P

Paganisme. Pourquoi il y avait, et il y pouvait y avoir, dans cette religion, des crimes inexpiables, XXIV, 13.

Paiens. De ce qu’ils élevaient des autels aux vices, s’ensuit-il qu’ils aimaient les vices ? XXIV, 2.

Pairs. Henri VIII se défit de ceux qui lui déplaisaient, par le moyen des commissaires, XII, 22. Étaient les vassaux d’un même seigneur, qui l’assistaient dans les jugements qu’il rendait pour ou contre chacun d’eux, XXVIII, 27. Afin d’éviter le crime de félonie, on les appelait de faux jugement, et non pas le seigneur, ibid. Leur devoir était de combattre et de juger, ibid. Comment rendaient la justice, XXVIII, 42. Quand commencèrent à ne plus être assemblés par le seigneur pour juger, ibid. Ce n’est point une loi qui a aboli les fonctions de pairs dans les cours des seigneurs ; cela s’est fait peu à peu, XXVIII, 43.

Paix. Est la première loi naturelle de l’homme qui ne serait point on société, I, 2. Est l’effet naturel du commerce, XX, 2.

Paladins. Quelle était leur occupation, XXVIII, 22.

Palestine. C’est le seul pays, et ses environs, où une religion qui défend l’usage du cochon puisse être bonne : raisons physiques, XXIV, 23.

Papes. Employèrent les excommunications pour empêcher que le droit romain ne s’accréditât au préjudice de leurs canons, XXVIII, 42. Les décrétales sont, à proprement parler, leurs rescrits ; et les rescrits sont une mauvaise sorte de législation : pourquoi, XXIX, 17. Pourquoi Louis le Débonnaire abandonna leur élection au peuple romain, XXXI, 13.

Papier. Un impôt sur le papier destiné à écrire les actes, serait plus commode que celui qui se prend sur les diverses clauses des actes, XIII, 9.

Papiers circulants. Combien il y en a de sortes : quels sont ceux qu’il est utile à un état de faire circuler, XXII, 17.

PAPIRIUS. Son crime, qui ne doit pas être confondu avec celui de Plautius, fut utile à la liberté, XII, 21.

Parage. Quand il a commencé à s’établir en matière de fiefs, XXXI, 28.

Paraguay. Sagesse des lois que les jésuites y ont établies, IV, 6. Pourquoi les peuples y sont si fort attachés à la religion chrétienne, tandis que les autres sauvages le sont si peu à la leur, XXV, 3.

Paresse. Celle d’une nation vient de son orgueil, XIX, 9. Dédommage les peuples des maux que leur fait souffrir le pouvoir arbitraire, XIII, 2.

Paresse de l’âme. Sa cause et son effet, XXIV, 14.

Parlement. Ne devrait jamais frapper ni sur la juridiction des seigneurs, ni sur la juridiction ecclésiastique, II, 4. Il en faut dans une monarchie, ibid. Plus il délibère sur les ordres du prince, mieux il lui obéit, V, 10. A souvent, par sa fermeté, préservé le royaume de sa chute, ibid. Son attachement aux lois est la sûreté du prince, dans les mouvements de la monarchie, V, 11. La manière de prononcer des enquêtes, dans le temps de leur création, n’était pas la même que celle de la grand’chambre : pourquoi, XXVIII, 23. Ses jugements avaient autrefois plus de rapport à l’ordre politique qu’à l’ordre civil : quand et comment il descendit dans le détail civil, XXVIII, 39. Rendu sédentaire, il fut divisé en plusieurs classes, ibid. A réformé les abus intolérables de la juridiction ecclésiastique, XXVIII, 41. A mis, par un arrêt, des bornes à la cupidité des ecclésiastiques, tbid. Voyez Corps législalif.

Paroles. Quand sont crimes, et quand ne le sont pas, XII, 12.

Parricides. Quelle était leur peine, du temps de l’empereur Henri I, XXVIII, 36.

Partage des biens. Est réglé par les seules lois civiles ou politiques, XXVI, 6.

Partage des terres. Quand et comment doit se faire : précautions nécessaires pour en maintenir l’égalité, V, 5. Celui que fit Romulus est la source de toutes les lois romaines sur les successions, XXVII, 1. Celui qui se fit entre les Barbares et les Romains, lors de la conquête des Gaules, prouve que les Romains ne furent point tous mis en servitude ; et que ce n’est point dans cette prétendue servitude générale qu’il faut chercher l’origine des serfs et l’origine des fiefs, XXX, 7.

Parthes. L’affabilité de leur roi élevé à Rome leur rendit ce prince insupportable : cause de cette bizarrerie, XIX, 2. Révolutions que leurs guerres avec les Romains apportèrent dans le commerce, XXI, 10.

Partie publique. Il ne pouvait y en avoir dans le temps que les lois des Barbares étaient en vigueur : quand a été établie, XXVIII, 36.

Passions. Les pères peuvent plus aisément donner à leurs enfants leurs passions que leurs connaissances : parti que les républiques doivent tirer de cette règle, IV, 5. Moins nous pouvons donner carrière à nos passions particulières, plus nous nous livrons aux générales ; de là l’attachement des moines pour leur ordre, V, 2.

Pasteurs. Mœurs et lois des peuples pasteurs, XVIII, 13.

Patane. Combien la lubricité des femmes y est grande, XVI, 5.

Patriciens. Comment leurs prérogatives influaient sur la tranquillité de Rome : nécessaires sous les rois : inutiles pendant la république, XI, 13. Dans quelles assemblées du peuple ils avaient le plus de pouvoir, XI, 14. Comment ils devinrent subordonnés aux plébéiens, XI, 16.

Patrie (amour de la). C’est ce que l’auteur appelle vertu. En quoi consiste : à quel gouvernement est principalement affecté, IV, 5. Ses effets, V, 2.

Pâturages. Les pays où il y en a beaucoup sont peu peuplés, XXIII, 14.

