniens, Irlandais, le peuple de Galedin, qui vinrent dans des vaisseaux nus en l'île de Wight, lorsque leur pays était inondé; il fut stipulé qu'ils n'auraient le rang de Cambriens qu'au neuvième degré de leur descendance.

Les trois envahisseurs sédentaires: les Coraniens, les Irlandais Pictes, les Saxons.

Les trois envahisseurs passagers: les Scandinaves; Gadwall l'Irlandais (conquête de vingt-neuf ans), vaincu par Caswallon, et les Césariens.

Les trois envahisseurs tricheurs; les Irlandais rouges en Alban, les Scandinaves et les Saxons.

Voici les trois disparitions de l'île de Bretagne: la première est celle de Gavran et ses hommes qui allèrent à la recherche des îles vertes des inondations; on n'entendit jamais parler d'eux. La seconde fut Merddin, le barde d'Emrys (Ambrosius, successeur de Vortigern?), et ses neuf bardes, qui allèrent en mer dans une maison de verre; la place où ils allèrent est inconnue. La troisième fut Madog, fils d'Owain, roi des Galles du Nord, qui alla en mer (p. 290) avec trois cents personnes dans dix vaisseaux; la place où ils allèrent est inconnue.

Voici les trois événements terribles de l'île de Bretagne: le premier fut l'irruption du lac du débordement avec inondation sur tout le pays jusqu'à ce que toutes personnes fussent détruites, excepté Dwyvan et Dwyvach qui échappèrent dans un vaisseau ouvert, et par eux l'île de Prydain fut repeuplée. Le second fut le tremblement d'un torrent de feu jusqu'à ce que la terre fût déchirée jusqu'à l'abîme, et que la plus grande partie de toute vie fût détruite. La troisième fut l'été chaud, quand les arbres et les plantes prirent feu par la chaleur brûlante du soleil, et que beaucoup de gens et d'animaux, diverses espèces d'oiseaux, vers, arbres et plantes, furent entièrement détruits.

Voici les trois expéditions combinées qui partirent de l'île de Bretagne: la première partit avec Ur, fils d'Érin, le puissant guerrier de Scandinavie (ou peut-être le vainqueur des Scandinaves, «the bellipotent of Scandinavia»); il vint en cette île du temps de Gadial, fils d'Érin, et obtint secours à condition qu'il ne tirerait de chaque principale forteresse plus d'hommes qu'il n'y en présenterait. À la première, il vint seul avec son valet Mathata Vawr; il en obtint deux hommes, quatre de la seconde, huit de la troisième; seize de la suivante, et ainsi de toutes en proportion, jusqu'à ce qu'enfin le nombre ne pût être fourni par toute l'île. Il emmena soixante-trois mille hommes, ne pouvant obtenir dans toute l'île un plus grand nombre d'hommes capables d'aller à la guerre: les vieillards et les enfants restèrent seuls dans l'île. Ur, le fils d'Érin le puissant guerrier, fut le plus habile recruteur qui eût jamais existé. Ce fut par inadvertance que la tribu des Cambriens lui donna cette permission stipulée irrévocablement. Les Coraniens saisirent cette occasion d'envahir l'île sans difficulté. Aucun des hommes qui partirent ne retourna, aucun de leurs fils ni de leurs descendants. Ils firent voile pour une expédition belliqueuse jusque dans la mer de la Grèce, et s'y fixant dans les pays des Galas et d'Avène (Galitia?), ils y sont restés jusqu'à ce jour et sont devenus Grecs.

La seconde expédition combinée fut conduite par Caswallawn, le fils de Beli et petit-fils de Monagan, et par Gwenwynwyn et Gwanar, les fils de Lliaws, fils de Nwyre et Arianrod, fille de Beli, leur mère. Ils descendaient de l'extrémité de la pente de Galedin et Siluria et des tribus combinées des Boulognèse, et leur (p. 291) nombre était de soixante-un mille. Ils marchèrent avec leur oncle Caswallawn, après les Césariens, vers le pays des Gaulois de l'Armorique, qui descendaient de la première race des Cambriens. Et aucun d'eux, aucun de leurs fils ne retourna dans cette île, car ils se fixèrent dans la Gascogne parmi les Césariens, où ils sont à présent; c'était pour se venger de cette expédition que les Césariens vinrent la première fois dans cette île.

