V

Vaisseaux. Voyez Navires.

VALENTINIEN. Appela les petits enfants à la succession de leur aïeul maternel, XXVII, 1. La conduite d’Arbogaste, envers cet empereur, est un exemple du génie de la nation française, par rapport aux maires du palais, XXXI, 4.

VALETTE (le duc de la). Condamné par Louis XIII en personne, VI, 5.

Valeur réciproque de l’argent, et des choses qu’il signifie, XXII, 2. L’argent en a deux, l’une positive et l’autre relative : manière de fixer la relative, XXII, 10.

Valeur d’un homme en Angleterre, XXIII, 18.

VALOIS (M. de). Erreur de cet auteur sur la noblesse des Francs, XXX, 25.

VAMBA. Son histoire prouve que la lui romaine avait plus d’autorité dans la Gaule méridionale que la loi gothe, XXVIII, 7.

Vanité. Augmente à proportion du nombre des hommes qui vivent ensemble, VII, 1. Est très-utile dans une nation, XIX, 9. Les biens qu’elle fait, comparés avec les maux que cause l’orgueil, ibid.

Vandales. Leurs ravages, XXII, 4.

VARUS. Pourquoi son tribunal parut insupportable aux Germains, XIX, 2.

Vassaux. Leur devoir était de combattre et de juger, XXVIII, 27. Pourquoi n’avaient pas toujours, dans leurs justices, la même jurisprudence que dans les justices royales, ou même dans celles de leurs seigneurs suzerains, XXVIII, 29. Les chartres des vassaux de la couronne sont une des sources de nos coutumes de France, XXVIII, 45. Il y en avait chez les Germains, quoiqu’il n’y eût point de fief : comment cela, XXX, 3. Différents noms sous lesquels ils sont désignés dans les anciens monuments, XXXI, 16. Leur origine, ibid. N’étaient pas comptés au nombre des hommes libres, dans les commencements de la monarchie, XXX, 17. Menaient autrefois les arrière-vassaux à la guerre, ibid. On en distinguait de trois sortes : par qui ils étaient menés à la guerre, ibid. Ceux du roi étaient soumis à la correction du comte ibid. Étaient obligés, dans les commencements de la monarchie, à un double service ; et c’est dans ce double service que l’auteur trouve l’origine des justices seigneuriales,XXX, 18. Pourquoi ceux des évêques et des abbés étaient menés à la guerre par le comte, ibid. Les prérogatives de ceux du roi ont fait changer presque tous les aleux en fiefs : quelles étaient ces prérogatives, XXXI, 8. Quand ceux qui tenaient immédiatement du roi, commencèrent à tenir immédiatement, XXXI, 29.

Vasselage. Son origine, XXX, 3.

Vénalité des charges. Est-elle utile, V, 19.

Vengeance. Était punie, chez les Germains, quand celui qui l’exerçait avait reçu la composition, XXX, 19.

Venise. Comment maintient son aristocratie contre les nobles, II, 3. Utilité de ses inquisiteurs d’état, ibid. En quoi ils diffèrent des dictateurs romains, ibid. Sagesse d’un jugement qui y fut rendu entre un noble Vénitien et un simple gentilhomme, V, 8. Le commerce y est défendu aux nobles, ibid. Il n’y a que les courtisanes qui puissent y tirer de l’argent des nobles, VII, 3. On y a connu et corrigé, par les lois, les inconvénients d’une aristocratie héréditaire, VIII, 5. Pourquoi il y a des inquisiteurs d’état : différents tribunaux dans cette république, XI, 6. Pourrait plus aisément être subjuguée par ses propres troupes, que la Hollande, ibid. Quel était son commerce, XX. 4. Dut son commerce à la violence et à la vexation, XX, 5. Pourquoi les vaisseaux n’y sont pas si bons qu’ailleurs. XXI, 6. Son commerce fut ruiné par la découverte du cap de Bonne-Espérance, XXI, 21. Loi de cette république contraire à la nature des choses, XXVI, 24.

Vents alisés. Étaient une espèce de boussole pour les anciens, XXI, 9.

Vérité. Dans quel sens on en fait cas dans une monarchie, IV, 2. Cest par la persuasion, et non par les supplices, qu’on la doit faire recevoir, XXV, 13.

VERRÈS. Blâmé par Cicéron de ce qu’il avait suivi l’esprit plutôt que la lettre de la loi voconienne, XXVII, 1.

Vertu. Ce que l’auteur entend par ce mot, III, 5 ; IV, 5. Est nécessaire dans un état populaire : elle en est le principe, III, 3. Est moins nécessaire dans une monarchie que dans une république, ibid. Exemple célèbre qui prouve que la démocratie ne peut, ni s’établir ni se maintenir, sans vertu, en Angleterre et à Rome, ibid, On perdit la liberté, à Rome, en perdant la vertu, ibid. Était la seule force, pour soutenir un état, que les législateurs grecs connussent, ibid. Effets que produit son absence, dans une république, ibid. Abandonnée par les Carthaginois, entraîna leur chute, ibid. Est moins nécessaire dans une aristocratie, pour le peuple, que dans une démocratie, III, 4. Est nécessaire dans une aristocratie, pour maintenir les nobles qui gouvernent, ibid. N’est point le principe du gouvernement monarchique, III, 5. Les vertus héroïques des anciens, inconnues parmi nous, inutiles dans une monarchie, ibid. Peut se trouver dans une monarchie ; mais elle n’en est pas le ressort, ibid. Comment on y supplée dans le gouvernement monarchique, III, 6. N’est point nécessaire dans un état despotique, III, 8. Quelles sont les vertus en usage dans une monarchie, IV, 2. L’amour de soi-même est la base des vertus en usage dans une monarchie, ibid. Les vertus ne sont, dans une monarchie, que ce que l’honneur veut qu’elles soient, ibid. Il n’y en a aucune qui soit propre aux esclaves, et par conséquent aux sujets d’un despote, IV, 3. Était le principe de la plupart des gouvernements anciens, IV, 4. Combien la pratique en est difficile, ibid. Ce que c’est dans l’état politique, V, 2. Ce que c’est, dans un gouvernement aristocratique, V, 8. Quelle est celle d’un citoyen, dans une république, V, 18. Quand un peuple est vertueux, il faut peu de peines : exemples tirés des lois romaines, VI, 11. Les femmes perdent tout en la perdant, VII, 8. Elle se perd dans les républiques avec l’esprit d’égalité, ou par l’esprit d’égalité extrême, VIII, 2. Ne se trouve qu’avec la liberté bien entendue, VIII, 3. Réponse à une objection tirée de ce que l’auteur a dit, qu’il ne faut point de vertu dans une monarchie, D. Éclaircissements, 1.