PAUL. Raisonnement absurde de ce jurisconsulte, XXIX, 16.

Pauvreté. Fait finir les monarchies, VII, 4. Celle d’un petit état, qui ne paie point de tributs, est-elle une preuve que, pour rendre un peuple industrieux, il faut le surcharger d’impôts ? XIII, 2. Effets funestes de celle d’un pays, ibid. Celle des peuples peut avoir deux causes : leurs différents effets, XX, 3. C’est une absurdité de dire qu’elle est favorable à la propagation, XXIII, 2. Ne vient pas du défaut de propriété, mais du défaut de travail, XXIII, 20. Sources ordinaires de la pauvreté des particuliers : moyens de la soulager et de la détruire. 1º Les hôpitaux, ou plutôt des secours qui ne soient que passagers, comme la cause du mal, qui, dans un temps bien réglé, ne doit jamais être perpétuelle ; 2º l’interdiction de l’hospitalité chez les moines, et de tous les asiles de la paresse, ibid.

Pays de droit écrit. Pourquoi les coutumes n’ont pu y prévaloir sur les lois romaines, XXVIII, 12. Révolutions que les lois romaines y ont essuyées, ibid.

Pays formés par l’industrie des hommes. La liberté y convient, XVIII, 6.

Paysans. Lorsqu’ils sont à leur aise, la nature du gouvernement leur est indifférente, XVIII, 6.

Péché originel. L’auteur était-il obligé d’en parler dans son chapitre premier ? D., I, II, troisième objection.

Péculat. Ce crime est naturel dans les états despotiques, V, 15. La peine dont on le punit à Rome, quand il y parut, prouve que les lois suivent les mœurs, XIX, 23.

Pédaliens. N’avaient point de prêtres, et étaient barbares, XXV, 4.

Pédanterie. Serait-il bon d’en introduire l’esprit en France ? XIX, 5.

Pégu. Comment les successions y sont réglées, V, 14. Un roi de ce pays pensa étouffer de rire, en apprenant qu’il n’y avait point de roi à Venise, XIX, 2. Les points principaux de la religion de ses habitants sont la pratique des principales vertus morales, et la tolérance de toutes les autres religions, XXIV, 8.

Peine de mort. Dans quel cas est juste, VI, 9.

Peine du talion. Dérive d’une loi antérieure aux lois positives, I, 1.

Peines. Doivent être plus ou moins sévères, suivant la nature des gouvernements, VI, 9. Augmentent ou diminuent dans un état, à mesure qu’on s’approche ou qu’on s’éloigne de la liberté, ibid. Tout ce que la loi appelle peine, dans un état modéré, en est une : exemple singulier, ibid. Comment on doit ménager l’empire qu’elles ont sur les esprits, VI, 12. Quand elles sont outrées, elles corrompent le despotisme même, VI, 13. Le sénat de Rome préférait celles qui sont modérées : exemple, VI, 14. Les empereurs romains en proportionnèrent la rigueur au rang des coupables, VI, 15. Doivent être dans une juste proportion avec les crimes : la liberté dépend de cette proportion, VI, 16 ; XII, I. C’est un grand mal, en France, qu’elles ne soient pas proportionnées aux crimes, VI, 16. Pourquoi celles que les empereurs romains avaient prononcées contre l’adultère ne furent pas suivies, VII, 13. Doivent être tirées de la nature de chaque crime, XII, 4. Quelles doivent être celles des sacrilèges, ibid., — des crimes contre les mœurs, ou contre la pureté, ibid.,— des crimes contre la police, ibid., — des crimes qui troublent la tranquillité des citoyens, sans en attaquer la sûreté, ibid., — des crimes qui attaquent la sûreté publique, ibid. Quel doit être leur objet, XII, 14. On ne doit point en faire subir qui violent la pudeur, ibid. On en doit faire usage pour arrêter les crimes, et non pour faire changer les manières d’une nation, XIX, 15. Imposées par les lois romaines contre les célibataires, XXIII, 21. Une religion qui n’en annoncerait point pour l’autre vie, n’attacherait pas beaucoup, XXV, 2. Celles des lois barbares étaient toutes pécuniaires ; ce qui rendait la partie publique inutile, XXVIII, 36. Pourquoi il y en avait tant de pécuniaires chez les Germains qui étaient si pauvres, XXX, 19.

Peines fiscales. Pourquoi plus grandes en Europe qu’en Asie, XII, 11.

Peines pécuniaires. Sont préférables aux autres, VI, 18. On peut les aggraver par l’infamie, ibid.

Pèlerinage de la Mecque. Gengiskan le trouvait absurde : pourquoi, XXV, 3.

PENN. Comparé a Lycurgue, IV, 6.

Pénestes. Peuple vaincu par lesThessaliens. Étaient condamnés à exercer l’agriculture, regardée comme une profession servile, IV, 8.

Pénitences. Règles, puisées dans le bon sens, que l’on doit suivre quand on impose des pénitences aux autres ou à soi-même, XXIV, 12.

Pensées. Ne doivent point être punies, XII, 11.

PEONIUS. La perfidie qu’il fit à son père prouve que les offices des comtes étaient annuels, et qu’ils les rendaient perpétuels à force d’argent, XXXI, 1.

PEPIN. Fit rédiger les lois des Frisons, XXVIII, 1. Constitution de ce prince qui ordonne de suivre la coutume partout où il n’y a pas de lois ; mais de ne pas préférer la coutume à la loi, XXVIII, 1-2. Explication de cette constitution, ibid. De son temps, les coutumes avaient moins de force que les lois : on préférait cependant les coutumes ; enfin elles prirent entièrement le dessus, ibid. Comment sa maison devint puissante : attachement singulier de la nation pour elle, XXXI, 6. Se rendit maître de la monarchie en protégeant le clergé, XXXI, 10. Précautions qu’il prit pour faire rentrer les ecclésiastiques dans leurs biens, XXXI, 11. Fait oindre et bénir ses deux fils en même temps que lui : fait obliger les seigneurs à n’élire jamais personne d’une autre race. XXXI, 17. Partage son royaume entre ses deux fils, ibid. La foi et hommage a-t-elle commencé à s’établir de son temps ? XXXI, 33.