La troisième expédition combinée fut conduite hors de cette île par Ellen, puissant dans les combats, et Cynan son frère, seigneur de Meiriadog en Armorique, où ils obtinrent terres, pouvoir et souveraineté de l'empereur Maxime, pour le soutenir contre les Romains... Et aucun d'eux ne revint; mais ils restèrent là et dans Ystre Gyvaelwg, où ils formèrent une communauté. Par suite de cette expédition, les hommes armés de la tribu des Cambriens diminuèrent tellement, que les Pictes irlandais les envahirent. Voilà pourquoi Vortigern fut forcé d'appeler les Saxons pour repousser cette invasion. Les Saxons, voyant la faiblesse des Cambriens, tournèrent leurs armes perfidement contre eux, et, s'alliant aux Pictes irlandais et à d'autres traîtres, ils prirent possession du pays des Cambriens ainsi que de leurs priviléges et de leur couronne. Ces trois expéditions combinées sont nommées les trois grandes présomptions de la tribu des Cambriens, et aussi les trois Armées d'argent, parce qu'elles emportèrent de l'île tout l'or et l'argent qu'elles purent obtenir par la fraude, par l'artifice et par l'injustice, outre ce qu'elles acquirent par droit et par consentement. Elles furent aussi nommées les trois Armements irréfléchis, vu qu'elles affaiblirent l'île au point de donner occasion aux trois grandes invasions, savoir: l'invasion des Coraniens, celle des Césariens et celle des Saxons.

Voici les trois perfides rencontres qui eurent lieu dans l'île de Bretagne.—La première fut celle de Mandubratius, le fils de Lludd, et de ceux qui trahirent avec lui. Il fixa aux Romains une place sur l'étroite extrémité verte pour y aborder; rien de plus. Il n'en fallut pas davantage aux Romains pour gagner toute l'île. La seconde fut celle des Cambriens nobles et des Saxons... sur la plaine de Salisbury, où fut tramé le complot des Longs-Couteaux, par la trahison de Vortigern; car c'est par son conseil qu'à l'aide des Saxons presque tous les notables des Cambriens furent massacrés. La troisième fut l'entrevue de Médrawd et d'Iddawg Corn Prydain avec leurs hommes à Nanhwynain, où ils conspirèrent (p. 292) contre Arthur, et par ces moyens fortifièrent les Saxons dans l'île de Bretagne.

Les trois insignes traîtres de l'île de Bretagne.—Le premier, Mandubratius, fils de Beli le Grand, qui, invitant Jules César et les Romains à venir en cette île, causa l'invasion des Romains. Lui et ses hommes se firent les guides des Romains, desquels ils reçurent annuellement une quantité d'or et d'argent. C'est pourquoi les habitants de cette île furent contraints de payer en tribut annuel, aux Romains, 3,000 pièces d'argent jusqu'au temps d'Orvain, fils de Maxime, qui refusa de payer le tribut. Sous prétexte de satisfaction, les Romains emmenèrent de l'île de Bretagne la plupart des hommes capables de porter les armes et les conduisirent en Aravie (Arabie), et en d'autres contrées lointaines d'où ils ne sont jamais revenus. Les Romains, qui étaient en Bretagne, marchèrent en Italie et ne laissèrent en arrière que les femmes et les petits enfants, c'est pourquoi les Bretons furent si faibles, que, par défaut d'hommes et de force, ils n'étaient pas capables de repousser l'invasion et la conquête. Le second traître fut Vortigern, qui massacra Constantin le Saint, saisit la couronne de l'île par la violence et par l'injustice, qui, le premier, invita les Saxons de venir en l'île comme auxiliaires, épousa Alis Rowen, la fille d'Hengist, et donna la couronne de Bretagne au fils qu'il eut d'elle et dont le nom était Gotta. De là les rois de Londres sont nommés enfants d'Alis. C'est ainsi que les Cambriens perdirent, par Vortigern, leurs terres, leur rang et leur couronne en Lloegrie. Le troisième était Médrawd, fils de Llew, fils de Cynvarch; car, lorsque Arthur marcha contre l'Empereur de Rome, laissant le gouvernement de l'île à ses soins, Médrawd ôta la couronne à Arthur par usurpation et séduction, et, pour se l'assurer, il s'allia aux Saxons. C'est ainsi que les Cambriens perdirent la couronne de Lloegrie et la souveraineté de l'île de Bretagne.

