XI. – C. Pline salue son cher Fabius Justus

Reproche affectueux.

Depuis longtemps je ne reçois plus aucune lettre de vous. « Je n’ai rien à écrire », dites-vous. Et bien, écrivez-moi que vous n’avez rien à écrire, ou même ce simple mot qui servait de début aux lettres d’autrefois : « Si votre santé est bonne, tant mieux ; la mienne est excellente. » Cela me suffit, car c’est l’essentiel. Vous croyez que je plaisante ? Je vous adresse cette demande très sérieusement. Faites-moi savoir ce que vous devenez, je ne puis supporter de l’ignorer sans la plus vive inquiétude. Adieu.

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