Pères. Doivent-ils être punis pour leurs enfants ? VI, 20. C’est le comble de la fureur despotique, que leur disgrâce entraîne celle de leurs enfants et de leur femme, XII, 30. Sont dans l’obligation naturelle d’élever et de nourrir leurs enfants ; et c’est pour trouver celui que cette obligation regarde, que le mariage est établi, XXIII, 2. Est-il juste que le mariage de leurs enfants dépende de leur consentement ? XXIII, 7. Il est contre la nature qu’un père puisse obliger sa fille à répudier son mari, surtout lorsqu’il a consenti au mariage, XXVI, 3. Dans quels cas sont autorisés, par le droit naturel, à exiger de leurs enfants qu’ils les nourrissent, XXVI, 5. Sont-ils obligés, par le droit naturel, de donner à leurs enfants un métier pour gagner leur vie ? ibid. La loi naturelle leur ordonne de nourrir lours enfants ; mais non pas de les faire héritiers, XXVI, 6. Pourquoi ne peuvent pas épouser leurs filles, XXVI, 14. Pouvaient vendre leurs enfants. De là la faculté sans bornes que les Romains avaient de tester, XXVII, 1. La force du naturel leur faisait souffrir à Rome d’être confondus dans la sixième classe pour éluder la loi voconienne en faveur de leurs enfants, ibid.

Père de famille. Pourquoi ne pouvait pas permettre a son fils, qui était en sa puissance, de tester, XXVII, 1.

Pères de l’Église. Le zèle avec lequel ils ont combattu les lois juliennes, est pieux, mais mal entendu, XXIII, 21.

Périciens. Peuple vaincu par les Crétois. Étaient condamnés à exercer l’agriculture, regardée comme une profession servile, IV, 8.

Perse. Les ordres du roi y sont irrévocables, III, 10. Comment le prince s’y assure la couronne, V, 14. Bonne coutume de cet état, qui permet à qui veut de sortir du royaume, XII, 30. Les peuples y sont heureux, parce que les tributs y sont en régie, XIII, 19. La polygamie, du temps de Justiuien, n’y empêchait pas les adultères, XVI, 6. Les femmes n’y sont pas même chargées du soin de leurs habillements, XVI, 14. La religion des Guèbres a rendu ce royaume florissant ; celle de Mahomet le détruit : pourquoi, XXIV, 11. C’est le seul pays où la religion des Guèbres peut convenir, XXIV, 25. Le roi y est chef de la religion : l’Alcoran borne son pouvoir spirituel, XXV, 8. Il est aisé, en suivant la méthode de M. l’abbé Dubos, de prouver qu’elle ne fut point conquise par Alexandre, mais qu’il y fut appelé par les peuples. XXX, 24.

Perses. Leur empire était despotique, et les anciens le prenaient pour une monarchie, XI, 9. Coutume excellente, chez eux, pour encourager l’agriculture, XIV, 8. Comment vinrent à bout de rendre leur pays fertile et agréable, XVIII, 7. Étendue de leur empire : en surent-ils profiter pour le commerce ? XXI, 8. Préjugé singulier qui les a toujours empêchés de faire le commerce des Indes, ibid. Pourquoi ne profitèrent pas de la conquête de l’Égypte pour leur commerce, XXI, 9. Avaient des, dogmes faux, mais très-utiles, XXIV, 20. Pourquoi avaient consacré certaines familles au sacerdoce, XXV, 4. Épousaient leur mère, en conséquence du précepte de Zoroastre, XXVI, 14.

Personnes. Dans quelle proportion doivent être taxées, XIII, 7.

Peste. L’Égypte en est le siège principal : précautions prises en Europe pour en empêcher la communication, XIV, 11. Pourquoi les Turcs prennent si peu de précautions contre cette maladie, ibid.

Petits-enfants. Succédaient, dans l’ancienne Rome, à l’aïeul paternel, et non à l’aïeul maternel : raison de cette disposition, XXVII, 1.

Peuple. Quand il est souverain, comment peut user de sa souveraineté, II, 2. Ce qu’il doit faire par lui-même quand il est souverain ; ce qu’il doit faire par ses ministres, ibid. Doit, quand il a la souveraineté, nommer ses ministres et son sénat, ibid. Son discernement dans le choix des généraux et des magistrats, ibid. Quand il est souverain, par qui doit être conduit, ibid. Son incapacité dans la conduite de certaines affaires, ibid. De quelle importance il est que, dans les états populaires, la division que l’on en fait par classes soit bien faite, ibid. Ses suffrages doivent être publics, ibid. Son caractère, ibid. Doit faire les lois dans une démocratie, ibid. Quel est son état dans l’aristocratie, II, 3. Il est utile que, dans une aristocratie, il ait quelque influence dans le gouvernement, ibid. II est difficile que, dans une monarchie, il soit ce que l’auteur appelle vertueux : pourquoi, III, 5. Comment, dans les états despotiques, il est à l’abri des ravages des ministres, III, 9. Ce qui fait sa sûreté dans les états despotiques, ibid. La cruauté du souverain le soulage quelquefois, ibid. Pourquoi on méprise sa franchise dans une monarchie, IV, 2. Tient longtemps aux bonnes maximes qu’il a une fois embrassées, V, 2. Peut-il, dans une république, être juge des crimes de lèse-majesté ? VI, 5. Les lois doivent mettre un frein à la cupidité qui le guiderait dans les jugements des crimes de lèse-majesté, ibid. Cause de sa corruption, VIII, 4. Ne doit pas, dans un état libre, avoir la puissance législative : à qui doit la confier, XI, 6. Son attachement pour les bons monarques, XII, 23. Jusqu’à quel point on doit le charger d’impôts, XIII, 7. Veut qu’on lui fasse illusion dans la levée des impôts : comment on peut conserver cette illusion, ibid. Est plus heureux sous un gouvernement barbare que sous un gouvernement corrompu, XIII, 16. SON SALUT EST LA PREMIÈRE LOI, XXVI, 23.