Les trois traîtres méprisables qui mirent les Saxons à même d'enlever la couronne de l'île de Bretagne aux Cambriens.—Le premier était Gwrgi Garwlwgd, qui, après avoir goûté la chair humaine dans la cour d'Edelfled, roi des Saxons, y prit goût au point de ne plus vouloir d'autre viande. C'est pourquoi lui et ses gens s'unirent à Edelfled, roi des Saxons; il fit des incursions secrètes contre les Cambriens, lesquelles lui valurent chaque jour un garçon et une fille qu'il mangeait. Et toutes les mauvaises gens d'entre les Cambriens vinrent à lui et aux Saxons, et obtinrent (p. 293) bonne part dans le butin fait sur les naturels de l'île. Le second fut Médrad, qui, pour s'assurer le royaume contre Arthur, s'unit avec ses hommes aux Saxons; cette trahison fut cause qu'un grand nombre de Lloegriens devinrent Saxons. Le troisième fut Aeddan, le traître du Nord, qui, avec ses hommes, se soumit aux Saxons, pour pouvoir, sous leur protection, se soutenir par l'anarchie et le pillage. Ces trois traîtres firent perdre aux Cambriens leurs terres et leur couronne en Lloegrie. Sans de telles trahisons, les Saxons n'auraient jamais gagné l'île sur les Cambriens.

Les trois Bardes qui commirent les trois assassinats bienfaisants de l'île de Bretagne.—Le premier fut Gall, fils de Dysgywedawg, qui tua les deux oiseaux fauves (les fils) de Gwenddolen, fils de Ceidiaw, qui avaient un joug d'or autour d'eux, et qui dévoraient chaque jour deux corps de Cambriens, un à leur dîner et un à leur souper. Le second, Ysgawnell, fils de Dysgywedawg, tua Edelfled, roi de Lloegrie, qui prenait chaque nuit deux nobles filles de la nation cambrienne et les violait, puis chaque matin les tuait et les dévorait. Le troisième, Difedel, fils de Dysgywedawg, tua Gwrgi Garwlwyd, qui avait épousé la sœur d'Edelfled, et qui commit des trahisons et des meurtres sur les Cambriens, de concert avec Edelfled. Et ce Gwrgi tuait chaque jour deux Cambriens, homme et fille, et les dévorait; et le samedi il tuait deux hommes et deux filles, afin de ne pas tuer le dimanche. Et ces trois personnes qui exécutèrent ces trois meurtres bienfaisants, étaient Bardes.

Les trois causes frivoles de combat dans l'île de Bretagne.—La première fut la bataille de Godden, causée par une chienne, un chevreuil et un vanneau; soixante-onze mille hommes périrent dans cette bataille. La seconde fut la bataille d'Arderydd, causée par un nid d'oiseau; quatre-vingt mille Cambriens y périrent. La troisième fut la bataille de Camlan, entre Arthur et Médrod, où Arthur périt avec cent mille hommes d'élite des Cambriens. Par suite de ces trois folles batailles, les Saxons ôtèrent aux Cambriens la contrée de Lloegrie, parce que les Cambriens n'avaient plus un nombre suffisant de guerriers pour s'opposer aux Saxons, à la trahison de Gwrgi Garwlwyd et à la fraude de Eiddilic le Nain.

Les trois recèlements et décèlements de l'île de Bretagne.—Le premier fut la tête de Bran le Saint, fils de Llyr, laquelle Owain, fils d'Ambrosius, avait cachée dans la colline blanche de Londres, (p. 294) et, tant qu'elle demeura en cet état, aucun accident fâcheux ne put arriver à cette île. Le second furent les ossements de Gwrthewyn le Saint, qui furent enterrés dans les principaux ports de l'île; et tandis qu'ils y restaient aucun inconvénient ne put arriver à cette île. Le troisième furent les dragons, cachés par Lludd, fils de Beli, dans la forteresse de Pharaon, parmi les rochers de Snowdon. Et ces trois recèlements furent mis sous la protection de Dieu et des attributs divins. L'infortune devait tomber sur l'heure et sur l'homme qui les décèlerait. Vortigern révéla les dragons, pour se venger par là de l'opposition des Cambriens contre lui, et il appela les Saxons sous prétexte de combattre avec lui les Pictes irlandais. Après cela, il révéla les ossements de Gurthewyn le Saint, par amour pour Rowen, fille d'Hengist le Saxon. Et Arthur découvrit la tête de Bran le Saint, fils de Llyr, parce qu'il dédaignait de garder l'île autrement que par sa valeur. Ces trois choses saintes étant décelées, les envahisseurs gagnèrent la supériorité sur la nation cambrienne.

