Gorgibus, Villebrequin, Angélique, Le Barbouillé
Gorgibus
Qu’est ceci ? toujours de la dispute, de la querelle et de la dissension !
Villebrequin
Hé quoi ? vous ne serez jamais d’accord ?
Angélique
Mais voyez un peu, le voilà qui est soûl, et revient, à l’heure qu’il est, faire un vacarme horrible ; il me menace.
Gorgibus
Mais aussi ce n’est pas là l’heure de revenir. Ne devriez-vous pas, comme un bon père de famille, vous retirer de bonne heure, et bien vivre avec votre femme ?
Le Barbouillé
Je me donne au diable, si j’ai sorti de la maison, et demandez plutôt à ces Messieurs qui sont là-bas dans le parterre ; c’est elle qui ne fait que de revenir. Ah ! que l’innocence est opprimée !
Villebrequin
Çà, çà ; allons, accordez-vous ; demandez-lui pardon.
Le Barbouillé
Moi, pardon ! j’aimerais mieux que le diable l’eût emportée. Je suis dans une colère que je ne me sens pas.
Gorgibus
Allons, ma fille, embrassez votre mari, et soyez bons amis.