Peuple d’Athènes. Comment fut divisé par Solon, II, 2.

Peuple de Rome. Son pouvoir sous les cinq premiers rois, XI, 12. Comment il établit sa liberté, XI, 14. Sa trop grande puissance était cause de l’énormité de l’usure, XXII, 21. Voy. Romains et Rome.

Peuple naissant. Il est incommode d’y vivre dans le célibat : il ne l’est point d’y avoir des enfants : c’est le contraire dans un peuple formé, XXIII, 10.

Peuple romain. Comment fut divisé par Servius Tullius, II, 2. Comment était divisé du temps de la république, et comment s’assemblait, XI, 14.

Peuples. Ceux qui ne cultivent point les terres sont plutôt gouvernés par le droit des gens que par le droit civil, XVIII, 12. Leur gouvernement, leurs mœurs, XVIII, 13. Ne tirent point leurs ornements de l’art, mais de la nature : de là la longue chevelure des rois Francs, XVIII, 23. Leur pauvreté peut dériver de deux causes qui ont différents effets, XX, 4.

PHALEAS de Chalcédoine. En voulant établir l’égalité, il la rendit odieuse, V, 5.

PHÈDRE. Éloge de la Phèdrr de Racine : elle exprime les véritables accents de la nature. XXVI, 4.

Phéniciens. Nature et étendue de leur commerce, XXI, 6. Réussirent à faire le tour de l’Afrique, XXI, 10. Ptolémée regardait ce voyage comme fabuleux, ibid.

PHILIPPE de Macédoine. Blessé par Aster, XII, 24. Comment profita d’une loi de la Grèce, qui était juste, mais imprudente, XXIX, 5.

PHILIPPE II, dit Auguste. Ses établissements sont une des sources des coutumes de France, XXVIII, 45.

PHILIPPE IV, dit le Bel. Quelle autorité il donna aux lois de Justinien, XXVIII, 42.

PHILIPPE VI, dit de Valois. Abolit l’usage d’ajourner les seigneurs sur les appels des sentences de leurs juges, et soumit leurs baillis à cet ajournement, XXVIII, 22.

PHILIPPE II, roi d’Espagne. Ses richesses furent cause de sa banqueroute et de sa misère, XXI, 22. Absurdité dans laquelle il tomba quand il proscrivit le prince d’Orange, XXIX, 10.

PHILON. Explication d’un passage de cet auteur, touchant les mariages des Athéniens et des Lacédémoniens, V, 5.

Philosophes. Où ont-ils appris les lois de la morale ? D, I, 1, huitième objection.

Philosophie. Commença à introduire le célibat dans l’empire : le christianisme acheva de l’y mettre en crédit, XXIII, 21.

PIERRE 1er (le czar). Mauvaise loi de ce prince, XII, 26. Loi sage de ce prince, XIII, 6. S’y prit mal pour changer les mœurs et les manières des Moscovites, XIX, 14. Comment a joint le Pont-Euxin à la mer Caspienne, XXI, 6.

Piété. Ceux que cette vertu inspire parlent toujours de la religion, parce qu’ils l’aiment, XXV, 1.

Pistes. Voyez Édit. de Pistes

Places fortes. Sont nécessaires sur les frontières d’une monarchie ; pernicieuses dans un état despotique, IX, 5.

Placite des hommes libres. Ce qu’on appelait ainsi dans les temps les plus reculés de la monarchie, XXX, 18.

Plaideurs. Comment traités en Turquie, VI, 2. Passions funestes dont ils sont animés, ibid.

Plaines. La monarchie s’y établit mieux qu’ailleurs, XVIII, 1 et 2.

Plantes. Pourquoi suivent mieux les lois naturelles que les bêtes, I, 1.

PLATON. Ses lois étaient la correction de celles de Lacédémone, IV, 6. Doit servir de modèle à ceux qui voudront faire des institutions nouvelles, IV, 6. Ses lois ne pouvaient subsister que dans un petit état, IV, 7. Regardait la musique comme une chose essentielle dans un état, IV, 8. Voulait qu’on punit un citoyen qui faisait le commerce, ibid. Voulait qu’on punit de mort ceux qui recevraient des présents pour faire leur devoir, V, 17. Compare la vénalité des charges à la vénalité de la place de pilote dans un vaisseau, V, 19. Ses lois ôtaient aux esclaves la défense naturelle : on leur doit même la défense civile, XV, 17. Pourquoi il voulait qu’il y eût moins de lois dans une ville où il n’y a point de commerce maritime, que dans une ville où il y en a, XX, 18. Ses préceptes sur la propagation. XXIII, 17. Regardait, avec raison, comme également impies ceux qui nient l’existence de Dieu, ceux qui croient qu’il ne se mêle point des choses d’ici-bas, et ceux qui croient qu’on l’apaise par des présents. XXV, 7. A fait des lois d’épargne sur les funérailles, ibid. Dit que les dieux ne peuvent pas avoir les offrandes des impies pour agréables, puisqu’un homme de bien rougirait de recevoir des présents d’un malhonnête homme, ibid. Loi de ce philosophe, contraire à la loi naturelle, XXVI, 3. Dans quel cas il voulait que l’on punit le suicide, XXIX, 9. Loi vicieuse de ce philosophe, XXIX, 16. Source du vice de quelques unes de ses lois, XXIX, 19.

PLAUTIUS. Son crime, qu’il ne faut pas confondre avec celui de Papirius, affermit la liberté de Rome, XII, 21.