Vestales. Pourquoi on leur avait accordé le droit d’enfants, XXIII, 21.

Vicaires. Étaient, dans les commencements de la monarchie, des officiers militaires subordonnés aux comtes, XXX, 17.

Vices. Les vices politiques et les vices moraux ne sont pas les mêmes : c’est ce que doivent savoir les législateurs, XIX, 11.

Victoire (la). Quel en est l’objet, I, 3. C’est le christianisme qui empêche qu’on en abuse, II, 334.

VICTOR AMÉDÉE, roi de Sardaigne. Contradiction dans sa conduite, V, 19.

Vie. L’honneur défend, dans une monarchie, d’en faire aucun cas, IV, 2.

Vie future. Le bien de l’état exige qu’une religion qui n’en promet pas, soit suppléé par des lois sévères et sévèrement exécutées, XXIV, 14. Les religions qui ne l’admettent pas, peuvent tirer de ce faux principe des conséquences admirables : ceux qui l’admettent en peuvent tirer des conséquences funestes, XXIV, 19.

Vies des saints. Si elles ne sont pas véridiques sur les miracles, elles fournissent les plus grands éclaircissements sur l’origine des servitudes de la glèbe, et des fiefs, XXX, 11. Les mensonges qui y sont peuvent apprendre les mœurs et les lois du temps, parce qu’ils sont relatifs à ces mœurs et à ces lois, XXX, 21.

Vieillards. Combien il importe, dans une démocratie, que les jeunes gens leur soient subordonnés, V, 7. Leurs priviléges, à Rome, furent communiqués aux gens mariés qui avaient des enfants, XXIII, 21 Comment un état bien policé pourvoit à leur subsistance, XXIII, 29.

Vignes. Pourquoi furent arrachées dans les Gaules par Domitien, et replantées par Probus et Julien, XXI, 15.

Vignobles. Sont beaucoup plus peuplés que les pâturages et les terres à bled : pourquoi, XXIII, 14.

Vilains. Comment punis autrefois en France, VI, 10. Comment se battaient, XXVIII, 20. Ne pouvaient fausser la cour de leurs seigneurs, ou appeler de ses jugements. Quand commencèrent à avoir cette faculté, XXVIII, 31.

Villes. Leurs associations sont aujourd’hui moins nécessaires qu’autrefois, IX, 1. Comportent plus de fêtes que la campagne, XXIV, 23.

Vin. C’est par raison de climat que Mahomet l’a défendu. A quel pays il convient, XIV, 10.

VINDEX. Esclave qui découvrit la conjuration faite en faveur de Tarquin. Quel rôle il joua dans la procédure, et quelle fut sa récompense, XII, 15.

Viol. Quelle est la nature de ce crime, XII, 4.

Violence. Est un moyen de rescision pour les particuliers ; ce n’en est pas un pour les princes, XXVI, 20.

VIRGINIE. Révolutions que causèrent à Rome son déshonneur et sa mort, VI, 7. XI, 15. Son malheur affermit la liberté de Rome, XII, 22.

Visir. Son établissement est une loi fondamentale dans un état despotique, II, 5.

Vœux en religion. C’est s’éloigner des principes des lois civiles, que de les regarder comme une juste cause de divorce, XXVI, 9.

Vol. Comment puni en Chine, quand il est accompagné de l’assassinat, VI, 16. Ne devrait pas être puni de mort. Pourquoi il l’est, XII, 5. Comment était puni à Rome. Les lois, sur cette matière, n’avaient aucun rapport avec les autres lois civiles, XXIX, 13. Comment Clotaire et Childebert avaient imaginé de prévenir ce crime, XXX, 17. Celui qui avait été volé ne pouvait pas, du temps de nos pères, recevoir sa composition en secret, et sans l’ordonnance du juge, XXX, 19.

Vol manifeste. Voyez Voleur manifeste.

Voleur. Est-il plus coupable que le receleur ? XXIX, 12. Il était permis, à Rome, de tuer celui qui se mettait en défense : correctif que la loi avait apporté à une disposition qui pouvait avoir de si funestes conséquences, XXIX, 13. Chez les Barbares, ses parents n’avaient point de composition, quand il était tué dans le vol même, XXX, 19.

Voleur manifeste, et voleur non manifeste. Ce que c’était à Rome : cette distinction était pleine d’inconséquence, XXIX, 13.

Volonté. La réunion des volontés de tous les habitants est nécessaire pour former un état civil, I, 3.

Volonté. Celle du souverain est le souverain lui-même, II, 2. Celle d’un despote doit avoir un effet toujours infaillible, XIV, 13.

Volsiniens. Loi abominable que le trop grand nombre d’esclaves les força d’adopter, XV, 18.

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