Les trois énergies dominatrices de l'île de Bretagne.—Hu le Puissant, qui amena la nation cambrienne de la contrée de l'été, nommée Defrobani, en l'île de Bretagne: Prydain, fils d'Aedd le Grand, qui organisa la nation et établit un jury sur l'île de Bretagne; et Rhitta Gawr, qui se fit faire une robe avec les barbes des rois qu'il avait faits prisonniers, en punition de leur oppression et de leur injustice.

Les trois hommes vigoureux de l'île de Bretagne.—Gwrnerth le bon Tireur, qui tuait avec une flèche de paille le plus grand ours qu'on eût jamais vu; Gwgawn à la main puissante, qui roulait la pierre de Macnarch de la vallée au sommet de la montagne: il fallait soixante bœufs pour l'y traîner; et Eidiol le Puissant, qui, dans le complot de Stonehenge, tua, avec une bûche de cormier, six cent soixante Saxons, entre le coucher du soleil et la nuit.

Les trois faits qui causèrent la réduction de la Lloegrie et l'arrachèrent aux Cambriens.—L'accueil des étrangers, la délivrance des prisonniers et le présent de l'homme chauve (César? ou saint Augustin? Ce dernier excita les Saxons à massacrer les moines et à porter la guerre dans le pays de Galles).

Les trois premiers ouvrages extraordinaires de l'île de Bretagne.—Le vaisseau de Nwydd-Nav-Neivion, qui apporta dans l'île le mâle et la femelle de toutes les créatures vivantes, lorsque le lac (p. 295) de l'inondation déborda; les bœufs aux larges cornes, de Hu le Puissant, qui tirèrent le crocodile du lac sur la terre, de sorte que le lac ne déborda plus; et la pierre de Gwyddon-Ganhebon, dans laquelle sont gravés tous les arts et toutes les sciences du monde.

Les trois hommes amoureux de l'île de Bretagne.—Le premier fut Caswallawn, fils de Beli, épris de Flur, fille de Mygnach le Nain; il marcha pour elle contre les Romains jusque dans la Gascogne, et il l'emmena et tua six mille Césariens; pour se venger, les Romains envahirent cette île. Le second fut Tristan, fils de Tallwch, épris d'Essylt, fille de March, fils de Mirchion, son oncle. Le troisième fut Cynon, épris de Morvydd, fille de Urien Rheged.

Les trois premières maîtresses d'Arthur.—La première fut Garwen, fille de Henyn, de Tegyrn Gwyr et d'Ystrad Tywy; Gwyl, fille d'Eutaw, de Caervorgon, et Indeg, fille d'Avarwy le Haut, de Radnorshine.

Les trois principales cours d'Arthur.—Caerllion sur l'Usk en Cambrie, Celliwig en Cornwall, et Édimbourg au nord. Ce sont les trois cours où il fêtait les trois grandes fêtes: Noël, Pâques et Pentecôte.

Les trois chevaliers de la cour d'Arthur qui gardaient le Graal. Cadawg, fils de Gwynlliw; Ylltud, le chevalier canonisé; et Percdur, fils d'Evrawg.

Voici les trois hommes qui portaient des souliers d'or dans l'île de Bretagne.—Caswallawn, fils de Beli, lorsqu'il alla en Gascogne pour obtenir Flur, fille de Mygnach le Nain, laquelle y avait été emmenée clandestinement pour l'empereur César, par un homme nommé Mwrchan le Voleur, roi de cette contrée et ami de Jules César; et Caswallawn la ramena dans l'île de Bretagne. Le second Manawydan, fils de Llyr Llediaith, quand il alla aussi loin que Dyved, imposer des restrictions. Le troisième, Llew Llaw Gyfes, quand il alla avec Gwydion, fils de Don, chercher un nom et un projet de sa mère Riannon.

Les trois royaux domaines qui furent établis par Rhadri le Grand en Cambrie.—Le premier est Dinevor, le second Aberfraw, et le troisième Mathravael. Dans chacun de ces trois domaines, il y a un prince ceint d'un diadème; et le plus vieux de ces trois princes, quel qu'il soit, doit être souverain, c'est-à-dire le roi de toute la Cambrie. Les deux autres doivent être à ses ordres, et ses ordres sont impératifs pour eux. Il est le chef de la (p. 296) loi et des anciens dans chaque réunion générale et dans chaque mouvement du pays et de la tribu. (Malédictions continuelles contre Vortigern, Rowena, les Saxons, les traîtres à la nation[252].)

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