Plébéiens. Pourquoi on eut tant de peine, à Rome, à les élever aux grandes charges ; pourquoi ils ne le furent jamais à Athènes, quoiqu’ils eussent droit d’y prétendre dans l’une et dans l’autre ville, II, 2. Comment ils devinrent plus puissants que les patriciens, XI, 16. A quoi ils bornèrent leur puissance à Rome, XI, 17. Leur pouvoir et leurs fonctions, à Rome, sous les rois et pendant la république, ibid. Leurs usurpations sur l’autorité du sénat, XI, 18. Voyez Peuple de Rome.

Plébiscites. Ce que c’était : leur origine, et dans quelles assemblées ils se faisaient, XI, 16.

PLUTARQUE. Dit que la loi est la reine de tous les mortels et immortels, I, 1. Regardait la musique comme une chose essentielle dans un état. IV, 8. Trait horrible qu’il rapporte des Thébains, ibid. Le nouvelliste ecclésiastique accuse l’auteur d’avoir cité Plutarque, et il est vrai qu’il a cité Plutarque, D. I. 1. Seconde objection.

Poëtes. Les décemvirs avaient prononcé, à Rome, la peine de mort contre eux, VI, 15. Caractère de ceux d’Angleterre, XIX, 27.

Poids. Est-il nécessaire de les rendre uniformes par tout le royaume ? XXIX, 18.

Point d’honneur. Gouvernait tout, au commencement de la troisième race, XXVIII, 19. Son origine, XXVIII, 20. Comment s’en sont formés les différents articles, ibid.

Poisson. S’il est vrai, comme on le prétend, que ses parties huileuses favorisent la génération, la règle de certains ordres monastiques est ridicule, XXIII, 13.

Police. Ce que les Grecs nommaient ainsi, XI, 11. Quels sont les crimes contre la police ; quelles en sont les peines, XII, 4. Ses règlements sont d’un autre ordre que les autres lois civiles, XXVI, 24. Dans l’exercice de la police, c’est le magistrat, plutot que la loi, qui punit : il n’y faut guère de formalités, point de grandes punitions, point de grands exemples ; des règlements, plutôt que dos lois : pourquoi, ibid.

Politesse. Ce que c’est en elle-même : quelle est la source de celle qui est en usage dans une monarchie, IV, 2. Flatte autant ceux qui sont polis que ceux envers qui ils le sont, ibid. Est essentielle dans une monarchie ; d’où elle tire sa source, ibid. XIX, 9. Est utile en France : quelle y en est la source XIX, 6. Ce que c’est : en quoi elle diffère de la civilité, XIX, 16. Il y en a peu en Angleterre : elle n’est entrée à Rome que quand la liberté en est sortie, XIX, 28. C’est celle des mœurs, plus que celle des manières, qui doit nous distinguer des peuples barbares, ibid. Naît du pouvoir absolu, ibid.

Politique. Emploie, dans les monarchies, le moins de vertu qu’il est possible, III, 5. Ce que c’est : le caractère des Anglais les empêche d’en avoir, XIX, 27. Est autorisée par la religion chrétienne, XXIV, 1.

Politiques. Ceux de l’ancienne Grèce avaient des vues bien plus saines que les modernes sur le principe de la démocratie, III, 3. Sources des faux raisonnements qu’ils ont faits sur le droit de la guerre,X, 3.

Pologne. Pourquoi l’aristocratie de cet état est la plus imparfaite de toutes, II, 3. Pourquoi il y a moins de luxe que dans d’autres états, VII, 1. L’insurrection y est bien moins utile qu’elle ne l’était en Grèce, VIII, 11. Objet principal des lois de cet état, XI, 5. Il lui serait plus avantageux de ne faire aucun commerce que d’en faire un quelconque, XX, 23.

Polonais. Pertes qu’ils font sur leur commerce en bled, XX, 9.

Poltronnerie. Ce vice, dans un particulier, membre d’une nation guerrière, en suppose d’autres : la preuve par le combat singulier avait donc une raison fondée sur l’expérience, XXVIII, 17.

Poltrons. Comment étaient punis chez les Germains, XXX, 19.

POLYBE. Regardait la musique comme nécessaire dans un état, IV, 8.

Polygamie. Inconvénient de la polygamie dans les familles des princes de l’Asie, V, 14. Quand la religion ne s’y oppose pas, elle peut avoir lieu dans les pays chauds : raison de cela, XVI, 2. Raisons de religion à part, elle ne doit pas avoir lieu dans les pays tempérés, ibid. La loi qui la défend se rapporte plus au physique du climat de l’Europe qu’au physique du climat de l’Asie, ibid. Ce n’est point la richesse qui l’introduit dans un état : la pauvreté peut faire le même effet, XVI, 3. N’est point un luxe, mais une occasion de luxe, ibid. Ses diverses circonstances, XVI, 4. Pays où une femme a plusieurs maris : raisons de cet usage, ibid. A rapport au climat, ibid. La disproportion dans le nombre des hommes et des femmes peut-elle être assez grande pour autoriser la pluralité des femmes ou celle des maris ? ibid. Ce que l’auteur en dit n’est pas pour en justifier l’usage, mais pour en rendre raison, ibid. Considérée en elle-même, XVI, 6. N’est utile ni au genre humain, ni à aucun des deux sexes, ni aux enfants qui en sont le fruit, ibid. Quoique abus qu’on en fasse, elle ne prévient pas toujours les désirs pour la femme d’un autre, ibid. Mène à cet amour, que la nature désavoue, ibid. Ceux qui en usent, dans les pays où elle est permise, doivent rendre tout égal entre leurs femmes, XVI, 7. Dans les pays où elle a lieu, les femmes doivent être séparées d’avec les hommes, XVI, 8. N’était permise, chez les Germains, qu’aux nobles, et aux rois seulement, du temps de la première race, XVIII, 24. On ne connaît guère les bâtards dans les pays où elle est permise, XXIII, 6. Elle a pu faire déférer la couronne aux enfants de la sœur, à l’exclusion de ceux du roi, XXVI, 6. Règle qu’il faut suivre dans un état où elle est permise, quand il s’y introduit une religion qui la défend, XXVI, 10. Mauvaise foi ou stupidité du nouvelliste, dans les reproches qu’il fait à l’auteur sur la polygamie, D. art. De la polygamie.

POMPÉE. Ses soldats apportèrent de Syrie une maladie à peu près semblable a la lèpre : elle n’eut pas de suite, XIV, 11.

Pont-Euxin. Comment Séleucus Nicanor aurait pu exécuter le projet qu’il avait de le joindre à la mer Caspienne. Comment Pierre 1er l’a exécuté, XXI, 6.

Pontife. Il en faut un dans une religion qui a beaucoup de ministres, XXV, 8. Droit qu’il avait, à Rome, sur les hérédités ; comment on l’éludait, XXIX, 8.

Pontificat. En quelles mains doit être déposé, XXV, 8.

POPE.L’auteur n’a pas dit un mot du système de Pope, D. I, II. cinquième objection.

Population. Elle est en raison de la culture des terres et des arts, XVIII, 10. Les petits états lui sont plus favorables que les grands, XXIII, 24. Moyens que l’on employa sous Auguste pour la favoriser, XXVII, I. Voyez Propagation.

Port d’armes. Ne doit pas être puni comme un crime capital, XXVI, 24.

Port franc. Il en faut un dans un état qui fait le commerce d’économie, XX, 11.

Ports de mer. Raison morale et physique de la population que l’on y remarque, malgré l’absence des hommes, XXIII, 13.

Portugais. Découvrent le cap de Bonne-Espérance, XXI, 21. Comment ils trafiquèrent aux Indes, ibid. Leurs conquêtes et leurs découvertes. Leur différend avec les Espagnols : par qui jugé, ibid. L’or qu’ils ont trouvé dans le Brésil les appauvrira, et achèvera d’appauvrir les Espagnols, XXI, 22, Bonne loi maritime de ce peuple. XXVI, 25.

Portugal. Combien le pouvoir du clergé y est utile au peuple, II, 4. Tout étranger que le droit du sang y appellerait à la couronne, est rejeté, XXVI, 23.

Pouvoir. Comment on en peut réprimer l’abus, XI, 4.

Pouvoir arbitraire. Maux qu’il fait dans un état, XIII, 2.

Pouvoir paternel. N’est point l’origine du gouvernement d’un seul, I,3.

Pouvoirs. Il y en a de trois sortes en chaque État, XI, 6. Comment sont distribués en Angleterre, ibid. Il est important qu’ils ne soient pas réunis dans la même personne, ou dans le même corps. Effets salutaires de la division des trois pouvoirs, ibid. A qui doivent être confiés, ibid. Comment furent distribués à Rome, XI, 14, 17 et 18. — Dans les provinces de la domination romaine, XI, 19.

Pouvoirs intermédiaires. Quelle est leur nécessité, et quel doit être leur usage dans la monarchie, II, 4. Quel corps doit plus naturellement en être dépositaire, ibid.

Praticiens. Lorsqu’ils commencèrent à se former, les seigneurs perdirent l’usage d’assembler leurs pairs pour juger, XXVIII, 42. Les ouvrages de ceux qui vivaient du temps de saint Louis sont une des sources de nos coutumes de France, XXVIII, 45.

Pratiques religieuses. Plus une religion en est chargée, plus elle attache ses sectateurs, XXV, 2.

Pratiques superstitieuses. Une religion qui fait consister dans leur observance le principal mérite de ses sectateurs, autorise par là les désordres, la débauche et les haines, XXIV, 14 et 22.

Préceptes. La religion en doit moins donner que de conseils, XXIV, 7.

Préceptions. Ce que c’était sous la première race de nos rois ; par qui et quand l’usage en fut aboli, XXXI, 2. Abus qu’on en fit, XXXI, 23.

Prédestination. Le dogme de Mahomet, sur cet objet, est pernicieux à la société, XXIV, 11. Une religion qui admet ce dogme, a besoin d’être soutenue par des lois civiles sévères, et sévèrement exécutées. Source et effets de la prédestination mahométane,XXIV, 14. Ce dogme donne beaucoup d’attachement pour la religion qui l’enseigne, XXV, 2.

Prérogatives. Celles des nobles ne doivent pas passer au peuple, V, 9.

Présents. On est obligé, dans les états despotiques, d’en faire à ceux à qui on demande des grâces. V, 17. Sont odieux dans une république et dans une monarchie, ibid. Les magistrats n’en doivent recevoir aucun, ibid. C’est une grande impiété de croire qu’ils apaisent aisément la Divinité, XXV, 7.

Présomption. Celle de la loi vaut mieux que celle de l’homme, XXIX, 16.

Prêt. Du prêt par contrat, XXII, 21.

Prêt à intérêt. C’est dans l’Évangile, et non dans les rêveries des scolastiques, qu’il en faut chercher la doctrine, XXI, 20.

Préteurs. Qualités qu’ils doivent avoir, II, 2. Pourquoi introduisirent à Rome les actions de bonne foi, XI, 4. Leurs principales fonctions à Rome, XI, 18. Temps de leur création : leurs fonctions ; durée de leur pouvoir à Rome, ibid. Suivaient la lettre plutôt que l’esprit des lois, XXVII, 1. Quand commencèrent à être plus touchés des raisons d’équité que de l’esprit de la loi, ibid.

Prêtres. Sources de l’autorité qu’ils ont ordinairement chez les peuples barbares, XVIII, 31. Les peuples qui n’en ont point sont ordinairement barbares, XXV, 4. Leur origine. Pourquoi on s’est accoutumé à les honorer, ibid. Pourquoi sont devenus un corps séparé, ibid. Dans quel cas il serait dangereux qu’il y en eût trop, ibid. Pourquoi il y a des religions qui leur ont ôté non-seulement l’embarras des affaires, mais même celui d’une famille, ibid.

Preuves. L’équité naturelle demande que leur évidence soit proportionnée à la gravité de l’accusation, D. I, 1. Celles que nos pères tiraient de l’eau bouillante, du fer chaud et du combat singulier, n’étaient pas si imparfaites qu’on le pense, XXVIII, 17.

Preuves négatives. N’étaient point admises par la loi salique : elles l’étaient par les autres lois barbares, XXVIII, 13. En quoi consistaient, ibid. Les inconvénients de la loi qui les admettait étaient réparés par celle qui admettait le combat singulier, XXVIII, 14. Exception de la loi salique à cet égard, ibid. Autre exception, XXVIII, 16. Inconvénients de celles qui étaient en usage chez nos pères, XXVIII, 18. Comment entraînaient la jurisprudence du combat judiciaire, ibid. Ne furent jamais admises dans les tribunaux ecclésiastiques, ibid.

Preuves par l’eau bouillante. Admises par la loi salique. Tempérament qu’elle prenait pour en adoucir la rigueur, XXVIII, 16. Comment se faisaient, XXVIII, 17. Dans quel cas on y avait recours, ibid.

Preuves par l’eau froide. Abolies par Lothaire, XXVIII, 18.

Preuves par le combat. Par quelles lois admises, XXVIII, 14-18. Leur origine, XXVIII, 14. Lois particulières à ce sujet, ibid. Étaient en usage chez les Francs : preuves, XXVIII, 18. Comment s’étendirent, ibid. Voyez Combat judiciaire.

Preuves par le feu. Comment se faisaient. Ceux qui y succombaient étaient des efféminés, qui, dans une nation guerrière, méritaient d’être punis, XXVIII, 17.

Preuves par témoins. Révolutions qu’a essuyées cette espèce de preuves, XXVIII, 44.

Prière. Quand elle est réitérée un certain nombre de fois par jour, elle porte trop à la contemplation, XXIV, 11.

Prince. Comment doit gouverner une monarchie. Quelle doit être la règle de ses volontés, II, 4. Est la source de tout pouvoir dans une monarchie, ibid. II y en a de vertueux, III, 5. Sa sûreté, dans les mouvements de la monarchie, dépend de l’attachement des corps intermédiaires pour les lois, V, II. En quoi consiste sa vraie puissance, IX, 6. Quelle réputation lui est la plus utile, X, 2. Souvent ne sont tyrans que parce qu’ils sont faoibles, XII, 8. Ne doit point empêcher qu’on lui parle des sujets disgraciés, XII, 30. La plupart de ceux de l’Europe emploient, pour se ruiner, des moyens que le fils de famille le plus dérangé imaginerait à peine, XIII, 17. Doit toujours avoir une somme de réserve : il se ruine quand il dépense exactement ses revenus, XIII, 18. Règles qu’il doit suivre quand il veut faire de grands changements dans sa nation, XIX, 14. Ne doit point faire le commerce, XX, 19. Dans quels rapports peut fixer la valeur de la monnaie, XXII, 10. Il est nécessaire qu’il croie, qu’il aime, ou qu’il craigne la religion, XXIV, 2. N’est pas libre relativement aux princes des autres états voisins, XXVI, 20. Les traités qu’il a été forcé de faire sont aussi obligatoires que ceux qu’il a faits de bon gré, ibid. Il est important qu’il soit né dans le pays qu’il gouverne, qu’il n’ait point d’états étrangers, XXVI, 23.

Princes du sang royal. Usage des Indiens pour s’assurer que leur roi est de ce sang, XXVI, 6.

Principe du gouvernement. Ce que c’est : en quoi diffère du gouvernement, III, 1. Quel est celui des divers gouvernements, III, 2. Sa corruption entraine presque toujours celle du gouvernement, VIII, 1 et suiv. Moyens très-efficaces pour conserver celui de chacun des trois gouvernements. VIII, 5 et suiv.

Priviléges. Sont une des sources de la variété des lois dans une monarchie, VI, 1. Ce que l’on nommait ainsi à Rome, du temps de la république, XII, 9.

Priviléges exclusifs. Doivent rarement être accordés pour le commerce, XX, 10.

Prix. Comment celui des choses se fixe dans la variation des richesses de signe, XXII, 7.

Probité. N’est pas nécessaire pour le maintien d’une monarchie, ou d’un état despotique, III, 3. Combien avait de force sur le peuple romain, VI, 11.

Procèdés. Faisaient, au commencement de la troisième race, toute la jurisprudence, XXVIII, 19.

Procédure. Le combat judiciaire l’avait rendue publique, XXVIII, 34. Comment devint secrète, ibid. Lorsqu’elle commença à devenir un art, les seigneurs perdirent l’usage d’assembler leurs pairs pour juger, XXVIII. 42.

Procédure par record. Ce que c’était, XXVIII, 34.

Procès entre les Portugais et les Espagnols. A quelle occasion : par qui jugé, XXI, 21.

Procès criminels. Se faisaient autrefois en public : pourquoi. Abrogation de cet usage, XXVIII, 34.

PROCOPE. Faute commise par cet usurpateur de l’empire, V, 19.

Proconsuls. Leurs injustices dans les provinces, XI, 19.

Procureurs du roi. Utilité de ces magistrats, VI, 8. Établis à Majorque par Jacques II, XXVIII, 36.

Procureurs généraux. Il ne faut pas les confondre avec ce que l’on appelait autrefois avoués : différence de leurs fonctions, XXVIII, 30.

Prodigues. Pourquoi ne pouvaient pas tester, XXVII, 1.

Professions. Ont toutes leur lot. Les richesses pour les traitants ; la gloire et l’honneur pour la noblesse ; le respect et la considération pour les ministres et pour les magistrats, XX, 22. Est-il bon d’obliger les enfants de n’en point prendre d’autre que celle de leur père ? XX, 22.

Prolégataire. Ce que c’était à Rome, XXVII. 1.

Propagation. Lois qui y ont rapport, XXIII, 1. Celle des bêtes est toujours constante ; celle des hommes est troublée par les passions, par les fantaisies et par le luxe, ibid. Est naturellement jointe à la continence publique, XXIII, 2. Est très-favorisée par la loi qui fixe la famille dans une suite de personnes du même sexe, XXIII, 4. La dureté du gouvernement y apporte un grand obstacle, XXIII, 11. Dépend beaucoup du nombre relatif des filles et des garçons, XXIII, 12. Raison morale et physique de celle que l’on remarque dans les ports de mer, malgré l’absence des hommes, XXIII, 13. Est plus ou moins grande suivant les différentes productions de la terre, XXIII, 14. Les vues du législateur doivent à cet égard se conformer au climat, XXIII, 16. Comment était réglée dans la Grèce, XXIII, 17. Lois romaines sur cette matière, XXIII, 21. Dépend beaucoup des principes de la religion, ibid. Est fort gênée par le christianisme, ibid. A besoin d’être favorisée en Europe, XXIII, 26. N’était pas suffisamment favorisée par l’édit de Louis XIV en faveur des mariages, XXIII, 27. Moyens de la rétablir dans un état dépeuplé ; il est difficile d’en trouver, si la dépopulation vient du despotisme, ou des privilèges excessifs du clergé, XXIII, 28. Les Perses avaient, pour la favoriser, des dogmes faux, mais très-utiles, XXIV, 20. Voyez Population.

Propagation de la religion. Est difficile dans des pays éloignés, dont le climat, les lois, les mœurs et les manières diffèrent de ceux où elle est née ; et encore plus dans les grands empires despotiques, XXV, 15.

Propres ne remontent point. Origine de cette maxime, qui n’eut lieu d’abord que pour les fiefs, XXXI, 34.

Propréteurs. Leurs injustices dans les provinces, XI, 19.

Propriété. Est fondée sur les lois civiles : conséquences qui en résultent, XXVI, 15. Le bien public veut que chacun conserve invariablement celle qu’il tient des lois, ibid. La loi civile est son palladium.

Proscription. Absurdité dans la récompense promise a celui qui assassinerait le prince d’Orange, XXIX, 16. Avec quel art les triumvirs trouvaient des prétextes pour les faire croire utiles au bien public, XII, 18.

Prostitution. Les enfants dont le père a exposé la pudicité sont-ils obligés, par le droit naturel, de le nourrir quand il est tombé dans l’indigence ? XXVI, 5.

Prostitution publique. Contribue peu à la propagation : pourquoi, XXIII, 2.

PROTAIRE. Favori de Brunehault : fut cause de la perte de cette princesse, en indisposant la noblesse contre elle, par l’abus qu’il faisait des fiefs, XXXI, 1.

Protestants. Sont moins attachés à leur religion que les catholiques : pourquoi, XXV, 2.

Protestantisme. S’accommode mieux d’une république que d’une monarchie, XXIV, 5. Les pays où il est établi sont moins susceptibles de fêtes que ceux où règne le catholicisme, XXIV, 23.

Provinces romaines. Comment étaient gouvernées, XI, 19. Étaient désolées par les traitants, ibid.

PTOLOMÉE. Ce que ce géographe connaissait de l’Afrique, XXI, 10. Regardait le voyage des Phéniciens autour de l’Afrique comme fabuleux ; joignait l’Asie à l’Afrique par une terre qui n’exista jamais ; la mer des Indes, selon lui, n’était qu’un grand lac, ibid.

Public (bien). C’est un paralogisme de dire qu’il doit l’emporter sur le bien particulier, XXVI, 15.

Publicains. Voyez Impôts, Tributs, Fermes, Fermiers, Traitants.

Pudeur. Doit être respectée dans la punition des crimes, XII, 14. Pourquoi la nature l’a donnée à un sexe plutôt qu’à un autre, XVI, 12.

Puissance. Combien il y en a de sortes dans un état : entre quelles mains le bien de l’état demande qu’elles soient déposées, XI, 6. Comment, dans un état libre, les trois puissances, celle de juger, l’exécutrice et la législative doivent se contre-balancer, ibid.

Puissance de juger. Ne doit jamais, dans un état libre, être réunie avec la puissance législative : exceptions, XI, 6.

Puissance exécutrice. Doit, dans un état vraiment libre, être entre les mains d’un monarque, XI, 6. Comment doit être tempérée par la puissance législative, ibid.

Puissance législative. En quelles mains doit être déposée, XI, 6. Comment doit tempérer la puissance exécutrice, ibid. Ne peut, dans aucun cas, être accusatrice, ibid. A qui était confiée à Rome, XI, 16.

Puissance militaire. C’était un principe fondamental de la monarchie, qu’elle fut toujours réunie à la juridiction civile : pourquoi, XXX, 18.

Puissance paternelle. Combien est utile dans une démocratie : pourquoi on l’abolit à Rome, V, 7. Jusqu’où elle doit s’étendre, ibid.

Puissance politique. Ce que c’est, I, 3.

Punitions. Avec quelle modération on en doit faire usage dans une république. Cause du danger de leur multiplicité et de leur sévérité, XII, 18. Voyez Peines.

Pupilles. Dans quel cas on pouvait ordonner le combat judiciaire dans les affaires qui les regardaient, XXVIII, 25.

Pureté corporelle. Les peuples qui s’en sont formé une idée ont respecté les prêtres, XXV, 4.

Pyrénées. Renferment-elles des mines précieuses ? XXI, 2.

PYTHAGORE. Est-ce dans ses nombres qu’il faut chercber la raison pourquoi un enfant naît à sept mois ? XXIX, 10.

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